mardi 27 janvier 2009

Le maire gay de Portland résiste aux pressions et reste en poste

Le maire de Portland est décidé à rester en poste malgré l'enquête judiciaire en cours, les pressions et les appels à la démission qui ont fait suite à la révélation de sa liaison amoureuse passée avec un jeune homme mineur au début de leur relation. Son ex-amant a précisé n'avoir eu de rapports sexuels avec lui qu'après 18 ans.

Sam Adams, qui a pris ses fonction de maire de Portland, le 1er janvier dernier, n'est pas prêt à quitter son fauteuil.

Les pressions et les appels à la démission se sont succédés suite à la révélation de sa liaison amoureuse avec un jeune homme mineur au début de leur relation en 2005.

Une enquête judiciaire est en cours pour déterminer si le maire a eu des relation sexuelles avec Beau Breedlove avec lequel il a entretenu une relation amoureuse alors que celui-ci était âgé de 17 ans au début de leur liaison, ce qui est répréhensible au regard de la loi américaine.

Le jeune homme a affirmé ces derniers jours qu'il n'avait eu de relations sexuelles avec Sam Adams qu'une fois majeur. Ce que soutient le maire, lui aussi, qui fait état de plusieurs relations sexuelles avec le jeune homme, mais après es 18 ans.

Dans une interview au journal local The Oregonian, Beau Breedlove a indiqué qu'avant sa majorité, il n'avait échangé que des baisers avec le futur maire.
"J'ai vécu cette relation comme une amitié qui a dépassé cette limite deux fois, mais c'était une amitié", a déclaré le jeune homme qui précise par ailleurs "ne pas avoir été influencé" par son aîné et avoir été "consentant". Tous ces précisions sont essentielles en terme de droit. En effet, l'Etat de l'Oregon fixe l'âge de consentement sexuel à 18 ans.

Sam Adams, qui est aujourd'hui âgé de 45 ans, a présenté des excuses publiques à ses administrés la semaine dernière pour avoir partiellement menti sur sa liaison avec Beau Breedlove, dans le but, a-t-il expliqué, de ne pas risquer de briser sa carrière politique.

C'est la presse locale qui a révélé les faits, il y a quelques semaines. Elle l'a par ailleurs appelé depuis à la démission. Mais elle n'a pas été la seule, puisque, curieusement, une organisation LGBT locale a, elle aussi demandé au maire homosexuel d'abandonner ses fonctions.

Sam Adams résiste courageusement à toutes ces pressions. Il a indiqué que, malgré l'affaire, il estimait avoir "toujours beaucoup à apporter" dans le cadre de son mandat dans un message video.
"J'ai commis des erreurs et je vous ai déçu, a-t-il déclaré, mais je crois que j'ai encore beaucoup à apporter à la ville de Portland à laquelle je me consacre depuis 20 ans".

Le maire a aussi remercié tous ceux qui lui ont adressé des messages de soutien, comme ceux qui lui ont "à juste titre" fait des critiques.


Sam Returns to City Hall from The Office on Vimeo.


Nîmes : un jeune Marocain avoue le meurtre d'un homosexuel à coups de couteaux

Un jeune Marocain de 21 ans interpellé samedi à Nîmes a avoué le meurtre du quinquagénaire poignardé de treize coups de couteau après une rencontre via internet pour des relations homosexuelles.

Le jeune homme a été interpellé samedi après-midi à la gare routière où le bus qu'il s'apprêtait à prendre pour s'enfuir apparemment vers le Maroc était bloqué en raison de l'avis de tempête sur le Sud-Ouest, a indiqué à un correspondant de l'AFP le procureur de la République de Nîmes, Robert Gelli.

Le jeune homme devait être déféré au parquet dans la journée de lundi.

La victime, âgée de 56 ans et sans activité professionnelle connue, avait été poignardée de treize coups de couteau dans un appartement d'un quartier résidentiel de Nîmes durant la nuit de vendredi à samedi. Une autopsie doit avoir lieu dans la semaine.

L'agresseur a des antécédents judiciaires pour vols et violences, a précisé le procureur.

Il s'agit du deuxième homicide à l'encontre d'un homosexuel à Nîmes suite à une rencontre sur le net en quelques mois. Le 12 octobre 2004, un homosexuel quadragénaire originaire d'Avignon, avait été victime à Nîmes de 56 coups de couteau assénés par un jeune homme de 19 ans rencontré lui aussi sur le net.

Le Collectif contre l'homophobie appelle à la prudence et à la vigilance les gays qui fréquentent les sites de rencontres. "Si ceux-ci constituent un espace de liberté et de convivialité, ils sont de plus en plus fréquentés par des "truqueurs" qui trompent la confiance de leurs interlocuteurs pour les dépouiller, les agresser et parfois les assassiner", explique Hussein Bourgi du Collectif. "Il appartient à chaque internaute de faire preuve de responsabilité et de solidarité en signalant les individus suspects aux modérateurs des sites concernés, et si nécessaire aux forces de police ou de gendarmerie", conseille-t-il.

Mis en ligne le 27/01/2009

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Pas de libelles par exemple
sinon je devrai les enlever