mercredi 31 décembre 2008

nokpote

Bareback : le NoKpote en chanson...

Après les débats entre acteurs de prévention et la littérature de barebackers, voici que le bareback se chante. Yiss sort ces jours-ci sur le net un morceau polémique intitulé "Nokpote". Une démarche revendiquée comme artistique, mais qui soulève de sérieuses questions qu'E-llico a justement posé à l'auteur de cette nouvelle "provocation".

Auteur, il y a quelques mois, d'une première chanson intitulée "J'arrête" qui abordait dans un style nouveau les thèmes de la drogue, du sexe et du clubbing, Yiss récidive ces jours-ci en diffusant sur le net un nouveau morceau baptisé cette fois "NoKpote" au titre et aux paroles explicites. (Ecouter le morceau "NoKpote : www.myspace.com/yissofficial).

De même que "J'arrête" avaient pour objectif de sensibiliser sur la recrudescence de la consommation de drogues dans le clubbing, "NoKpote" se présente comme "un état des lieux" et prétend vouloir "faire réagir les gens sur leur comportement sexuel", selon son auteur.

Il n'empêche. Avec un texte qui scande "Je baise No Kpote", "Vous baisez No Kpote", "On baise tous No Kpote"... le moins que l'on puisse dire est qu'il est difficile de ne pas entendre ce morceau comme un hymne au sexe à risque. Au moins au premier degré.

"Le texte de cette chanson est une création artistique", se défend Yiss. Je n'encourage en aucun cas les personnes qui écoutent ce morceau à avoir des relation sexuelles non-protégées".

Les premiers auditeurs ne l'ont pas forcément pris comme çà et Yiss confie avoir déjà reçu de nombreux mails d'internautes déconcertés ou en colère contre son morceau.
L'heure est donc aux explications... E-llico a cherché à savoir quelle mouche a vraiment piqué Yiss.

E-llico : La polémique sur le sexe bareback n'a jamais cessé et reprend même alors qu'une recrudescence de ces pratiques apparaît dans toutes les études menées auprès des gays; est-ce bien le moment de jeter de l'huile sur le feu avec un morceau chanté qui est provocateur et qui semble rendre ludique le sexe à risque?

Yiss : Tout d’abord, je ne suis pas militant, je suis musicien auteur et interprète. Je ne pense pas que ma chanson "NoKpote" rende ludique le sexe à risque; les gens n’ont pas attendu cette chanson pour s’envoyer en l’air comme bon leur semble. Par ailleurs oui, il me semble que c’est le bon moment : sans juger ni faire l’apologie du bareback, je constate comme tout le monde ce qui se passe aujourd’hui. Les plans NoKpote n’ont jamais été aussi présents. Les jeunes couples, hétérosexuels ou homosexuels se posent un jour la question de l’abandon du préservatif. C’est normal, les dernières campagnes de prévention sont désastreuses et proposent (incitent ?) les gens à abandonner le préservatif après avoir fait le test du VIH. Ça, c’est dangereux. C’est bien de faire confiance, mais la confiance, ça ne protège pas. On assiste à une déferlante sur Internet des plans Nokpote, sur les réseaux téléphoniques et sur les sites de rencontre. Je ne mets pas de l’huile sur le feu avec cette chanson, j’essaie de faire réagir les gens sur leur propre comportement sexuel. On a tous eu un jour une relation non protégée, pour une raison ou pour une autre. Aujourd’hui on se contente de stigmatiser ceux qu’on appelle les barebackers et certains pourrissent le travail des associations de lutte contre le sida comme Aides qui travaillent depuis de longues années avec eux afin de faire avancer les choses. Les problématiques liées aux rapports non protégés ont considérablement changées en 10 ans et il est temps de remettre le sujet sur la table.

Les paroles du morceau ne marquent aucune réserve, aucune distance explicite avec la pratique du bareback. Venant d'un media divertissant - la musique - qui touche les jeunes, homos ou pas, n'est-ce pas irresponsable que de jouer avec des formules, des paroles qui se veulent fun, mais qui peuvent donner à penser que le bareback c'est une attitude, un jeu, voire un comportement "tendance" ?

Je joue franc jeu. La musique n’est pas un media comme les autres et je ne fais pas partie du Ministère de la Santé. Avec cette autocensure qui existe dans la musique aujourd’hui, Gainsbourg n’aurait jamais trouvé de maison de disque. Le bareback n’est pas une tendance, c’est devenu un trip sexuel. C’est justement mon choix et ma liberté de parler de ce sujet. Les jeunes d’aujourd’hui baisent sans capote dès leur premier rapport sexuel. Vous leur avez déjà expliqué ce qu’était réellement le bareback ? Je ne vous parle pas du mythe : le serial killer à moustache avec ses capotes trouées dans la poche de son jean (ou de son chaps) à la recherche d’un pauvre séronégatif à contaminer ; ça n’existe pas ! Ou alors, c’est extrêmement minoritaire. La majorité des homosexuels qui baisent sans capote sont séropositifs, et ils mettent au courant leurs partenaires. Je ne suis pas un défenseur du bareback, mais lorsque le rapport sexuel se déroule entre deux personnes consentantes et conscientes alors je ne vois pas où se trouve le problème. Chacun gère sa sexualité comme il le désire. On a tort de ne pas rappeler que partout dans le monde, les vrais barebackers sont hétérosexuels. Les jeunes garçons poussent les jeunes filles à avoir des relations sexuelles non protégées. Pour ces filles, aujourd’hui, il est plus grave de tomber enceinte que de devenir séropositives, alors elles prennent la pilule et baisent NoKpote. Ma chanson n’est ni fun, ni tendance, elle décrit juste un état des lieux. Celui-ci est dû au silence, c’est pour ça que j’ai décidé d’en parler dans une de mes chansons.

Tu avais déjà mis le feu aux poudres avec ton premier titre sur les drogues "J'arrête" qui avait déclenché des critiques, ne crains-tu pas qu'on puisse imaginer que tu te sers de thèmes polémiques et tabou pour te faire de la publicité, au mépris des conséquences que cela peut avoir sur le public de tes morceaux ?...

S’il faut un peu de provocation pour se faire entendre, je l’assume. J’arrête a peut-être déclenché les critiques, mais il a été sélectionné dans plusieurs festivals de films à travers l’Europe. Les personnes qui ont écouté la chanson et vu le clip ont très bien compris le message. Et puis, ceux qui écoutent ma musique ont saisi que je ne m’arrêtais pas à ce genre de thèmes. Mon prochain clip « So Delicious » dont la sortie est prévue en Janvier avec la participation exceptionnelle de Jean-Claude Dreyfus risque d’en surprendre plus d’un ! Explorer certains sujets qui peuvent paraîtrent difficiles à évoquer est une chose qui m’intéresse dans ma démarche artistique. Lorsque j’ai commencé la musique, je me suis aperçu que le créneau « Je t’aime / Appelle moi sur mon portable / Je te kiffe » était déjà pris, ça tombait bien parce que ce genre de sons ne m’intéressent pas. Alors, naturellement j’ai choisi autre chose : je parle dans mes chansons de choses qui me concernent, qui me font du mal et du bien, elles sont certes un peu plus trash, mais beaucoup plus sincères…

Ecouter "NoKpote par Yiss : www.myspace.com/yissofficial.

Mis en ligne le 31/12/2008/source:GOOGLE Actualité

mardi 30 décembre 2008

En Arabie,on ne ris pas avec ça

Arabie : deux Saoudiens décapités pour avoir violé un homme

Deux Saoudiens condamnés à mort pour le viol d'un homme ont été décapités au sabre vendredi à Ryad, a indiqué le ministère de l'Intérieur.

Les condamnés, Nasser al-Harby et Majid al-Sibeiy, sont entrés dans la chambre de l'homme, dont le nom n'a pas été cité, alors qu'il dormait, l'ont battu, attaché puis violé, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Ces décapitations portent à 100 le nombre d'exécutions annoncées cette année par les autorités saoudiennes.

Un record a été atteint en 2007 avec 153 exécutions, contre 37 en 2006.

Le viol, le meurtre, l'apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue font partie des crimes passibles de la peine capitale dans le royaume ultraconservateur qui applique strictement la charia, ou loi islamique.

Le 14 octobre, l'organisation Amnesty International s'était élevée contre le fait que le gouvernement saoudien continuait "d'exécuter des gens, à un rythme moyen de plus de deux par semaine".

Mis en ligne le 30/12/2008

A Paris,le commerce gay va mal

Crise : nouvelles fermetures de commerces gay à Paris

Fermeture coup sur coup du bar le TX, d'une soirée parisienne et d'une troisième boutique IEM : la commerce gay parisien n'en finit pas de plonger... Et la crise financière de devrait rien arranger en 2009.

Le commerce gay se porte mal depuis des mois et des mois. Les fermetures d'établissement se succèdent en province et à Paris sans qu'on voit comment et quand la tendance pourrait s'inverser.

Selon le Syndicat National des Entreprises Gaies, le nombre de cessations d'activité des commerces gay et gay friendly est bien supérieur aux ouvertures de nouvelles enseignes, aussi bien dans la capitale qu'en régions.

Si quelques ouvertures sont venu ranimer la flamme, comme une nouvelle pâtisserie du groupe Gay Choc rue Rambuteau ou le cruising bar DMX, les disparitions s'enchaînent mois après mois.

Après la disparition emblématique de la librairie Blue Book à Paris l'été dernier, on apprend coup sur coup la fermeture ces jours-ci du bar le TX, des soirées Hole Next et d'une troisième boutique IEM.

Le blues du business gay frappe aussi bien les commerces de diffusion de biens que les établissements de convivialité ou de services. Et la crise financière qui frappe toute l'économie n'arrange rien dans un secteur déjà morose.

L'arrivée d'Internet fait concurrence aux bars et sex clubs et la disparition du DVD frappe les distributeurs de films X gay.
Ainsi, la société de vente par correspondance de vidéo gay InExcess, installée à Bordeaux, a définitivement fermé ses portes il y a quelques mois après de nombreux soubresauts.

IEM, l'enseigne phare des années 80, ne diffuse plus de catalogue VPC régulier et a fermé sa boutique des Halles il y a quelques jours. Cette fermeture intervient après celles de deux autres boutiques de la même enseigne à Saint-Lazare et Rue Saint-Maur, en l'espace de quelques mois.

Le commerce gay est profondément bousculé. Non seulement les mutations technologiques le mettent à mal, mais il semble qu'une part de la génération d'entrepreneurs qui a été à l'origine du boum du business gay des années 90 s'essouffle et ne parvient pas à trouver la recette qui séduise la clientèle homosexuelle du jour.

En cette fin d'année, beaucoup de commerçants gay font grise mine et redoutne que 2009 ne soit une année noire.

Mis en ligne le 30/12/2008

Ce que la politique peut pousser a faire

Rick Warren: "I happen to love gays"(Il m'arrive d'aimer les gays) est la dernière déclaration de Rick Warrent l,américain qui va assister Barak notre futur président u.s lors de sa "prise de pouvoir". Voici donc sur vidéo,cette déclaration d'amour

Le coming out et la santé des gays

La santé des jeunes homosexuels directement influencée par l'attitude de leur famille, selon une étude
( 29.12.2008 ) La santé des jeunes homosexuels est directement influencée par l'attitude de leur famille, selon une étude publiée lundi dans la revue américaine "Pediatrics". Les jeunes gays et lesbiennes dont les parents réagissent négativement lorsqu'ils révèlent leur orientation sexuelle seraient davantage susceptibles de se suicider, de tomber dans des dépressions graves ou de se droguer.

"Les parents aiment leurs enfants et veulent ce qu'il y a de mieux pour eux. Maintenant que nous avons mesuré tous ces comportements, nous pouvons observer que certains d'entre eux prédisposent les jeunes à des risques extrêmement élevés, et d'autres favorisent leur bien-être", explique Caitlin Ryan, directrice de recherche chargée du projet à l'Université de San Francisco.

L'étude a montré que les adolescents qui ont vécu une réaction négative au sein de leur famille présentent huit fois plus de risques de tenter de se suicider, sont presque six fois plus vulnérables à la dépression sévère et trois fois plus susceptibles de faire usage de drogues.

Selon Caitlin Ryan, ces travaux suggèrent que les parents qui réagissent avec calme plutôt que de rejeter leur enfant peuvent considérablement améliorer ses perspectives sur le plan de la santé mentale.

Pour réaliser cette étude, l'équipe de chercheurs a d'abord interrogé 53 familles d'adolescent homosexuels pour identifier 106 comportements spécifiques qui pouvaient être considérés comme de l'"acceptation" ou du "rejet". Dire à un jeune qu'il est tyrannisé à l'école par sa propre faute, le tenir à l'écart du reste de la famille ou dénigrer son apparence parce qu'elle ne correspond pas aux codes sociaux sont par exemple des attitudes classées dans la catégorie "rejet". Les chercheurs ont ensuite interrogé 224 homosexuels blancs et latino-américains âgés de 21 à 25 ans sur le comportement de leur entourage.

Même si ces résultats peuvent paraître intuitifs, Caitlin Ryan affirme que l'étude est la première à établir un lien entre les problèmes de santé affectant les jeunes homosexuels et leur environnement familial.

Elle a utilisé ces informations au cours d'ateliers avec des parents ou tuteurs ayant des relations tendues avec leurs adolescents homosexuels, et selon elle beaucoup ont été suffisamment alarmés pour changer immédiatement certains aspects de leur relation avec ces jeunes. Dans son article pour la revue "Pediatrics" de janvier, la chercheuse recommande aux professionnels de la santé d'interroger leurs jeunes patients sur la manière dont leur famille a réagi à leur "coming out".

En concordance avec d'autres études, les jeunes interrogés dans le cadre de cette recherche étaient âgés en moyenne de moins de 11 ans lorsqu'ils ont éprouvé pour la première fois une attirance sexuelle pour le même sexe, venaient d'avoir 14 ans lorsqu'ils ont compris qu'ils étaient homosexuels, et l'ont appris à leur famille avant leurs 16 ans.

Sten Vermund, pédiatre à l'université Vanderbilt, au Tennessee, a découvert le travail de Caitlin Ryan cet été lors d'une conférence internationale à Mexico et partage son point de vue. "Tellement de familles ayant un enfant homosexuel, bisexuel ou transsexuel, en particulier les familles de garçons homosexuels, pensent qu'en étant dures avec ce jeune et en lui disant à quel point son style de vie (...) est insatisfaisant pour la famille, ça lui passera", déplore-t-il.

"Les personnes peuvent n'être toujours pas à l'aise avec l'orientation sexuelle de leur enfant, mais si elles acceptent davantage et font du mieux qu'elles peuvent, cela fera beaucoup de bien au jeune. Pour moi, c'est un message important", conclut le Dr Vermund. AP

lundi 29 décembre 2008

Etats-Unis : Caroline Kennedy soutient le mariage homosexuel

Caroline Kennedy, qui ambitionne d'occuper le poste de sénatrice de l'Etat de New York devenu vacant du fait de la nomination d'Hillary Clinton comme secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères de Barack Obama, a indiqué qu'elle soutenait le mariage homosexuel.
Cette position la situe plus à gauche que Clinton et Obama qui sont officiellement opposés au mariage gay et ne soutiennent que les unions civiles pour les couples gay.
Par ailleurs, la fille de l'ex-président assassiné a été victime d'une fausse lettre critique émanant prétendument de Bertrand Delanoë, publiée par le New York Times lundi dernier.
Le service de presse du maire de Paris a indiqué que le texte critiquant Caroline Kennedy était un faux.

Mis en ligne le 29/12/2008
Madrid : grand messe catholique contre le mariage gay et l'avortement

Plusieurs centaines de milliers de personnes ont participé dimanche dans le centre de Madrid à une grand messe catholique en faveur de la "famille", en présence de 37 évêques. Un rassemblement tourné contre le mariage homosexuel et l'avortement.

Depuis Rome, Benoît XVI a adressé aux participants un message retransmis sur grands écrans. "Chère familles, ne laissez pas se dénaturer l'amour, l'ouverture à la vie et les liens incomparables qui unissent votre foyer", a déclaré le pape lors de la traditionnelle prière de l'Angélus.

Le cardinal-archevêque de Madrid, Antonio Maria Rouco Varela, a lancé un appel contre l'avortement, invitant les familles à vaincre "la culture de la mort" qui convertit "ceux qui sont sacrifiés par la cruauté saisissante de l'avortement" en nouveaux "Saints Innocents".

Ce rassemblement fait suite à une cérémonie de même type, organisée le 30 décembre 2007 dans un contexte de relations tendues avec le gouvernement socialiste à la suite de plusieurs lois perçues avec hostilité par une hiérarchie catholique conservatrice.

L'évêque de Bilbao, Ricardo Blazquez est revenu dimanche sur le thème du mariage entre homosexuels, légalisé en 2005 par le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero, pour critiquer le fait "d'appeler mariage l'union entre deux personnes de même sexe" alors que la "famille normale" est constituée de "l'union stable (...) d'un homme et d'une femme".

Autre point de friction, l'avortement. Le gouvernement socialiste a annoncé qu'une nouvelle loi sur l'avortement serait présentée au parlement au premier semestre 2009.

Mis en ligne le 29/12/2008

dimanche 28 décembre 2008

"Les lois homophobes sont souvent l'héritage de la colonisation"
LEMONDE.FR | 19.12.08 |

Louis-George Tin, président du comité Idaho (International Day Against Homophobia), a lancé en 2006 la campagne "Pour une dépénalisation universelle de l'homosexualité", qui a inspiré la déclaration portée jeudi 18 décembre par la France et les Pays-Bas devant l'Assemblée générale de l'ONU. Cette déclaration, qui n'a aucune valeur contraignante, a été signée par 66 pays, sur 192 membres. Une soixantaine de pays ont signé dans le même temps une contre-déclaration, présentée par la Syrie.

Comment expliquez-vous que trois grands pays, la Chine, la Russie et les Etats-Unis, ont refusé de signer la déclaration ?
Concernant la Chine et la Russie, ce n'est guère surprenant. Quant à l'administration Bush, elle n'a jamais levé le petit doigt sur ces questions. Mais il y a aussi de belles surprises. Pour la première fois, cinq pays africains (Gabon, île Maurice, Cap-Vert, Guinée-Bissau et République de Centrafrique) se sont officiellement prononcés en faveur de la dépénalisation. Le Gabon faisait même partie du groupe de travail qui a porté le texte. Quant à l'île Maurice, elle l'a signé alors que l'homosexualité est criminalisée sur son territoire. C'est le signe que certains pays veulent avancer.
Une contre-déclaration, présentée par la Syrie, a recueilli presque autant de signatures...
Ce texte présenté à l'initiative de pays membres de l'Organisation de la conférence islamiste est assez étonnant. Il fait notamment l'amalgame entre homosexualité et pédophilie. Dans le brouillon qui circulait jusqu'à la veille de sa présentation, il affirmait même que la dépénalisation de l'homosexualité ouvre la porte à la pédophilie, à la bestialité et à l'inceste... Dans un éclair de lucidité et de modération, l'auteur de la déclaration a fait disparaître ces deux dernières mentions de la version finale.

Le 17 mai 1990, l'OMS retirait l'homosexualité de la liste des maladies mentales. Comment les droits des homosexuels ont-ils évolué depuis ?
En 2005, un premier texte défendant la dépénalisation de l'homosexualité, présenté par la Norvège au Conseil des droits de l'homme, avait recueilli 35 signatures. Cette fois-ci, nous en avons recueilli 66. L'évolution est palpable. Mais 80 pays pénalisent encore l'homosexualité. Quand certains pays avancent, d'autres reculent. Les Etats-Unis ont abrogé en 2003 une loi contre la sodomie, mais le Burundi se pose aujourd'hui la question de pénaliser l'homosexualité. Au Kenya, il est même question de durcir la loi, alors que l'homosexualité est déjà passible de quatorze ans de prison.
La religion est-elle un argument déterminant dans le refus de dépénaliser l'homosexualité ?
Pas forcément. Les lois pénalisant l'homosexualité sont souvent l'héritage de la colonisation, comme c'est le cas pour le code pénal indien imposé par l'Angleterre. L'argument homophobe classique dans un certain nombre de pays est que l'homosexualité a été importée de l'Occident, alors que ce sont en réalité les lois qui la punissent qui ont été importées. Le fait qu'en Inde certains se réclament d'une pureté sexuelle et morale est paradoxal, puisque les Britanniques justifiaient la pénalisation de l'homosexualité par la "perversion naturelle" supposée des Orientaux.
Le Vatican s'est prononcé, vendredi, en faveur de la dépénalisation, mais il a refusé de voter la déclaration, estimant qu'elle allait trop loin...
Le Vatican redoute qu'une dépénalisation mène à la légalisation du mariage gay. Cette crainte n'est pas fondée juridiquement, puisque ce point ne figure pas dans le texte, mais elle n'est pas sans objet d'un point de vue philosophique, car dire que les homosexuels ne sont pas des criminels revient à leur accorder les même droits qu'à tous. Le Saint-Siège n'est signataire d'aucun des deux textes, mais il œuvre en coulisse et tient un double discours : soft dans les pays du Nord, plus dur au Sud. Il se trouve qu'il a plus de troupes au Sud, mais que les églises du Nord sont plus riches. Il a donc du mal à se positionner officiellement et se tient dans cette position jésuitique.

L'homosexualité est passible de la peine de mort dans sept pays. Quelles sont les régions du monde les plus homophobes ?
On pourrait dire que les pays qui pratiquent la peine capitale, comme l'Iran, sont les plus homophobes. Mais si on considère les meurtres homophobes, le record est détenu par le Brésil, où se déroule pourtant chaque année la plus grande parade homosexuelle du monde. C'est donc une question complexe. Et que dire de la France, qui détient le record d'Europe du taux de suicide des jeunes, notamment confrontés à l'homophobie sociale. Il ne sont pas tués par la loi, mais se sont tués eux-mêmes. Ces trois pays ne sont évidemment en rien comparables, mais cet état des lieux permet de prendre conscience que l'homophobie n'existe pas que chez les autres.
Propos recueillis par Soren Seelow

*LA PEINE DE MORT APPLIQUÉE DANS SEPT PAYS
L'homosexualité est condamnée par la loi dans près de 80 pays. Elle est punie de la peine capitale dans sept d'entre eux : l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Iran, la Mauritanie, le Nigeria, le Soudan et le Yémen.

samedi 27 décembre 2008

Monde : Des idées vacances gay friendly pour votre prochain voyage
27 décembre 2008 - Tag : Tourisme

La fin de l'année approche et la plupart d'entre vous regarder déjà la nostalgie de vos vacances de 2008. Certains commencent déjà à chercher des idées de voyages pour l'été ou de dernière minute pour fuir l'hiver. Une destination gay friendly doit voir une atmosphère gay friendly, un chic et une culture.

On vous dresse une petite liste sommaire des meilleurs villes gay friendlys de l'année 2008 qui pourrait vous donner des idées pour la prochaine année :

Loutro, Crète : accessible uniquement par bateau, deux fois par jour, ce charment village est parfait pour ceux qui cherchent le rajeunissement du corps de l'âme. Le moment idéal pour aller à la fin de la saison touristique (fin septembre, début octobre) lorsque son village tout entier attendre les étrangers allemands ou d'ailleurs d'Europe. La plage gay friendly de Sweetwater est souvent un lieu préféré des gays qui se rendent dans ce petit village de Crète.

Los Angelese, Californie : Pour ceux d'entre vous est à la recherche de quelque chose d'un peu plus rythmé, peut-être que Los Angelese serait la destination parfaite pour vous ! Milieu très gay friendly, surtout à West Hollywood, vous trouvera à Los Angeles tout pour vous animer le jour et la nuit au rythme de la scène gay.

New York City, New York : Tout comme Ella Fitzgerald, vous tomberez probablement en amour avec Mahattan au cours de votre premier voyage. New York se découvre à pied pour vivre son expérience.

De nombreuses autres destinations seraient à écrire dans ce texte. Ce ne sont que quelques idées pour votre prochain voyage.
Source:GOOGLE Actualité
Les agresseurs attendaient leurs victimes sur le parking de Millonfosse qu'ils savaient être un lieu de rencontre।
Dans la nuit de lundi à mardi, deux homosexuelles ont été victimes d'une agression gratuite, à caractère homophobe et raciste. L'un, âgé de 25 ans, souffre d'une fracture du nez. Le second, 21 ans et aux origines maghrébines, a eu le bras fracturé. Les quatre agresseurs ont été interpellés (lire par ailleurs en page Région).
Il était aux environs de 23 heures quand Antoine et Djamel (*), deux amis homosexuels, quittent Lille pour rentrer chez eux, à Valenciennes. En route, sur l'A23, les deux hommes s'arrêtent sur l'aire de Millonfosse, qu'ils savent l'un et l'autre réputée comme lieu de rencontre. Mais Antoine devait consulter sa messagerie de téléphone portable.
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« Je n'avais pas confiance »
À peine stationné, juste le temps de s'allumer une cigarette, « je reçois des appels de phares d'un véhicule qui se trouvait derrière moi », témoigne Antoine, « le conducteur insistait et il s'est approché.
» Vitre baissée, une conversation s'engage. « Il nous a proposé de le suivre, d'aller plus loin, qu'on y serait plus tranquille », poursuit le jeune homme de 25 ans. Si les deux amis les suivent et répondent à l'invitation, ce n'est pas sans inquiétudes. « Je ne voulais pas qu'on y aille », indique Djamel, le bras en écharpe, « Ils étaient quatre dans la voiture, je trouvais cela malsain. » Une fois sur le parking de la mare à Goriaux, les choses se précisent pour Djamel : « Je n'ai pas du tout eu confiance et je suis resté dans la voiture. » Pourtant, Antoine suit l'un des quatre occupants du second véhicule jusque dans le sous-bois du parc naturel. Durant un quart d'heure, les deux hommes s'échangent des banalités. Son interlocuteur multiplie les allers et retour jusqu'au parking pour tenter de faire venir Djamel. Après une demi-heure, ce dernier inquiet décide de rejoindre son ami.
Tout s'accélère alors. Antoine est frappé d'un coup de tête au visage, sans sommation, avant de se prendre un coup de genou dans le ventre et de s'entendre dire « sale pédé ». Dès les premiers coups portés sur Antoine, Djamel réplique immédiatement pour défendre son ami. « Ils se sont alors acharnés à trois sur moi », explique le jeune maghrébin, Le quatrième étant resté dans son véhicule.
Chacune de leur côté, les deux victimes réussissent à s'échapper. Antoine se réfugie dans une maison toute proche, recueilli par un couple qui lui ouvre sa porte. Quand il revient sur les lieux de l'agression accompagnée de la police, Djamel n'est plus là. « J'ai réussi à m'enfuir, explique-t-il. Et j'ai marché jusqu'au centre de tri de La Poste, à Petite-Forêt », avant d'être pris en charge par les secours.
Les deux victimes sont aussitôt auditionnées. Les enquêteurs peuvent alors compter sur le numéro de plaque d'immatriculation qu'avait relevé Djamel, sur le trajet entre l'aire de Millonfosse et le parking de la mare à Goriaux. Et dès le mardi matin, la police procède à l'interpellation de quatre garçons, identifiés comme leurs agresseurs. Placés en garde à vue, les auteurs de l'agression - deux majeurs et deux mineurs - auraient reconnu le caractère homophobe de leur acte. L'un d'eux ajoutant même qu'il « n'aime pas les Arabes ». Les deux adultes ont été placés à la maison d'arrêt de Valenciennes en attendant d'être jugés lundi après-midi. Les deux mineurs seront quant à eux convoqués devant le juge des enfants.
tG. A.
(*) Il s'agit de prénoms d'emprunt

jeudi 25 décembre 2008

Jacques Brassard
Le Quotidien(sagueney)
Il s'appelle Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al Hayatri. Ouf! C'est un imam montréalais. Un intégriste. Un fondamentaliste. Il a écrit un livre intitulé: «L'Islam ou l'intégrisme, à la lumière du Coran et de la Sounnah.»
Prenant connaissance de l'ouvrage, l'éditeur de Point de bascule, Marc Lebuis, a déposé, en avril dernier, une plainte contre l'imam pour propagande haineuse en vertu de l'article 13 de la Loi canadienne sur les droits de la personne. M. Lebuis alléguait en preuve que les écrits du gentil imam étaient haineux et méprisants envers les homosexuels, les mécréants (les non-musulmans), les femmes, les Juifs, les Québécois. Ça fait pas mal de monde!
Femme asservie
Les citations de l'ouvrage de l'islamiste sont on ne peut plus explicites. En voici quelques-unes tout imprégnées de haine et de mépris... Sur les homosexuels: ils méritent d'être «anéantis». En rasant le village gai, peut-être? Sur les mécréants les Chrétiens): «Ils vivent comme des bêtes», «ils sont pervers, adorent la perversité». Vraiment pas fréquentables! Sur la femme: «L'homme est plus complet dans son intellect et dans sa mémoire que la femme» Ou, encore: «La femme voilée est une lumière dans les ténèbres du 20e siècle». Femme asservie, femme lumineuse, que Françoise David se le tienne pour dit! Sur les Juifs: [Ils] répandent la corruption et le désordre sur laTerre. Sur la démocratie: «La liberté est un principe qui est étranger et contraire à l'Islam et, donc, par conséquent, faux». Sur cette base, essayez d'en arriver à des accommodements raisonnables! Et ce ne sont là que quelques échantillons...

Quelle fut la réponse de la Commission canadienne des droits de la personne à cette plainte? Rejetée! Pourquoi? Les passages du livre «ne semblent pas promouvoir la haine et le mépris». Donc, pas d'enquête. Le plaignant en tire la conclusion suivante (le Devoir, 17 décembre): «Si vous faites partie d'une minorité, vous pouvez en toute impunité tenir un discours haineux et méprisant envers la majorité.»
La remarque de M. Lebuis ne doit pas toutefois laisser entendre que toutes les minorités religieuses s'efforcent, à la fois, d'imposer leurs credos et leurs valeurs et d'établir leur domination sur la société dans laquelle elles s'incrustent. Car, s'il est vrai qu'il y a des intégristes dans toutes les religions c'est-à-dire des pratiquants rigoureux), il n'y a que les islamistes qui veulent soumettre tous les mécréants à la charia et qui adhèrent au devoir du Jihad (guerre sainte). Vous ne verrez pas des catholiques ou des juifs fondamentalistes porter des ceintures d'explosifs, recourir au terrorisme et massacrer des innocents au nom de leur foi. Seuls les islamistes tuent, torturent, et décapitent en guise d'hommage à leur dieu. Leur intégrisme est tout à fait spécifique et singulier, il nous faut bien le reconnaître
Monde : Le tourisme gay friendly en croissance pour 2009
25 décembre 2008 - Tag : Tourisme

L'année 2009 est à nos portes et les prédictions arrivent de toute part. La planète entière retient son souffle pour que le marasme économique ne dure pas des années. Plusieurs s'entendent à dire qu'une reprise économique est prévue pour 2011. Entre temps, si tel est le cas, deux longues années s'annoncent pour les consommateurs.

Malgré ce ralentissement économique planétaire, le domaine touristique gay friendly ne semble pas être effecteur d'une façon majeur comme dans d'autres secteurs qui vivent des moments difficiles.

Tout le monde s'entend à dire que pour 2009, la croissance du tourisme gay friendly continuera à fracasser des records. Les homosexuels ne sont pas près à plier sur des voyages dût à la crainte des consommateurs. On peut donc croire que 2009, sera encore une bonne année au niveau du tourisme LGBT mondial.

Pour se faire, plusieurs agences et tours opérateurs prévoient créé de nouveau produits offerts aux clients gays et lesbiennes afin de continuer dans leurs expéditions à travers le monde. On prévoit de nouveaux produits sur le marché touristique dès le début de l'année 2009 pour répondre dès maintenant aux besoins touristiques de cet été

L'aspect politique semble jouer un grand rôle pour la prochaine année au niveau touristique LGBT. Avec l'élection de Barack Obama à la tête du gouvernement américain, tous les rêves sont possibles. Le milieu gay friendly se réjouit du nouveau président et les espoirs renaisse aux pays. Malgré le fait que le président a beaucoup de pression sur les épaules, la communauté homosexuelle peut peut-être s'attendre à une évolution de la condition.

mercredi 24 décembre 2008

Londres : la fonctionnaire municipale refusant de célébrer des unions homosexuelles déboutée en appel

L'employée municipale londonienne qui avait obtenu dans un premier temps le droit de ne pas célébrer des unions homosexuelles qu'elles considèrent contraires à ses convictions religieuses a perdu lors d'une procédure en appel de la municipalité.

Le tribunal qui jugeait l'appel formé par la municipalité d'Islington contre l'une de ses employées a estimé que le Conseil municipal n'était coupable d'aucune discrimination religieuse à l'encontre de cette chrétienne qui refuse de célébrer des unions homosexuelles comme l'implique son poste de fonctionnaire dédié à l'enregistrement des mariages et partenariats civils.

En juillet dernier, un premier jugement avait reconnu à cette employée le droit de ne pas célébrer des unions homosexuelles et avait estimé que la procédure disciplinaire engagée par la municipalité à son encontre constituait une "discrimination" à l'emploi en raison de ses convictions religieuses.

Les associations LGBT avaient vu dans ce jugement "le droit de discriminer" dans la mesure où une fonctionnaire pouvait légalement refuser d'unir un couple homosexuel en faisant valoir l'objection de conscience.

Lillian Ladele demandait quant à elle à la justice de l'exempter de la célébration des cérémonies de partenariat civil.

L'organisation LGBT britannique Stonewall s'est réjouie de ce nouveau jugement. "Il était impensable que nous nous trouvions dans la situation où des personnes relevant du service public puisse choisir quels services elles délivrent sur la base de leurs convictions personnelles", a estimé Ben Summerskill, le directeur exécutif de Stonewall.

Mis en ligne le 24/12/08
source E-llico

mardi 23 décembre 2008



Nissan GT-R, voiture préférée des gays


Comme chaque année depuis 2007, la revue américaine Gaywheels dresse sa liste des autos préférées des gays. Vous aimez la Nissan GT-R? La Maserati Gran Turismo? La Mazda 6?
Ce sont les rédacteurs de GayWheels qui donnent chacun une petite liste de leurs autos préférées parmi toute celles apparues pendant l’année 2008. Pour le fondateur de la revue, sa préférence va à la toute nouvelle Mazda 6.
Pour Joe Tralongo l’éditeur en chef de la revue en revanche, c’est la Nissan GT-R qu’il préfère. La Nissan GT-R l’a séduit par son rapport prix performance imbattable et l’histoire de ce modèle mythique, qui date, faut-il le rappeler, de 1969.
Enfin, pour Joe Valcourt ( éditeur pour New York ) c’est le coup de foudre pour la nouvelle Passat CC. Les nominations complètes sont ICI, sur le site de Gaywheels.
Bref, pour ceux qui voyaient toujours les gays à travers le cliché du cabriolet rose bonbon avec jantes assorties, c’est raté.
On attend le classement pour les voitures préférées des gays en Europe, l’année dernière c’est la très glamour Fiat 500 qui arrivait en tête.
Voici la liste…
1/ VW Golf
2/ VW Eos
3/ Toyota Yaris
4/ Mazda MX-5
5/ Audi A3
6/ VW Jetta
7/ SAAB 9-3
8/ Dodge Caliber
9/ Volvo C30
10/ Mazda 3
Précisons tout de même qu’il s’agit d’un classement américain, ce qui explique la présence de voitures plutôt rares sous nos contrées, comme la VW Jetta.
Source :GOOGLE Actualité