mercredi 18 février 2009

États-Unis : La Floride vit des moments difficiles dans le domaine touristique gay friendly
18 février 2009 - Tag : Tourisme
À la suite des attentats terroristes sur 11 septembre 2001, les homosexuels furent les premiers à reprendre le plaisir de voyager et de monter à bord des avions, ce qui a sauvé le domaine du tourisme au sud de la Floride. Le fait que les homosexuels n'ont généralement pas d'enfants, leur permet de faire plus souvent des voyages que d'autres couples de la couche de la société.
On s'aperçoit que depuis le début de la récession mondiale, même les homosexuels commencent à réduire leurs déplacements gay friendly. Selon les dernières études, les gays et lesbiennes sont toujours aussi voyageurs, mais ils pensent de plus en plus à réduire la fréquence de leurs vacances. Certaines modifications dans leur budget font que leur vacance ne dure moins longtemps, que leur réservation dans les hôtels soit moins longue ou moins dispendieuse. On s'aperçoit également qu’homosexuels prennent des choix de « dernières minutes » sont maintenant dans leurs plans.
Les principales villes du sud de la Floride revivent des difficultés au niveau touristique gay friendly. Depuis plusieurs mois, les propriétaires d'établissements gay friendly s'aperçoivent que le taux d'occupation commence à diminuer. Les propriétaires craignent que si la crise s'étend durant plusieurs mois, que certains devront fermer leurs portes.
Les causes de la chute de la Floride gay friendly serait notamment dût par la concurrence des villes friendly des États-Unis telles que Las Vegas et San Fransisco. L'aspect économique mondial joue un grand rôle dans cette descendre de popularité de Fort Lauderdale, Miami Beach et Key West.
Scène gay des États-Unis :
Guide voyage gay des États-Unis

lundi 16 février 2009

59e Berlinale : le palmarès des Teddy Awards

Le Prix Teddy (Ourson) du meilleur film gay ou transgenre a été remis à "Raging sun, raging sky" du Mexicain Julian Hernandez lors de la Berlinale, le festival du cinéma de Berlin, vendredi soir dernier.
Le Prix du meilleur documentaire est allé à "Fig Trees" de John Greyson, celui du meilleur court métrage à "A Horse Is Not A Metaphor" de Barbara Hammer.
Les lecteurs du magazine LGBT berlinois Siegessäule ont quant à eux choisi "City of Borders" de Yun Suh.
Deux Teddy Award Special ont été décernés à John Hurt et Joe Dallesandro.
La cérémonie était retransmise par ARTE et les principaux moments sont disponible sur le site internet de la chaîne (plus7.arte.tv/fr).

Mis en ligne le 16/02/2009
Football : David Beckham traité de pédé par des supporters espagnols

David Beckham s'est fait traiter de "maricón" (pédé) par les supporters espagnols lors d'un match amical entre l'Angleterre et l'Espagne mercredi dernier.
L'incident s'est produit à la 78ème minute du match, qui se déroulait à Séville. Il a été rapporté à la fédération internationale de Foot (FIFA) et à la fédération britannique par l'association Gay Football Supporters Network qui parle d'action "inacceptable".

Mis en ligne le 16/02/2009


Strasbourg : rassemblement pour faire respecter les droits LGBT en Russie

Des militants LGBT russes étaient à Strasbourg en fin de semaine dernière pour dénoncer l'homophobie des autorités russes et la faiblesse des réactions de l'Union européenne alors qu'approche la Gay Pride 2009 qui risque, une fois encore, d'être interdite.


Un groupe d'une cinquantaine d'activistes LGBT français d'Europe de l'Est - dont certains avait fait 3.000 kilomètres - a appelé les institutions européennes à faire pression sur les autorités russes et bélarusses pour qu'elles respectent leur signature de la Convention des droits de l'Homme et permettent aux personnes LGBT de jouir de leurs droits légitimes au regard de cette convention.

Un rassemblement a eu lieu vendredi à Strasbourg devant le Conseil de l'Europe, l'instance chargée de surveiller la bonne application de la convention.
“La Cour européenne nous indique que nous allons devoir attendre six ans pour qu'elle se saisisse de la plainte que nous avons formé contre la Russie alors qu'un cas semblable concernant l'interdiction de la Gay Pride de Varsovie n'avait demandé que 18 mois; c'est inacceptable !", a rappelé Nikolai Alekseev, organisateur des la Gay Pride interdite de Moscou.

La Gay Pride de Moscou - qui se déroule cette année le même jour que le concours Eurovision de la chanson - risque fort d'être, une fois encore, interdite.

Depuis mai 2006, les autorités russes interdisent systématiquement la Gay Pride de Moscou. Les tentatives de rassemblement ont été matraqués par des nationalistes et religieux en 2006 et 2007 sous l'oeil indifférent des forces de l'ordre russes et l'édition 2008 a été interdite par un jeu de procédures administratives et judiciaires.

Photos : GayRussia.Ru
Mis en ligne le 16/02/2009
Crise au sein de l'Eglise autrichienne : l'évêque homophobe de Linz demande l'annulation de sa nomination

L'évêque autrichien ultra-conservateur, nommé récemment par Benoît XVI à Linz, a demandé au Vatican l'annulation de sa nomination pour surmonter la crise que traverse l'Eglise du pays après ses déclarations homophobes.

"A la lumière des lourdes critiques, j'ai décidé (...) après consultation de l'évêque de demander au Saint-Père de révoquer ma nomination comme évêque auxiliaire de Linz", a déclaré le prélat Gerhard Maria Wagner dans un communiqué. Le Vatican a accepté cette requête.

La nomination par le pape de Gerhard Maria Wagner il y a deux semaines, alors que son nom ne figurait même pas sur la liste des candidats possibles soumise à Benoît XVI par l'Eglise autrichienne, avait provoqué des protestations en Autriche jusqu'au sein de l'Eglise.

Le prélat est connu pour ses propos provoquants. Il a déclaré que l'homosexualité était une maladie qu'il fallait guérir, que la série de romans sur Harry Potter relevait du "satanisme" et que des catastrophes naturelles comme le tsunami de 2004 en Asie ou le cyclone Katrina de 2005 aux Etats-Unis --où cinq cliniques pratiquant l'avortement ont été détruites-- étaient des punitions divines.

La majorité des dignitaires religieux de la région nord de l'Autriche, dont Linz est la capitale, étaient contre la nomination de Gerhard Maria Wagner et avaient même menacé d'organiser une sorte de référendum pour l'empêcher d'occuper le poste d'évêque auxiliaire.

Cette affaire intervient alors que la décision de Benoît XVI de lever l'excommunication de quatre évêques intégristes, parmi eux le négationniste Richard Williamson, a déjà provoqué une vive polémique et semé le doute sur l'orientation que le pape veut donner à l'Eglise catholique du XXIe siècle.

Comme en Allemagne, ces décisions du pape ont provoqué une vague de demandes officielles de citoyens d'être rayés des registres de l'Eglise, selon le clergé local.

Mis en ligne le 16/02/2009

dimanche 15 février 2009

L'actualité
Quelle fête de la Saint Valentin pour les couples binationaux ?
communiqué de presse Collectif contre l’homophobie Montpellier - 13/2/2009
Ce samedi 14 février 2009, des millions d’amoureux(ses) fêteront la Saint Valentin dans la tranquillité et la sérénité !
Nous voulons saisir cette occasion pour évoquer la situation de nombreux couples binationaux (l’un-e de nationalité française, l’autre de nationalité étrangère) qui n’auront pas cette chance.
En effet dans certains de ces couples, le(la) conjoint(e) étranger(ère) est sans-papier !
Depuis 10 ans, nous avons accueilli et accompagné nombre de ces couples binationaux de gays et lesbiennes confrontés à des lois sur l’immigration de plus en plus restrictives.
Certains de ces couples vivent en union libre, d’autres ont même conclu un PACS mais cela ne suffit pas toujours pour que l’administration leur délivre le précieux titre de séjour.
Certaines préfectures demandent aux couples pacsés de prouver la réalité de leur union sur le plan matériel et sentimental, il leur est demandé de justifier d’une période probatoire d’une année de vie commune.
D’autres préfectures ignorent tout simplement l’existence d’un PACS enregistré et refusent de lui connaître des effets juridiques, comme le droit à bénéficier d’un titre de séjour permettant de mener une vie conjugale.
Si l’honnêteté intellectuelle nous oblige à indiquer que la Préfecture de l’Hérault prend en compte le PACS dans l’instruction des dossiers des personnes concernées, il n’en est pas de même dans de nombreuses autres préfectures françaises.
A l’occasion de la Saint Valentin 2009, nous voulons témoigner pour tous ces couples que l’acharnement politique et administratif plonge dans le stress et le désarroi. Nous voulons insister sur l’insoutenable attente d’un rendez-vous ou d’une réponse ; cette pénible attente s’apparente à du harcèlement moral et psychologique, indigne du prétendu pays des droits de l’Homme.
A l’occasion de la Saint Valentin 2009, nous revendiquons pour tous les couples binationaux, homos et hétéros, le droit à l’amour qui passe nécessairement par le droit au séjour !
C’est le message symbolique et politique que nous délivrerons par notre présence le samedi 14 février 2009 à 18h devant l’Opéra de Montpellier (Place de la Comédie) en nous associant à la 3éme édition du Kiss’in organisé par la Lesbian & Gay Pride Montpellier.
Hussein BOURGI

samedi 14 février 2009


Rassemblement d'homosexuels chinois pour la Saint-Valentin
Par Reuters, publié le 14/02/2009
PEKIN - Des lesbiennes et des gays ont organisé un rassemblement samedi à Pékin, à l'occasion de la Saint-Valentin, dans l'espoir de faire accepter les unions homosexuelles par une société encore conservatrice.
Une trentaine de personnes se sont réunies dans une rue proche de la place Tiananmen, se prêtant à une mascarade de photos de mariage. Elles ont suscité des mouvements de surprise, des sourires et quelques regards réprobateurs des passants, mais la police n'est pas intervenue.
Les organisateurs ont déclaré que des manifestations similaires avaient eu lieu dans trois autres villes.
Leur but était de se faire mieux accepter dans un pays qui a longtemps réprouvé les manifestations extérieures de sexualité.
Les militants distribuaient des fleurs et un tract rose en faveur du mariage homosexuel, interdit en Chine.
"Beaucoup de gens autour de moi ne voient pas la communauté gay, ils ne sont même pas au courant de notre existence. Ils pensent que nous sommes très aguichants et étranges", explique une participante, une étudiante qui se fait appeler Dana.
"Grâce à la manifestation d'aujourd'hui, je veux dire à tout le monde que nous sommes nombreux autour d'eux, que simplement ils ne nous voient pas, et que nous sommes comme tout le monde".
Zhang Yi, l'un des hommes à avoir posé pour les photos de mariage, explique que c'est une occasion pour chacun d'entrer en contact avec des homosexuels et de les comprendre. "Mais il faut du temps pour tout", note-t-il.
Cheng Xiaojiao, une étudiante de 19 ans, observe la manifestation et la juge courageuse. "Cela ne pose pas problème. J'ai déjà beaucoup d'amis et de connaissances comme eux. Il ne faut pas les juger, chacun a sa propre manière de vivre", tranche-t-elle.
Mais Jia Junfeng, un juriste, déclare que, "personnellement", il n'est "pas favorable à ce genre de mariage" qui va, selon lui "à l'encontre de la moralité chinoise".
Maxim Duncan, version française Nicole Dupont
source:GOOGLE Actualités
L'Europe réaffirme le droit d'asile pour les homos persécutés

La Commission européenne considère que la persécution en raison de l'orientation sexuelle est un motif légitime justifiant une demande d'asile. Elle a réaffirmé ce principe en réponse à la question d'un eurodéputé, alors que les cas de rejets de demandes émanant d'homosexuels en danger se multiplient un peu partout dans les pays de l'Union européenne.

La question de la légitimité du droit d'asile était soulevée par le rejet initial par Chypre d'une demande émanant d'un demandeur homosexuel iranien, requête reconsidérée favorablement ultérieurement.

La Commission a confirmé "une obligation pour les Etas membres à garantir un statut de réfugié aux personnes qui sont l'objet d'une crainte bien fondée de persécution en raison de leur appartenance à un groupe social particulier, y compris un groupe ayant comme caractéristique l'orientation sexuelle".

Les cas de demande d'asile liés à la persécution dont sont victimes homosexuels, lesbiennes et transsexuels se sont multipliés ces derniers mois un peu partout dans les pays de l'Union et n'ont pas trouvé de réponse systématiquement favorable.

Bien souvent les demandes isolées de personnes LGBT réfugiées ont été initialement rejetées, même quand les ressortissants émanaient de pays où l'homosexualité est officiellement réprimée.

Dans la plupart des cas, il a fallu la mobilisation des organisations LGBT et de défense des droits de l'Homme pour que les dossiers soient pris en compte sérieusement par les autorités d'immigration et évoluent favorablement.

En France, le cas de Saad a fait ces jours-ci l'objet d'une sérieuse mobilisation avant que le jeune homme menacé d'expulsion soit libéré du centre de rétention administrative où il se trouvait depuis deux semaines.

On a appris hier que Pegah Emambakhs, une lesbienne iranienne de 42 ans qui sollicite l’asile politique au Royaume-Uni après que sa compagne ait été arrêtée, torturée et condamnée à mort par lapidation, va enfin obtenir le statut de réfugiée après trois ans de combat.

Les Etats membres de l'Union européenne, malgré un discours officiel qui prend en compte les cas de persécution en raison de l'orientation sexuelle, ont tendance à rejeter de plus en plus fréquemment les demandes d'asile.
Seuls les demandeurs qui parviennent à faire prendre en compte leur cas par les associations obtiennent gain de cause. Cet état de fait crée une véritable distorsion dans le traitement des dossiers qui ne garantit pas l'égalité devant le droit d'asile contrairement aux principes édictés par l'Union.

Mis en ligne le 14/02/2009

Homophobie : la Ville de Nancy va poser une nouvelle stèle en mémoire de Jean-Pierre Humblot

La stèle en hommage à Jean-Pierre Humblot, un homosexuel nancéen victime d’un crime homophobe le 1er août 2003, va être remplacée par un nouvel ouvrage après les dégradations dont elle a été victimes à plusieurs reprises.

Mercredi dernier, le quotidien lorrain L’Est Républicain annonçait dans ses colonnes que la stèle en hommage à Jean-Pierre Humblot, un homosexuel nancéen victime d'un crime homophobe le 1er août 2003, avait disparu.

Il n'en est rien et la Ville de Nancy a démenti cette information et annoncé, au contraire que l'ouvrage commémoratif allait être remplacé par une nouvelle stèle.

La stèle installée en 2005, sur le lieu où Jean-Pierre Humblot a été supplicié avant de trouver la mort et qui mentionne le caractère homophobe de sa disparition, a été victime d'actes de vandalisme à deux reprises.

Le dégradations qu’elle a subi ont été effacées à chaque fois et la plaque gravée a été changée dans les plus brefs délais par les services de la Ville. Et les élus de la municipalité ont affirmé, à chaque fois, leur détermination à lutter contre tous les actes homophobes en même temps qu'ils déposaient plainte auprès du procureur.

L'adjointe au Maire en charge des droits de l’Homme, de l’intégration et de la lutte contre les discriminations, Lucienne Redercher, a réuni l’ensemble des partenaires associatifs le 29 janvier dernier pour leur proposer la pose d’une nouvelle stèle en granite en lieu et place de la stèle en bois actuelle. Une idée acceptée par les associations et qui fera l'objet d'une pose officielle le 17 mai 2009, Journée internationale de lutte contre l’Homophobie.

Mis en ligne le 14/02/2009
Boston : un officier de police met une escorte de motards à la disposition de porn stars

Un officier de police de Boston a mis une escorte de motards à la disposition de Aiden et Jordan Jaric, deux porn stars du studio Falcon, pour les accompagner de l’aéroport à la boîte où ils se produisaient pour un strip-tease.
L’officier s’est fait remonter les bretelles par sa hiérarchie et les médias américains font des gorges chaudes de l'affaire.

TF1 : un transsexuel pour remplacer L'Ile de la Tentation ?

TF1 a annoncé officiellement l'arrêt de son programme de télé-réalité "L'Ile de la tentation".
Mais le programme de remplacement pourrait ne pas être moins trash que l'émission supprimée. En effet, selon le site de Voici, TF1 pourrait adapter un autre programme de télé-réalité américain, dont le concept consiste pour une brochette d’hommes à tenter de séduire une célibataire belle et sexy qui révèlera au final qu'elle est transsexuelle.
surprise!!!

Mis en ligne le 13/02/2009

jeudi 12 février 2009

Un homosexuel mort roué de coups découvert dans le Vaucluse

Une information judiciaire a été ouverte mercredi après-midi après la découverte dimanche soir d'un homosexuel sexagénaire mort depuis plusieurs jours dans sa maison de Robion, a indiqué la procureure de la République d'Avignon.

Les chefs retenus sont "vol en réunion", "destruction par incendie" et "meurtre aggravé" qui est passible de la perpétuité, a précisé lors d'un point presse Catherine Champrenault, procureur de la République d'Avignon.

L'homme, un photographe à la retraite originaire de Savoie âgé de 67 ans et "homosexuel notoire" selon la procureure, a été agressé "lorsqu'il rentrait de ses courses jeudi soir".

"On ne sait pas exactement de quoi il est mort. Cela peut être du fait de la multiplicité des coups portés, notamment au visage, soit d'une asphyxie, soit les deux", a expliqué la magistrate en précisant qu'il avait été "retrouvé à son domicile, près de son lit carbonisé", dans sa maison située dans un quartier résidentiel de Robion, dans le Luberon.

Il avait "une fracture du nez, des contusions, une côte cassée", selon la même source qui a ajouté qu'il avait été "victime de sévices, d'une maltraitance qui a duré".

"Son corps a été perforé au niveau des cuisses, avec visiblement une pointe de sécateurs", a détaillé Catherine Champrenault.

"La thèse du crime sexuel est écartée, l'autopsie n'ayant relevé aucune violence sexuelle et son corps ayant été retrouvé tout habillé". A l'heure actuelle, "nous n'avons aucun élément pour retenir un crime homophobe", a-t-elle encore précisé.

Selon la magistrate, "les blessures montrent que les agresseurs étaient au moins deux" et ils auraient notamment volé un portable et un chéquier.

Ils ont mis le feu "soit pour détruire des preuves soit pour achever leur victime", a-t-elle ajouté.

"Il y a différentes pistes, on ne peut pas exclure la thèse du cambriolage qui tourne mal, on ne peut pas exclure des violences liées à des connaissances, un règlement de compte, une extorsion de fonds", a énuméré la magistrate.

L'enquête a été confiée aux gendarmes
Portugal : le Premier ministre s'engage à défendre le mariage gay s'il est réélu à l'automne

Le Premier ministre portugais José Socrates, qui s'est engagé à défendre le mariage homosexuel s'il est réélu à l'automne, a estimé mercredi que cette mesure ferait le "bonheur" d'une minorité, et donc de la société dans son ensemble.

"Je pense que si nous rendons les gens plus heureux, même s'il s'agit d'une minorité, nous serons tous plus heureux", a déclaré José Socrates à l'issue d'un débat parlementaire.

"Vu que certains pays ont déjà franchi ce pas, je ne vois aucune raison pour que nous ne le fassions pas ici", a-t-il souligné, arguant que "lorsqu'on met fin à une discrimination, c'est toute la société qui est meilleure, pas seulement ceux font l'objet de cette discrimination".

"Je ne ressens aucune fierté vis-à-vis de la façon dont les sociétés européenne et nord-américaine ont traité les homosexuels pendant des décennies", a ajouté le Premier ministre et secrétaire général du Parti socialiste (PS).

Candidat à sa réélection lors du congrès du PS qui se déroulera à la fin du mois, José Socrates s'est engagé à autoriser le mariage homosexuel - mais pas l'adoption par des couples de même sexe - dans la motion politique qu'il défendra en vue des prochaines élections législatives.

Mardi, l'Eglise catholique était montée au créneau pour avertir que le mariage homosexuel allait "diviser les Portugais", selon les mots du porte-parole de la Conférence épiscopale.

Le Parlement portugais avait rejeté en octobre deux propositions de lois autorisant le mariage homosexuel, avec les voix de la droite et de la majorité socialiste, selon laquelle le débat n'était "pas encore mûr" dans la société portugaise.

Disant manquer alors de "légitimité", José Socrates a expliqué mercredi qu'il avait décidé de rouvrir ce débat maintenant "car il va y avoir des élections et les gens ont le droit de savoir ce que vont faire les partis".

Mis en ligne le 12/02/2009
People : Quentin dans un court-métrage contre l'homophobie

L'ancien Star Academicien Quentin prête son image à la lutte contre l’homophobie.
Le jeune chanteur a tourné un mini film où il interprète un garçon de café homosexuel efféminé dans un court-métrage réalisé par Pierre Cherrier et Laurent Richier et dont le propos est de dénoncer l'homophobie.

Mis en ligne le 12/02/2009
Canada : Succès pour la WinterPride, une gay pride sportive
12 février 2009 - Tag : Gay Pride
L'une des rares Gay Pride qui se tiennent au coeur de l'hiver au monde vient de se terminer. La WinterPride qui a lieu à Whistler au Canada, vient de terminer sa semaine Whistler Gay Ski Week qui a été coroner de succès.
Ce moment unique a pour bout de démontrer l'amour qu'ont les homosexuels aux sports d'hiver et le plein air. La WinterPride de Whistler fêtait son 17e anniversaire.
Malgré l'incertitude économique que sévit la région touristique, 3 000 gays et lesbiennes sont venus pour participer aux différentes activités sportives tout au long de la semaine. Les organisateurs se disent satisfaits de l'événement et pense déjà à la prochaine édition qui se tiendra l'année prochaine



Inde (People)
Le prince gay Mavendra Singh Gohil mieux accepté par la société indienne

Le prince Mavendra Singh Gohil, en devenant le «poster boy» du mouvement gay en Inde, essuyait le rejet de ses anciens sujets depuis 2006, année de son coming-out. Mais les mentalités semblent s'ouvrir peu à peu. Les habitants de la petite ville de Rajpipla, dans l'État du Gujarat, où Mavendra Singh Gohil habite toujours le palais royal, sont venus en nombre témoigner de leur respect lors d'une réception récemment donnée par le prince en l'honneur de son aïeul maharadjah. «Il a une vision pour Rajpipla, c'est ce qui compte. Il faut du courage pour déclarer son statut de gay et s'opposer à sa famille, surtout lorsque vous venez d'une lignée royale» déclarait au Times of India un commerçant présent à la réception.

Il faut dire que le prince ne ménage pas ses efforts pour redorer son blason: médiateur auprès de la population locale, promoteur de l'agriculture bio, et même prof de yoga pour les jeunes. Mais dans une Inde toujours très intolérante sur les questions gays (lire article du 5 février), où l'homosexualité reste un crime au regard de la loi, certains estiment que ce retour en grâce est surtout dû à la célébrité grandissante du prince.

Récemment invité dans le talk show d'Oprah Winfrey, Gohil a aussi participé à une émission de télé-réalité en Angleterre Undercover Princes (princes clandestins), en cours de diffusion sur BBC Three. Le concept : trois princes étrangers essayent de trouver l'amour à Brighton sous couvert d'anonymat. D'après la chaîne, au moins un des souverains aurait rencontré sa moitié…

Photo: DR.
source tetu.com/google actualités

par Sarah Collin

mercredi 11 février 2009

Menace d'expulsion d'un homosexuel égyptien : Saad libéré du centre de rétention administrative

Ce n'est pas une victoire, mais c'est un soulagement : Saad, l'homosexuel égyptien menacé d'expulsion par la France, a été libéré du centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot où il se trouvait depuis le 29 janvier suite à son arrestation.

Saad a été libéré du Mesnil-Amelot ce mercredi 11 février en fin de matinée pour raisons de santé par le Prefet de Police, sur avis médical du Centre de Rétention Administrative (CRA). Le jeune homme avait entamé une grève de la faim depuis 3 jours.

Selon l'Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et transsexuelles à l'immigration et au séjour (Ardhis) et le Réseau éducation sans frontières (RESF), son maintien en rétention présentait "des risques gravissimes d'atteinte à son intégrité psychique et physique".
"Il a un besoin urgent de protection et de soins ici en France. Le renvoyer en Egypte est l'exposer une déchéance et une mort certaines", affirment les associations.

"La lutte pour sa régularisation continue", précisent les associations qui ont engagé une mobilisation contre l'expulsion de ce jeune demandeur d'asile homosexuel en raison des risques qu'il encourt dans son pays eu égard à son orientation sexuelle.

Saad a déposé un recours devant la Cour Nationale du Droit d'Asile (CNDA) début janvier 2009 et attend sa convocation devant la Cour depuis cette date.

Il risque à tout moment l'expulsion malgré l'appel formé par son avocat devant la Cour administrative d'appel de Paris.

Une demande de régularisation pour soins, soutenue par le corps hospitalier, n'a pas abouti.

Persécuté par sa famille en Egypte qui lui a fait subir d'importantes mutilations en raison de son homosexualité, Saad demande le statut de réfugié à la France.

Une lettre de soutien, en ligne sur le site de RESF, est disponible pour soutenir Saad :

www.educationsansfrontieres.org/?article17820

Mis en ligne le 11/02/2009
mercredi 11 février 2009
En Iran, 30 ans après la création de la République islamique, les gays et les lesbiennes risquent toujours la peine de mort
Trente ans après sa création, la République islamique d'Iran est un des pays où la situation des droits humains est la plus terrible: droits fondamentaux bafoués, exécutions capitales en grand nombre, vagues d'arrestations d'opposants. L'Iran est aussi un des nombreux pays où l'homosexualité reste interdite et est même passible de la peine de mort.
Appliquant la loi de façon la plus stricte, la République islamique d'Iran condamne toute forme de relation sexuelle en dehors du mariage hétérosexuel. Pour les gays et les lesbiennes, les articles 108 à 140 du code pénal iranien abordent en détail l'homosexualité et les peines encourues. La sodomie est un crime pour lequel les deux partenaires sont punis de la peine de mort. Le sexe entre femmes est lui aussi un crime puni de 100 coups de fouet, mais si la même personne est condamnée plusieurs fois, la peine peut aller jusqu'à la mort.
À plusieurs reprises ces dernières années, l'International Gay and Lesbian Human Rights Commission (IGLHCR) s'est faite l'écho des persécutions dont sont victimes les minorités sexuelles en Iran.
En 2005, deux adolescents sont pendus pour leur orientation sexuelle supposée dans la ville de Gorgan, au nord du pays. Depuis, les appels à la clémence semblent avoir été vains, et l'Iran reste un des pays où les exécutions capitales sont fréquentes.
Pourtant, ce berceau de la civilisation a connu des périodes où l'amour homosexuel était célébré par les plus grands poètes. Et le thème de l'homosexualité traverse souvent la littérature persane. Mais le sujet est tabou. En 2002, la Justice iranienne avait ordonné le retrait de tous les exemplaires du livre Chahed-Bazi ("Jeu de témoin"), parce qu'il traite d'homosexualité. Chahed-Bazi évoque l'origine de l'homosexualité masculine dans la littérature iranienne et notamment parmi les grands noms de la poésie persane. Les milieux conservateurs et religieux avaient vivement réagi à sa publication, autorisée cependant par le ministère de la Culture et de l'Orientation islamique, et demandé à la justice de retirer tous ses exemplaires.
En 2007, à la tribune de la prestigieuse Université de Columbia, à New York, à une question portant sur les droits des homosexuels, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a nié l'existence d'homosexuels en Iran en déclarant: "Nous n'avons pas d'homosexuels en Iran comme dans vos pays. En Iran, nous n'avons pas ce phénomène et je ne sais qui vous a dit que nous l'avions" (voir la vidéo ci-dessus).
Pas d'homosexuels en Iran? En tout cas, la République islamique met toute la vigueur de la loi à les faire disparaître. Mais les blogs et Internet montrent au contraire une communauté qui résiste. Régulièrement, en Europe et ailleurs, les associations LGBT se mobilisent mais les politiques restent très frileux sur cette question. Et l'appel lancé par l'Europe à la tribune de l'Onu (lire notre article) en décembre dernier n'a été signé "que" par 66 pays sur les 192 représentés aux Nations Unies. Face à eux, 60 pays ont pour leur part signé un contre-texte proposé par l’Organisation de la Conférence Islamique. Ils ne souhaitent pas voir l’homosexualité dépénalisée, et font une fois encore l’amalgame homosexualité/pédophilie. L’homosexualité est encore punie dans 77 pays.
Dans sept d’entre eux, les homosexuels risquent toujours la peine de mort: l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, l’Iran, la Mauritanie, le Nigeria, le Soudan et le Yémen.
Christophe Martet
Les informations sur l'Iran et les droits des gays sur le site de l'IGLHCR (en anglais).
Publié à 1:16 PM dans Société

Italie (People)
Le danseur Roberto Bolle dément avoir fait son coming-out
Le danseur étoile Roberto Bolle, immense star en Italie, dément d'avoir parlé de son homosexualité dans le magazine Numéro Homme. L'interview, accordée fin 2008, mais reprise par les médias italiens seulement ces jours-ci, a provoqué la réaction courroucée de l'étoile de la Scala de Milan.

«Je suis vraiment navré de cette polémique, affirme Roberto Bolle . En fait, ma déclaration concernant l'homosexualité a été complètement altérée, probablement aussi en raison de ma connaissance imparfaite de la langue française.»

Pourtant la fameuse interview, dans le numéro automne/hiver 2008 de Numéro Homme que s'est procuré Têtu, ne laissait guère de place à la confusion. «Assumez-vous pleinement votre homosexualité?» lui demandait le journaliste. «Le catholicisme est encore largement répandu et pratiqué en Italie. Ce n'est pas quelque chose que je crie sous les toits.»

«Envisagez-vous d'avoir des enfants?» «Oui», répondait encore Roberto Bolle. «Adoption ou insémination artificielle?» «Adoption, plutôt.» «Êtes-vous pour le mariage homosexuel?» demandait enfin le journaliste. «Le mariage évoque pour moi une institution intrinsèquement hétérosexuelle. Sans doute y a-t-il d'autres modèles pour les unions entre les personnes du même sexe. Ce qui est sûr, c'est que je suis pour l'égalité des droits.»

«D'habitude je n'accorde jamais de déclarations sur ma sexualité et sur la sexualité des autres, et je ne pense pas que cela fasse partie des devoirs sociaux des artistes et des personnages publiques, lit-on aujourd'hui, dans son démenti officiel. Ma sympathie et mon respect pour les homosexuels demeurent intacte. Ce que j'ai déclaré au journaliste était un argument général et pas personnel. Je suis toujours étonné de constater comment tous les ragots voyagent plus vite que les nouvelles concernant la culture et l'art qui, au contraire, sont les seuls sujets dont j'aime parler et dont je suis porte parole.»

par Fausto Furio Colombo
Suite à l’article " Cameroun: Fête de la Jeunesse ou fête des illusions perdues?" publié sur le site Camer.be, un lecteur qui a été touché par le texte dans son fond a souhaité réagir afin d'apporter des précisions sur les points évoqués par notre journaliste. Il s'appelle David Auerbach Chiffrin et est le président du Mouvement civique pour l’action & la réflexion sur les questions noires, métisses & LGBT (lesbiennes, gaies, bi & trans)en en France ultramarine & hexagonale. Lisez plutôt
"Chers Frères & Soeurs, vous publiez ce jour un article de Monsieur Hugues Seumo, intitulé : «Cameroun : Fête de la Jeunesse ou fête des illusions perdues ?». Nous avons souhaité vous faire partager quelques réflexions venues à la lecture de cet article. En particulier, vous écrivez :
"Au Cameroun, dans un environnement de pauvreté, les jeunes filles ont tendance à avoir des rapports avec plusieurs hommes pour gagner de l'argent ou alors à se lancer dans la prostitution. Les jeunes hommes, surtout les enfants de la rue, finissent aussi par accepter les avances des homosexuels pour les mêmes raisons, et la même fin pour le bonheur du virus du SIDA."
Nous partageons évidemment votre souci de lutter contre toutes les contaminations au VIH/sida. Nous voudrions simplement souligner que l’appât du gain n’est pas forcément le seul facteur de la prostitution en général et de la prostitution masculine homosexuelle en particulier (vous omettez d’ailleurs d’envisager le cas de la prostitution masculine hétérosexuelle). Dans un contexte où l’homosexualité fait l’objet d’une persécution sociale et légale qui conduit à la prison ou à la mort, alors que la prostitution est une pratique certes honteuse mais finalement relativement admise, davantage en tout cas, la prostitution peut devenir la façade (par ailleurs rémunératrice) que des personnes ayant des relations sexuelles avec d’autres personnes de leur sexe donnent à ces relations.
Dans tous les cas, le tabou qui pèse sur ces relations gêne considérablement la diffusion des moyens de prévention du VIH/sida : un jeune homme qui aura honte ou peur de rechercher deux préservatifs et deux doses de gel (ou un préservatif et une dose de gel) risque de préférer faire sans... avec le risque de recevoir ou de transmettre le VIH/sida.
Nous souhaitions vous soumettre ces remarques et vous prions, Chers Frères & Soeurs, d’agréer l’expression de nos sentiments les plus fraternels."
Pour Tjenbé .
Mouvement civique pour l’action & la réflexion sur les questions noires, métisses & LGBT (lesbiennes, gaies, bi & trans)
Le président, David Auerbach Chiffrin

mardi 10 février 2009

Droit d'asile : mobilisation contre contre l'expulsion d'un homosexuel égyptien

Plusieurs organisations LGBT, associées au Réseau éducation sans frontières, se mobilisent contre l'expulsion d'un jeune demandeur d'asile homosexuel égyptien.

L'Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et transsexuelles à l'immigration et au séjour (Ardhis), le Réseau éducation sans frontières (RESF) et l'association de Noirs et métis LGBT Tjenbé Rèd se mobilisent contre l'expulsion de Saad, demandeur d'asile homosexuel égyptien en raison des risques qu'il encourt dans son pays eu égard à son orientation sexuelle.

Saad a déposé un recours devant la Cour Nationale du Droit d'Asile (CNDA) début janvier 2009 et attend sa convocation devant la Cour depuis cette date.
Arrêté à Paris, puis placé en rétention depuis le 29 janvier, il risque à tout moment l'expulsion malgré l'appel formé par son avocat devant la Cour administrative d'appel de Paris.

Présenté comme "fragile psychiquement" par les personnes qui le soutiennent, Saad a déjà fait plusieurs tentatives de suicide et a été hospitalisé en psychiatrie à l'hôpital Tenon à Paris.
Mutilé en Egypte, suite une intervention chirurgicale effectuée de force par son père pour "réparer son corps", il en garde de graves séquelles invalidantes qui non seulement le font souffrir mais aussi à tout moment peuvent mettre en jeu son pronostic vital, faute d'intervention adaptée en urgence, et que les nombreuses interventions chirurgicales subies ici n'ont pu réparer.
Une demande de régularisation pour soins, soutenue par le corps hospitalier, n'a pas abouti.

Saad a fui l'Egypte alors qu'il ne lui restait qu'une année à terminer à l'Université d'Alexandrie pour devenir médecin, croyant que "l'Europe protégeait les homosexuels".
Bilingue arabe-anglais, éduqué, parlant parfaitement français, Saad espérait pouvoir se reconstruire en France.

Selon l'Ardhis et RESF, son maintien en rétention présente "des risques gravissimes d'atteinte à son intégrité psychique et physique".
"Il a un besoin urgent de protection et de soins ici en France. Le renvoyer en Egypte est l'exposer une déchéance et une mort certaines", affirment les associations.

Depuis deux jours, Saad retenu au Mesnil-Amelot en Seine-et-Marne, a entamé une grève de la faim. "Je ne veux pas juste être libéré et que mon calvaire continue comme avant, livré à nouveau à une condition de sans droit. Cette fois, je veux être protégé et pouvoir vivre dignement", réclame le réfugié."

L'Ardhis, RESF et Tjenbé Rèd appellent à sa "libération immédiate" et à sa "régularisation".
Une lettre de soutien, en ligne sur le site de RESF, est disponible pour soutenir Saad :

www.educationsansfrontieres.org/?article17820

États-Unis : Un nouveau logo gay friendly pour Southwest Airlines
10 février 2009 - Tag : Tourisme
La compagnie Southwest Airlines lance son portail gay friendly de son site internet. De plus, en ouvrant ce nouvel espace web pour les gays et lesbiennes, Southwest Airlines a ajusté son logo pour l'événement. Plus gay friendly et plus près de la communauté LGBT.
En fessant ça, Southwest Airlines se donne comme mission d'offrir de nouveau services pour la communauté gay et lesbienne et de nouvelles destinations loisirs.
Southwest Airlines cherchera également à ouvrir ces opportunistes d'affaires se rendant jusqu'à offrir aux gays et lesbiennes, des croisières très friendly d'ici à la fin de la présente année.
Vie gay aux États-Unis:
Doubé Binty : Les Africains peuvent-ils rendre la justice selon leurs propres valeurs ?
lundi 9 février 2009
es évêques africains de l'église anglicane ont donné le ton il y a quelques temps en faisant savoir aux prélats anglicans d'Europe et d'Amérique leur opposition à la nomination d'un évêque homosexuel dans l'Eglise anglicane des Etats-Unis. Plus récemment encore, ils ont marqué leur désaccord avec l'archevêque de Canterbury qui voulait faire admettre comme chose normale et naturelle qu'il y ait des évêques et des prêtres homosexuels au sein de l'Eglise anglicane. Quoique l'archevêque de Canterbury soit le chef officieux de l'Eglise anglicane, les évêques africains de cette église non seulement se sont abstenus, et c'est là un euphémisme, de faire le déplacement en Grande-Bretagne pour le synode devant débattre de ce sujet dont ils contestent le fondement, mais encore et surtout, ils ont menacé de se séparer des Eglises anglicanes d'Europe, d'Amérique et d'ailleurs, si les homosexuels devaient tenir le haut du pavé dans l'Eglise anglicane.

Les évêques africains de l'Eglise anglicane ont tenu à préciser sans équivoque qu'ils n'avaient pas besoin de l'aide de l'Occident pour distinguer le bien du mal. A la réflexion des Occidentaux qui laissent entendre :

-que c'est être progressiste que d'admettre que l'homosexualité est un comportement sexuel normal qu'il faut accepter voire encourager,

-que la bible qui ne ferait que condamner IMPLICITEMENT l'homosexualité, a été écrite à une époque qui n'a pas pris en compte l'évolution des sociétés et des mœurs, les évêques anglicans africains se demandent où se trouve le progrès dans un comportement qui ravale l'homme en dessous de l'animal.

Par ailleurs, la Bible, loin de condamner implicitement l'homosexualité, la condamne de façon très EXPLICITE et sans équivoque.

En effet, dans Lévitique XVIII 22, il est écrit formellement : ''Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination''.

Et au chapitre XX 13, la Bible précise: ''si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux''.

Il n'y a donc pas lieu de se livrer à une interprétation fantaisiste et fallacieuse de textes qui ne présentent aucune ambiguïté.

Faut-il rappeler en outre que la Bible est un menu et non une carte où le croyant ne choisit que ce qui lui convient ?

On ne peut donc pas se dire chrétien et prélat par-dessus le marché et se permettre de faire l'impasse sur des règles claires contenues dans les Saintes Ecritures. Sans aller jusqu'à faire exécuter les homosexuels, les évêques anglicans africains font savoir qu'en Afrique, l'homosexuel est un malade qu'on soigne. Quant à l'évolution de la société et des mœurs, il y a lieu de se demander de quelle évolution il s'agit. Peut-on, dans le cas d'espèce, faire état d'une évolution positive de la société et de ses mœurs en matière sexuelle notamment. Il est à craindre en effet que cette fameuse évolution ne mette l'homme en dessous de l'animal qui, quoique agissant instinctivement, ne se trompe pas de partenaire et de sexe pour son accouplement. Il s'agit là cependant d'une position religieuse que les non croyants et les partisans d'une certaine laïcité épidermique pourraient être en droit de rejeter. Au plan civil et laïc, la justice sénégalaise vient récemment de rendre un verdict qui a mis l'Occident en émoi : 9 sénégalais homosexuels ont été condamnés à huit ans de prison ferme pour avoir eu des relations sexuelles CONTRE NATURE. Aussitôt, levée de bouclier et branle-bas de combat en Occident, créateur des droits qui conviennent forcément à toute l'humanité puisque venant de l'Occident. Certaines ONG et organisations dites de défense des droits de l'homme ont immédiatement décrété que la décision de la justice sénégalaise est une violation intolérable des droits humains et une atteinte insupportable à la liberté individuelle.

L'un de leurs agents, grand spécialiste comme l'Occident sait en produire dès qu'un sujet touche un pays sous développé et africain surtout de relever que par cette décision, la justice sénégalaise ne fera qu'obliger les homosexuels à se cacher, à se marier même à une femme et à avoir par conséquent des rapports sexuels non protégés.

Ce qui, selon ce spécialiste, serait un risque de propagation du SIDA. Le gouvernement français qui a déjà engagé auprès des Nations Unis une action visant à dépénaliser l'homosexualité demande aux autorités sénégalaises la libération des neuf condamnés.Comme quoi, sous nos tropiques et chez les sous-développés que nous sommes, il n'y a pas de séparation de pouvoir. L'exécutif peut donc intimer l'ordre au judiciaire de revenir sur son verdict… anachronique !!! Car pourquoi condamner un homme qui a un comportement on ne peut plus normal en jetant son dévolu sur un autre homme? Aux yeux de l'Occident, gardien intraitable des mœurs nouvelles, la justice sénégalaise s'est fourvoyée et il importe que les autorités viennent casser cette décision…inique !!! Parce que le Sénégal aurait signé certaines conventions qui ne l'autorisent pas à punir les actes d'homosexualité.

Il faut en effet retenir que pour l'Occident et partant pour la France, c'est par erreur, une très grosse erreur si ce n'est une faute impardonnable, que la société, pendant longtemps, estimant que l'homosexualité est anormale et contre nature, l'a condamnée jusqu'au delà du milieu du XXe siècle.

Or, cette société s'est enfin aperçue de son erreur et un consensus s'est désormais dégagé pour considérer désormais que l'homosexualité est une chose naturelle qui rentre dans l'ordre normal des choses. En conséquence et toujours selon le point de vue de l'Occident, il n'y a pas lieu de ne pas célébrer les mérites et les vertus de l'homosexualité.

Dès lors, à partir du moment où deux hommes ou deux femmes disent s'aimer, ils doivent être libres de vivre et pratiquer leur amour sans aucune interférence. Ils sont heureux comme ça et il ne faut pas troubler leur bonheur. C'est pourquoi la plupart des pays occidentaux ont légalisé le mariage homosexuel, puisqu'il s'agit d'un droit, allant jusqu'à reconnaître aux homosexuels le droit (???) d'adopter des enfants ! On profit de la misère de ceux qui ne peuvent élever leurs enfants pour les confier à un couple de même sexe dont l'un des éléments est cependant le père (?) et l'autre la mère (?) Nous nous souvenons de ce maire français de gauche, donc forcément progressiste, ému jusqu'aux larmes par l'émotion parce qu'il célébrait le premier mariage homosexuel en France. Il venait de démontrer, en célébrant un tel mariage, qu'il était de son temps, qu'il était dans le vent et à la pointe du progrès. Parce que être homosexuel est l'une des grandes vertus de l'Occident qui entend en faire une valeur universelle. Vivement le moment où l'humanité décidera dans son ensemble et comme un seul homme, que dorénavant les hommes se marient entre eux et les femmes entre elles. Nous pensons qu'il suffira alors d'une seule génération pour que le débat sur le bien fondé ou non de l'homosexualité prenne définitivement fin : l'humanité aura alors vécu ! A partir de ce verdict de la justice sénégalaise, la question qui se pose est de savoir si l'Afrique noire peut se permettre de défendre et de vivre ses propres valeurs qui ne sont pas forcément celles de l'Occident. Aujourd'hui, le lobbying de groupes puissants a créé des droits nouveaux en Occident pour satisfaire tous les délires et tous les fantasmes. La chose étonnante c'est que lorsqu'on traite un homme hétérosexuel de coureur de jupons, il n'ameute aucun groupe de pression parce qu'on l'aurait insulté. Par contre, il suffit de dire à un homosexuel qu'il est homosexuel pour qu'il remue l'univers entier parce qu'il aurait été victime de propos homophobes et de discrimination. Et pourtant, ce sont ces personnes-là qui organisent des gay pride pour manifester leur fierté d'être homosexuelles. Pourquoi se rebiffent-t-ils ainsi puisqu'ils sont si fiers de l'état qu'ils ont choisi, nos (?) homosexuels triomphants ? Il avait bien raison cet écrivain qui dit que le tigre dans la brousse ne crie pas sa tigritude pour se faire reconnaître comme un tigre. L'Occident nous impose aujourd'hui de nouvelles (?) valeurs (?) et des droits au contour douteux et vaseux et il faut s'y plier parce que sinon on est ringard, rétrograde et crime suprême, conservateur. Et la puissance des groupes de pression est telle qu'on est d'accord avec ces choses nouvelles pour ne pas être voué aux gémonies. L'homosexualité, après avoir longtemps été considérée comme une relation contre nature est aujourd'hui portée aux nues. Il en sera bientôt ainsi pour la pédophilie pour laquelle on aura pris la précaution de faire baisser l'âge de la majorité à dix (10) ans ! Bientôt, les nécrophiles et les zoophiles pourront eux aussi pavoiser. On dépénalisera sans doute bientôt le viol ! La plupart du temps, pour justifier l'homosexualité, on se réfère à la Grèce antique dont de grandes figures auraient été des homosexuels. Qui ne se souvient de cet écrivain qui a écrit des volumes entiers sur Alexandre le Grand moins pour raconter ses hauts faits guerriers que pour présenter et louer son homosexualité. On fait mine d'oublier que la société antique grecque n'était pas homosexuelle, elle qui a condamné une autre grande figure à mort parce qu'elle pervertissait la jeunesse. Dans tous les cas, l'Occident peut faire ce qu'il veut de sa morale et de ses mœurs. Nous ne pouvons rien y faire.

C'est ainsi qu'aujourd'hui en Occident, il n'y a pas d'enfants mal élevés. Il n'y a que des enfants qui ont du caractère.

Comment peut-on donc s'étonner des dérives de cette société ? Ce qui nous a par contre troublé et inquiété, c'est le silence assourdissant des médias africains face à la mise au ban de la justice sénégalaise. Est-ce parce que ces médias sont d'accord avec l'opinion occidentale ou jettent-ils le manche après la cognée parce qu'ils estiment que c'est peine perdue ? Lorsque le SIDA est apparu, alors que les premiers malades ont été recensés en Occident, la presse et l'opinion en Occident ont aussitôt décidé que le berceau de la maladie se trouve en Afrique avec ses singes. Il faut d'ailleurs se demander lesquels.

Les médias africains, là aussi, sont restés muets comme des carpes, comme pour dire à la presse occidentale qu'elle avait raison. Aujourd'hui, la justice sénégalaise rend un verdict en se fondant sur nos valeurs africaines. Cette justice est attaquée de toute part par la presse et une certaine opinion occidentales. Et la presse africaine reste sans réaction. Devons-nous alors croire cet homosexuel français qui déclarait sur une radio mondiale que si les homosexuels avaient des difficultés pour investir les pays africains en raison de leur culture, ils sont assurés que très bientôt des mariages homosexuels seront célébrés en Afrique du Sud et en Côte d'Ivoire? Les homosexuels se considèrent comme des missionnaires qui doivent ''convertir'' le monde à leurs pratiques. Nos pays reculent aujourd'hui après près de cinquante (50) ans d'indépendance parce que nous n'avons pas su puiser chez nous une forme de gestion de l'Etat faisant la synthèse de ce qui était bon du côté de l'Occident et de ce qu'il fallait retenir chez nous. On a voulu tout copier de l'Occident et voilà où nous en sommes. En matière de mœurs et de morale, il semble que nous ayons décidé de nous renier nous-mêmes au profit des (non) valeurs occidentales. Nous finirons par le payer cash aussi. Le silence coupable observé par les politiques et les médias africains sur nos dérives nous abasourdit parce que nous ne savons copier que ce qui est négatif en Occident. Il est temps, grand temps que nos hommes politiques et nos médias prennent position sur ce que l'Occident nous exporte et que nous ingurgitons sans retenue et sans discernement : homosexualité, avortement, peine de mort… et nous en passons. Nous devons nous prononcer par rapport à notre culture et à nos valeurs et non pour faire plaisir à l'Occident. Nous devons rester nous-mêmes et nous n'avons pas besoin d'être dans le vent parce que, ainsi que le fait si bien remarquer le penseur, ''être dans le vent, c'est l'ambition d'une feuille morte''. Si nous ne réagissons pas maintenant, il sera trop tard pour réagir demain ! N'oublions pas, concernant l'homosexualité que chaque organise du corps humain a une fonction spécifique et nous n'avons pas appris que cet Occident aux nouvelles mœurs a transplanté un cœur à la place d'un rein ou d'un foie.

DOUBE BINTY
Source :GOOGLE Actualités
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lundi 9 février 2009

Lundi 9 février 2009
Communiqué de presse

NOUS SOMMES, PLUS QUE JAMAIS, DES SODOMITES RUSSES

La Gay Pride de Moscou a été interdite en 2008, une fois de plus.

Matraquée en 2006 sous l'œil indifférent des forces de l'ordre russes, re-matraquée en 2007 dans des conditions similaires, interdite dans de multiples procédures en 2008 : l'État russe s'accroche décidément à son homophobie à visage découvert, et presque personne ne s'en émeut.

En 2009, l'État de Poutine soutient toujours les homophobes haineux et violents, fascistes, fanatiques religieux. Il se met à leur service, devient l'exécutant de leur haine. L'État de Poutine reste l'agresseur homophobe qu'il était déjà en 2006.

Et personne ne l'en tient pour comptable : juste quelques réactions purement verbales de la part des institutions internationales censées défendre les Droits Humains, malgré l'engagement personnel sur le terrain de nombre de députéEs européenNEs.

Ça suffit, il faut que l'homophobie d'État cesse.

C'est pour cela que les organisateurs de la Gay Pride de Moscou en appellent aujourd'hui à la Cour Internationale des Droits de l'Homme, comme l'a fait avant eux la Pride de Varsovie.

Seulement, la Cour leur annonce un délai de cinq à six ans avant toute décision : délai insupportable lorsqu'on vit chaque jour dans la peur de se faire assassiner au coin de la rue juste parce qu'on est pédé, gouine ou trans'. Délai inacceptable quand on vit dans un État lui-même ouvertement homophobe et qui vous le fait sentir à chaque instant. Délai intolérable si on considère que les pédés, gouines et trans' doivent avoir les mêmes droits que toute autre personne.

C'est pour cela que les organisateurs de la Gay Pride de Moscou se rendront à Strasbourg et appuieront leurs revendications par un RASSEMBLEMENT PUBLIC LE VENDREDI 13 FÉVRIER 2009 À 13 H PLACE KLÉBER À STRASBOURG. Et que TaPaGeS, La Lune, STS et OtR les soutiennent solidairement.

Car nous sommes, plus que jamais, des sodomites russes.


TaPaGeS, le 9 février 2009
TransPédéGouines de Strasbourg

People : Brian Joubert a posé nu en 2004 pour François Rousseau
C'est le genre d'info qui fait les délices de la toile : le champion français de patinage Brian Joubert a posé nu en 2004 pour le photographe gay François Rousseau.

La photo a même fait la couverture d'un de ses albums et elle vient de refaire son apparition sur Internet.

Le moins que l'on puisse dire est que patinage cultive les fessiers...

Mis en ligne le 09/02/2009

samedi 7 février 2009

Sexe et homosexualité dans les jeux vidéosLa majorité des parents américains qui ont répondu à un sondage du site What They Play (un site dédié aux jeux vidéos) estiment que les scènes mettant en scène deux hétérosexuels qui font l'amour (37%) ou deux hommes qui s'embrassent (27 %) sont plus offensantes qu'une tête décapitée (26%) ou l'utilisation répétée du mot «fuck» (10 %).

Cela nous donne quand même une bonne idée des valeurs véhiculées dans les foyers américains...
JENNIFER ANISTON
Ses ex étaient-ils gais?
06-02-2009 | 11h30

Les amis de Jennifer Aniston sont d’avis que quelques-uns de ses anciens amoureux étaient homosexuels.
L’actrice en vedette dans le film He's Just Not That Into You – qui est divorcée de l’acteur Brad Pitt et qui fréquente actuellement le musicien John Mayer – affirme que, par le passé, ses amis lui ont conseillé de mettre fin à certaines relations.
«Des personnes m’ont dit: “Chérie, je crois qu’il est gai”. Je réagissais en disant “Quoi? Mais nous entendons si bien!”», raconte-t-elle en riant.
Des tas d’artistes autant internationaux que locaux jouent ce jeux
On s’accouplent pour passer pour des hétéos quand en réalité l’un des deux(et quelquesfois les deux)est(sont)gay(s)
Il y a aussi le bisexuel qui peut être marié.
États-Unis : La conférence IGLTA de 2011 se tiendra à Fort Lauderdale
7 février 2009 - Tag : Tourisme
L'une des plus importantes conférences sur le tourisme gay au monde offert par IGLTA, a finalisé son choix sur la ville-hôte de la conférence de 2011.
Après avoir étudié les villes de Philadelphie et de Chicago, le choix des organisateurs sait arrêter au sud de Fort Lauderdale situé au sud de l'état de la Floride.
Les organisateurs se préparent déjà à la convention et de nombreux détails seront offert d'ici les prochains mois afin de faire cet événement, un succès sur toute la ligne.
« Les visiteurs gays et les lesbiennes reçoivent un accueil chaleureux avec les bras ouverts ici à Fort Lauderdale » à déclarer Francine Mason, vice President de la communication de la convention.
Cette conversion internationale se tient une fois par année. Pour 2009, elle se tiendra à Toronto du 7 au 10 mai prochain.
2010 : Anvers, Belgique
2011 : Fort Lauderdale, États-Unis
Les rumeurs courtes au fait que l'événement de 2012 se tiendra dans l'un des pays de l'Amérique du Sud. Une compétition entre le Brésil et l'Argentine est à prévoir

ÉTATS-UNIS • Obama vient en aide aux soldats gays


Au cours de sa campagne, le candidat démocrate a promis de lever l'interdiction pour les homosexuels de servir dans l'armée américaine. Ils devront néanmoins encore patienter quelques mois avant de pouvoir affirmer leur orientation sexuelle sans risque d'expulsion.

Barack Obama a l'intention de réfléchir à une argumentation solide qui mettrait fin à l'interdiction pour les soldats d'affirmer ouvertement leur homosexualité au sein de l'armée américaine. Plusieurs militants gays semblent prêts à lui laisser au moins quelques mois pour atteindre cet objectif. "Nous ne craignons pas qu'il nous abandonne", indique Rea Carey, président du National Gay and Lesbian Task Force, une organisation nationale de défense des droits des homosexuels. Quand on pense aux grandes déclarations de principe du président Clinton sur ce sujet, qui n'ont finalement débouché sur rien de concret, Obama et son pragmatisme tranquille auront peut-être plus de chance d'être entendus.

Pendant sa campagne, en 1992, Clinton s'était adressé à un groupe de 600 personnes composé en majeure partie de gays et lesbiennes – c'était alors l'un des plus importants rassemblements du genre. The San Francisco Chronicle avait alors rapporté que Clinton "s'était étranglé d'émotion" pendant son discours. On avait pu lire dans The Boston Globe que "ses yeux s'étaient remplis de larmes". Abordant la question du sida, il s'était dit prêt à abandonner la course à la Maison-Blanche "s'il pouvait dès demain d'un simple geste de la main, chasser la maladie de ceux d'entre vous qui êtes séropositifs". Et il était bien résolu à lever l'interdiction pour les homosexuels de servir dans l'armée américaine.

Selon un rapport du General Accounting Office [GAO, l'équivalent de la Cour des comptes], publié en 1992, le ministère de la Défense aurait expulsé, en moyenne, 1 500 soldats homosexuels par an au cours des années 1980. Le document souligne que même les études internes du ministère de la Défense indiquaient qu'"aucune donnée ne permettait d'appuyer" les affirmations selon lesquelles ces soldats représenteraient un risque quelconque pour la sécurité. Clinton était au courant de tout cela lorsqu'il a déclaré : "Chaque fois que nous discriminons, que nous haïssons, que nous refusons d'utiliser le potentiel de n'importe quel groupe d'Américains, nous sommes moins forts que ce que nous devrions être […]. Mes amis américains, nous avons trop à faire pour endurer ces règlements désuets. Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas avoir de notre côté les cœurs et les esprits de la communauté gay et lesbienne."

Les règlements obsolètes ont pourtant perduré. Le Pentagone et de vives protestations ont forcé Clinton à maintenir l'interdiction tout en exhortant l'armée à ne pas se mêler des affaires personnelles de ses membres. Bref, il conseillait aux soldats gays de ne pas sortir du placard. Mais sa stratégie n'a pas fonctionné. En 2005, un rapport du GAO révélait que les expulsions avaient diminué de moitié entre 1994 et 1995, mais qu'elles avaient ensuite recommencé de progresser pour atteindre plus de 1 100 par an au cours des trois dernières années de l'administration Clinton. Parmi les 9 500 soldats expulsés entre 1994 et 2003, quatre sur cinq l'ont été pour avoir simplement admis qu'ils étaient gays. On estime que le remplacement de ces soldats a coûté 95 millions de dollars à l'Etat. Et dans le contexte de l'après-11 septembre 2001, les pertes en termes de compétences sont inestimables : 322 de ces soldats se débrouillaient en arabe, en coréen, en russe, en chinois ou en farsi.

Le peuple américain a bien compris l'enjeu. Selon des sondages réalisés l'an dernier par CNN et The Washington Post, 75 à 81 % des Américains affirment que les soldats ouvertement homosexuels devraient être autorisés à servir dans l'armée. Obama a entendu le message. Sur le nouveau site Internet de la Maison-Blanche, il cite le rapport du GAO de 2005 en affirmant "être d'accord avec l'ancien Chef d'état-major des armées, John Shalikashvili, et d'autres experts militaires qui affirment qu'il faut mettre un terme à cette politique du 'Pas de question, pas de réponse'. Les valeurs clés pour servir dans l'armée devraient être le patriotisme, le sens du devoir et une volonté de servir sa patrie." Lors de son discours devant le Lincoln Memorial, à la veille de son investiture, Obama a spécifiquement mentionné que les homosexuels formaient une communauté que les Américains devraient "considérer comme une des leurs." Si Obama parvient à faire reconnaître la valeur et la bravoure des soldats indépendamment de leur orientation sexuelle, même si cela doit prendre quelques mois, le pragmatisme tranquille pourrait bien être la voie du véritable changement.


Derrick Z. Jackson
The Boston Globe

vendredi 6 février 2009

Vade retro Benedetto!

Meurtres, discours homophobe, censure: l’Italie est en crise. Dénonçant l’intrusion du religieux dans l’appareil d’Etat italien, les associations dressent un état des lieux édifiant de la montée de l’oppression des LGBT dans le pays.
Edna Castello
février 2009
Quand on demande à un militant italien quelles déclarations de Benoît XVI l’ont le plus choqué ces derniers mois, il ne sait par où commencer. Il est vrai qu’une phrase comme «C’est Dieu qui décide si l’on est un homme ou si l’on est une femme; ce qu’ils appellent le ‘genre’ ne leur sert qu’à s’affranchir de l’œuvre du créateur», prononcée le 22 décembre, ne vient que renforcer les propos homophobes populistes serinés par la droite et l’extrême droite. Il y a 15 ans, les groupuscules d’extrême droite italiens semblaient folkloriques. Ils ne font plus rire depuis l’entrée au gouvernement Berlusconi de la Lega, parti nordiste extrémiste ouvertement homophobe. Ces liens entre l’extrême droite, de nombreuses associations catholiques et le gouvernement ont suscité la création de groupes anticléricaux tels que Facciamo Breccia, composé de féministes et de laïcs, principalement LGBT. Graziella Bertozzo, qui y travaille, a été particulièrement choquée par le meurtre d’un lycéen à Vérone, en mai, roué de coups parce qu’il avait les cheveux longs. «Ses quatre agresseurs faisaient partie de Forza nuova, un parti d’extrême droite, commente-t-elle. La plupart de ces groupes travaillent en réseau avec des associations catholiques comme Famiglia e civiltà à Vérone et Famiglia domani à Rome, qui s’occupent uniquement de combattre les LGBT.» Facciamo Breccia organisera le 14 février à Rome la quatrième édition de No Vat, une manifestation qui rassemble environ 10 000 personnes chaque année. «Cette date fait référence à la signature du concordat entre l’Etat italien et le Vatican, le 11 février 1929, dont nous demandons l’abolition», explique-t-elle.
Peur du changement
Interrogée sur les questions LGBT dont elle a la charge, la ministre pour l’égalité des chances dans le cabinet Berlusconi, Mara Carfagna, répond invariablement: «Je suis pour la famille, je suis catholique.» Cette ex-show-girl court vêtue n’a jamais rencontré les associations LGBT, mais les juge «constitutionnellement stériles». Le mépris de l’Etat accompagné de continuelles déclarations homophobes ont des effets dramatiques dans la vie quotidienne, explique Aurelio Mancuso, président national d’Arcigay, la plus grande association LGBT du pays. «En 2008, neuf personnes LGBT ont été tuées, dont cinq trans. Depuis 2006, 48 personnes LGBT ont été tuées en Italie. Les lesbiennes, pourtant très invisibilisées, portent de plus en plus plainte.» Le gouvernement persiste. En signant la proposition de dépénalisation de l’homosexualité à l’ONU en décembre, le ministre italien des affaires étrangères a pris la peine de préciser que le gouvernement restait opposé au mariage. Le Vatican, lui, a voté contre. «Il y a bien eu récemment de la part du gouvernement une proposition d’union libre, une sorte de pacte signé chez le notaire, indique Fabrizio Marrazzo, président d’Arcigay Rome. Mais des politiques de centre droit ont déjà déclaré qu’ils voteraient contre, sans même l’avoir lue. Je pense qu’on n’en reparlera pas.» L’Italie est l’un des rares pays d’Europe où l’homophobie d’Etat est aussi virulente. «Les politiques ont peur du Vatican et peur du changement, commente Aurelio Mancuso, parce qu’ils sont vieux et qu’ils veulent rester au pouvoir. »
Eglise en crise
«De son côté, l’Eglise catholique est en crise», poursuit Mancuso, «elle a peur également. En 2008, les interventions publiques de Ratzinger ont attiré un million de fidèles en moins et les églises se vident.» Le matraquage homophobe et liberticide ne fait donc que s’accroître. Il s’exprime d’autant plus facilement que les médias sont pratiquement tous détenus par le chef du gouvernement. En décembre, Brokeback Mountain est ainsi passé sur Rai 2 dans une version censurée: exit l’étreinte et le baiser passionné! «Sans les médias, nous ne sommes rien, rappelle Graziella Bertozzo. Quand nous avons occupé la place Saint-Pierre, en juin, à l’occasion de la Pride, l’info n’est restée que 30 minutes sur le site de la Repubblica.»
Aujourd’hui, le président national d’Arcigay croit à la création d’une force politique autonome LGBT qui pourrait influencer les élections. Quant à Graziella Bertozzo, pour elle, l’unique solution est de diffuser les informations à l’étranger afin de faire jouer la solidarité internationale, ce qui a déjà permis l’annulation de la visite du Pape à la grande université romaine de la Sapienza. L’opposition au Saint Père est donc possible, nom de dieu
Quand la variétoche vante le «traitement» de l’homosexualité…
Il s’appelle Povia, il a une petite gueule faussement innocente, des cheveux mi-longs et une voix qu’il fait péniblement monter dans les aigus. Il chante des chansons consensuelles qu’un enfant de quatre ans trouverait gnangnan: bref, il n’a aucun intérêt. Sauf que depuis que ce benêt a annoncé qu’il chanterait au prochain festival de Sanremo une chanson intitulée Luca era gay, c’est le branle-bas de combat chez les militants LGBT italiens. Luca, c’est Luca Di Tolve, un garçon qui a déclaré avoir été guéri de son homosexualité (s’il a jamais été gay) grâce à un psychologue américain, Joseph Nicolosi, connu pour ses théories douteuses sur la «réparation» de l’homosexualité. Pour le chanteur, qui a lui-même aidé deux de ses amis à «guérir» et se marier, ce serait donc une maladie. «Si la chanson n’est pas retirée, prévient Fabrizio Marrazzo, on bloquera l’accès au festival.» Et l’affaire est à prendre au sérieux, tandis qu’en Italie, les réunions du type «Homosexuels anonymes» organisées par l’Eglise se multiplient. E.Ca
Luxuria triomphe, mais la «chasse aux trans» continue…
C’est fait! Vladimir Luxuria, la plus célèbre transexuelle italienne, militante et ex-députée communiste, a remporté fin novembre L’Isola dei famosi, version italienne de La Ferme des célébrités. Il faut dire que la Luxuria, qui est une sacrée finaude, a bien manœuvré: elle n’a pas hésité, pour plaire au public, à réprouver les relations extraconjugales tout en faisant passer des phrases humanistes du type: «Quand on vit ensemble, on devrait rechercher ce qui nous unit plutôt que ce qui nous oppose.». Cette victoire serait-elle une lueur d’espoir? «51 000 personnes ont voté pour Vladimir. Mais en Italie, il y a 60 millions d’habitants», tempère Fabrizio Marrazzo. «L’Italie est un pays où les trans subissent des discriminations, où ils ne trouvent pas de travail et vivent dans la rue parce qu’ils ont été chassés de chez eux.» Les militants se souviennent d’une «chasse aux prostituées trans» organisée en mai dernier par la police de Rome. Les prostituées avaient été brutalement arrêtées sous les acclamations des habitants du quartier qui photographiaient la scène avec un plaisir évident sur leur téléphone portable. E.Ca.
Les «intersexes» donnent de la voix devant l’ONU

Près d’un enfant sur 2000 naît avec une morphologie génitale «ambiguë». Soumis à des opérations et traitements forcés, les personnes intersexuées manifestaient à Genève pour exiger le respect de leur corps.
Arnaud Gallay
janvier 2009
Lundi 26 janvier, une poignée de personnes intersexuées et leurs amis se sont réunis sur la Place des Nations, à Genève, devant le siège européen des Nations Unies, pour attirer l’attention du public sur les conséquences des chirurgies et traitements imposés sans consentement, particulièrement sur des enfants, et aboutissant à des mutilations génitales irréversibles.
C’est la deuxième fois (après une première manifestation devant l'Hôpital de pédiatrie de Zurich en juillet dernier) que les personnes intersexuées «sortent du bois» en Suisse, comme l’explique Nicolas, qui concède que ces actions publiques sont éprouvantes: «Les personnes intersexuées n’existent pas pour la société. On ne voit que deux sexes: masculin et féminin. Quant à toutes les variations qui existent entre les deux, on n’en parle pas.»
Première devant l’ONU
Le rassemblement de lundi marquait également une première: les personnes intersexuées étaient invitées à s’exprimer devant le Haut commissariat aux droits de l’homme de l’ONU et le 43e Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW). Elles y soumettaient à cette occasion un rapport officieux sur les atteintes aux droits humains dont elles sont victimes. «Ce rapport fait la liste des violations commises contre les personnes qui ont un appareil génital non conforme: castrations, opérations génitales forcées… qui détruisent les âmes comme les corps», résume Daniela, présidente de l’Association des personnes intersexuées. «C'est une manière de dire: Aidez-nous à vivre notre vie dans la dignité!»

Allemagne (Cinéma)
Joe Dallessandro récompensé à la Berlinale

Joe Dallesandro, sex-symbol homo dans des films d'Andy Warhol, de Paul Morrissey et dans Je t'aime moi non plus de Serge Gainsbourg (le «little Joe» qui fait payer ses clients dans la chanson Walk on the Wild Side, c'est encore lui), sera l'une des stars de la Berlinale 2009. Le jury du festival du film de Berlin, qui s'est ouvert jeudi 5 février, lui remettra en effet un Teddy Award spécial (récompense pour les films homos), à l'occasion de son 60e anniversaire. «Non seulement Dallesandro était le plus bel homme de sa génération, mais il a aussi exercé un pouvoir d'attraction érotique et s'est laissé consciemment objetiser», explique le directeur de la section Panorama du festival de Berlin, Wieland Speck. «Encore aujourd'hui, les hommes comme pour les femmes ne se lassent pas de son physique».

Avec Tilda Swinton (l'égérie de Derek Jarman) en présidente du jury, mais aussi une cérémonie de trophées dédiée au films LGBT, et une flopée d'icônes gays (Keanu Reeves, Gael Garcia Bernal, Michelle Pfeiffer…), la Berlinale confirme cette année qu'elle est le plus queer des festivals généralistes. En guise de point d'orgue, la remise des 23e Teddy Awards, qui aura lieu le 13 février
Finlande : impossible de changer de genre dans le cadre du mariage

La Cour suprême administrative de Finlande a jugé qu'un homme marié ne pouvait pas changer de genre. Le mariage étant légalement réservé à l'union d'un homme et d'une femme, le tribunal a estimé que le seul biais possible consistait pour le couple concerné à divorcer puis à conclure un partenariat enregistré qui, lui, permet l'union légale de deux personnes de même sexe.
People : un membre du boys band New Kids On The Block outé par son ancien petit ami

Un chanteur du célèbre boys band des années 80 New Kids On The Block vient d'être outé par un ancien petit ami dans le journal à scandale américain National Enquirer.
L'ex-amant, un mannequin brésilien de 27 ans, révèle non seulement l'homosexualité de Jonathan Knight, mais donne détails intimes et photos privées au journal.

Mis en ligne le 06/02/2009
Trois contre un pour voler un ordinateur
Source :GOOGLE Actualités/vendredi 06.02.2009/ La Voix du Nord

Ils étaient trois. La victime, elle, était seule, aux abords d'un parc lensois. Ils en ont fait leur cible parce qu'ils étaient convaincus qu'elle était homosexuelle. Sans se priver de la frapper, ils l'ont dépouillée de son ordinateur et de son téléphone.
Trois contre un, ça n'a rien de glorieux. Farid R., 22 ans, n'en mène effectivement pas large, d'autant que là, c'est lui qui se retrouve seul pour être jugé : ses comparses sont déjà passés sur le gril mais lui, qu'on soupçonne d'avoir frappé la victime à coups de pierre, a eu droit à un traitement spécial. Le 25 février dernier, il rôdait aux abords du parc des Glissoires, à Lens. Le jeune homme se souvient du déroulement des faits : « L'idée est venue de nous trois. On savait que le quartier était fréquenté par des homosexuels. Je me suis désigné pour "faire la chèvre". » Le plaignant, lui, racontera aux policiers qu'il travaille à deux pas de là et se trouvait dans sa voiture, occupé à envoyer un message sur son téléphone portable. Au bout du compte, « peu importe que la victime appartienne à la communauté homosexuelle ou pas », tranche le procureur. Ce qui importe, c'est que ses agresseurs l'aient « ciblée ». Inadmissible. L'espace de quelques minutes, l'homme tombe à terre sous les coups. De pieds, de poings et même d'une pierre ou d'une brique, que Farid R. aurait brandie. Les photos valent tous les mots : des cicatrices, de larges plaies barrant le front... Non contents de le frapper, les trois lascars se sont enfuis avec un butin important : un ordinateur portable d'une valeur estimée à plus de 3 000 E, un téléphone portable, un chéquier... L'ordinateur, Farid R. a avoué l'avoir revendu pour 180 E à un type qu'il jure ne pas connaître. Pratique.

Reste à comprendre le pourquoi d'un tel comportement. « Vous n'aviez pas de passé de délinquant judiciaire », lui fait remarquer le président. « Je n'étais pas très bien », se borne-t-il à souffler. L'ordinateur a fini par être retrouvé mais en piteux état : sa réparation a coûté 680 E, et 250 E pour le téléphone. Me Guilbert-Fruleux, qui défend les intérêts de la victime, raconte « qu'il est très perturbé et envisage même de changer de travail et de quitter la région ».
« Rien contre les homosexuels »
Farid R. ne voit pas pourquoi, qui promet : « Je n'ai pas de mauvaises pensées envers les homosexuels. Ils ont des droits. C'est la plus grosse connerie que j'aie faite de ma vie mais j'ai compris. Il n'a pas de raison d'être angoissé, je ne recommencerai pas. Je lui demande pardon.
» Tout ceci débité avec fluidité, l'air de ne pas répéter une leçon apprise par coeur. Juste avant de lui laisser le dernier mot, le procureur n'avait pas laissé filtrer un soupçon d'indulgence : « Parler d'erreur de jeunesse est trop facile. Je requiers six mois. C'est sévère pour quelqu'un sans casier mais les faits sont graves, avec des violences sur la voie publique. » Le tribunal n'est pas allé aussi loin que les réquisitions du procureur, mais a prononcé une peine à la hauteur de la gravité des faits : 6 mois de prison, dont 4 avec sursis. La victime, elle, reçoit 500 E à titre de provision, en attendant qu'un expert se prononce sur les séquelles physiques de son agression. • I. M.
Un tiers des jeunes homosexuels a déjà tenté de se suicider
Le chiffre est effarant. Selon une étude de l'Institut national de veille sanitaire parue en juin 2007, 32% des hommes homosexuels de moins de 20 ans ont déjà tenté de se suicider.
Chez les 20-25 ans, ils sont 23%. "On le constate au quotidien, mais ça n'est pas assez étudié, déplore Nicolas Noguier, président du Refuge, une association qui accueille de jeunes homosexuels en difficulté en Ile-de-France, en Languedoc-Roussillon et en Aquitaine. "A l'adolescence, les jeunes garçons sont souvent dans un processus de dévalorisation d'eux-mêmes. Fréquemment dans de situations d'isolement, craignant la réactions de leurs parents et de leurs amis".
Eric Verdier, autour de Homosexualité et suicide voit dans ce fléau la conséquence de l'homophobie latente de la société. "Des attaques permanentes, souvent indirectes, visent les jeunes qui font le douloureux apprentissage de la différence", affirme-t-il. Difficile d'évoluer dans un environnement hétérosexuel "dans lequel la virilité est la norme". Et si les filles sont moins sujettes au suicide, c'est "qu'elles sont mieux protégées et qu'il leur est plus facile de ne pas éveiller les soupçons de leur entourage".
Ce qui ne les préserve pas de la violence. 59% des garçons et 55% des filles déclarent avoir vécu ou été témoin d'actes homophobes, selon une enquête d'SOS homophobie. Dans l'indifférence générale. 90% des victimes estiment que l'Education Nationale ne fait pas ce qu'il faut pour l'éviter. "Au niveau des établissements scolaires, les actes homophobes ne sont souvent pas pris au sérieux, bien souvent parce que le personnel ne sait pas comment réagir, juge Solange Glover-Bondeau, présidente du Mouvement d'Affirmation des jeunes Gais et lesbiennes. La prise de conscience des pouvoirs publics est très récente (voir encadré). On commence tout juste à comprendre que c'est par l'éducation que l'on peut combattre l'homophobie."
États-Unis : Office du tourisme du Massachusetts lance un portail web gay friendly
6 février 2009 - Tag : Tourisme
Le bureau de l'Office du tourisme du Massachusetts à lancé en grande pompe, leur nouvelle plateforme internet uniquement pour les gays et lesbiennes. Un slogan fort a également été lancé afin d'y attirer le plus grand nombre d'homosexuels dans cet état américain : « It's All Here for Everyone! »
Betsy Wall, directeur général de l'Office du tourisme a ouvertement affirmé que l'état du Massachusetts était ouvert d'esprit et fort accueillant pour la communauté homosexuel.
Il faut dire qu'en 2004, l'état du Massachusetts a été le premier aux États-Unis à légaliser le mariage homosexuel.
Selon Community Marketing inc., le marché du tourisme gay friendly représente à lui seul 70 $ milliards en une année. De gros joueurs cherchent maintenant à prendre la part du gâteau dans le monde du tourisme gay friendly.
L'État du Massachusetts veut ainsi relancer son économie durement touchée par la crise financière.

jeudi 5 février 2009

Terrorisme : Al-Qaeda accusé de violer de jeunes hommes pour les pousser à des opérations-suicide

Les terroristes islamistes d'Al-Qaeda sont accusés de recourir au viol de jeunes hommes pour les pousser à commettre des attentats-suicide.
Le quotidien britannique The Sun publie les révélations d'un militant islamiste algérien qui explique que le viol de jeunes âgés de 16 à 19 constitue un moyen de pression pour en faire des terroristes destinés aux opérations-suicide.
L'insupportable stigmatisation sociale liée à l'homosexualité et la crainte de subir des viols répétés contribuerait à conditionner de jeunes musulmans à se préparer à mourir.
Ces affirmations semblent corroborées par une autopsie pratiquée sur un poseur de bombe tué lors de l'attentat qu'il avait commis contre une installation de sécurité de la province de Tizi Ouzou en Algérie, le mois dernier. L'examen médical aurait révélé que le jeune homme avait été violé.

Mis en ligne le 05/02/2009/E-llico télex
Inde : un photographe belge détenu six mois pour des photos de nus masculins

Un photographe belge a été emprisonné six mois en Inde en 2008 pour des photos de nus masculins. Il comparaît aujourd'hui devant un tribunal de Bombay.

Le photographe belge François Matthys a été emprisonné à Bombay entre janvier et juin 2008, accusé initialement, sans preuve, de pédophilie et de pornographie.

En liberté provisoire depuis, il comparaît devant la justice indienne ce jeudi pour "publication d'informations obscènes par voie électronique" pour avoir transmis par mail deux nus masculins réalisés sur des mannequins âgés de 29 et 32 ans. Il encourt jusqu'à cinq ans de prison.

Têtu.com - qui révèle l'affaire - rapporte que le photographe, âgé de la cinquantaine, a traversé ses six mois de détention dans des conditions extrêmement difficiles, victime, notamment, de graves problèmes de santé et d'une procédure judiciaire complexe.

Mis en ligne le 05/02/2009/E-llico
New York : la plus ancienne librairie LGBT ferme ses portes

L'Oscar Wilde Bookshop, la plus ancienne librairie gay au monde, au coeur de Greenwich Village, va fermer définitivement ses portes, après 41 années d'existence, en mars prochain.
Le propriétaire de la librairie se dit victime de la crise économique actuelle. La concurrence d'Internet avait déjà entamé l'équilibre de cette vénérable maison fondée en 1967 et située au 15 de le mythique Christopher Street où eut lieu la première gay pride en 1970.

Mis en ligne le 05/02/2009/E-llico
Paris : une affaire de violences policières avec insultes homophobes devant la justice

La 29e chambre du tribunal correctionnel de Paris examine ce jeudi une affaire de violences policières remontant au 26 août 2008 contre deux femmes qui ont subi coups, humiliations, insultes homophobes et sexistes pendant plusieurs heures. Une affaire restée ignorée des médias français.

L'affaire remonte à la nuit du 26 août 2008. Deux femmes se font violemment agresser par des policiers lors d'une interpellation rue des Pyrénées à Paris.

Plusieurs heures durant, elles vont être victimes de coups, d'humiliations, d'insultes, de propos homophobes et sexistes. Alors qu'elles tentent de se porter assistance et de se réconforter au poste de police, les deux femmes seront notamment traitées de "putes lesbiennes".

Après leur libération, l’une d'elle, l’écrivain espagnole Illy Nes, va alerter Amnesty International qui donnera un écho à cette affaire en Espagne alors qu'elle restera étrangement ignorée des médias français.

Illy Nes raconte cette nuit de cauchemar dans une vidéo réalisée par l’Association des cyber-journalistes :


Victoria Beckham vient de déclarer qu'elle avait vraiment du mal à avoir des relations amicales avec les hommes. Du moins les hommes hétérosexuels. "J'aime bien les femmes. Je les aime comme amies, comme confidentes. Mais j'adore les hommes gays", a-t-elle annoncé. "Je l'ai toujours dit."

Et de pousser plus loin la confidence: "Au fond de moi, il y a un homo qui sommeille et qui veut sortir ! Avec les hommes hétéros, je n'ai rien en commun, excepté avec mon mari, mes frères et mon père." Voilà qui doit rassurer David

mercredi 4 février 2009


Autriche (Religion)
Le Vatican promeut un homophobe
En Autriche, l'émoi est considérable. Samedi 31 janvier, le Pape a nommé à Linz (nord) un évêque auxiliaire qui a tenu des propos clairement homophobes. En novembre 2005, celui qui n'était alors que simple curé de la petite paroisse rurale de Windischgarsten (ouest de la capitale, Vienne) sous-entendait dans le journal local Kremstaler Rundschau, que l'ouragan Katrina était une punition divine à l'encontre des homosexuels.

«Saviez-vous que deux jours après l'ouragan, une association gay du quartier français avait prévu un défilé de 125.000 homosexuels? interrogeait le prêtre d'un ton inquisiteur. Cela devait être la 34e édition et s'appeler "décadence du sud", c'était prévu depuis longtemps et les commentateurs écrivaient que les portes de la Nouvelle Orléans devaient s'ouvrir en grand pour célébrer le péché. Les chrétiens qui protestaient ont été jetés en prison.»

Bref, selon le nouvel évêque-auxiliaire de Linz imposé à l'église locale par Benoît XVI malgré la multiplication des protestations, c'est de la faute des homos et de la gay pride si les foudres divines se sont abattues sur le sud des États-unis et ont causé la mort de 1.800 personnes.

Photo: DR.
Source :GOOGLE Actualités/ tetu.com

par Blaise Gauquelin
New York : un centre pour jeunes LGBT vandalisé à Long Island

Des dégâts d'un montant de plusieurs milliers de dollars ont été occasionnés par l'attaque du Centre LGBT pour les jeunes de Bay Store à Long Island, lundi. Cet attentat est "un message à la communauté LGBT comme quoi la haine demeure une terrible réalité" a déclaré l'un des responsables du centre.
Portes et miroirs brisés, véhicule de service vandalisé, les responsables se disent soulagés que l'agression ait eu lieu alors que le centre était fermé et qu'aucune personne n'ait été blessée.
La police a ouvert une enquête sur les actes de vandalisme et pour "crime de haine".

Mis en ligne le 04/02/2009/source E-llico télex
Mois de l'Histoire LGBT : le drapeau gay décroché d'un immeuble de la police de Londres

Alors que se déroule en Grande-Bretagne le Mois de l'Histoire LGBT, le chef de la police londonienne a ordonné que soit retiré le drapeau arc-en-ciel qui flottait sur l'un des immeubles des services de police dans le cadre de cette manifestation.
Selon le quotidien Daily Mail, le responsable se serait montré "livide" en découvrant la pose de ce drapeau. Son retrait est présenté comme une volonté de la police de Londres de "ne pas laisser la politique interférer" avec sa mission.

Mis en ligne le 04/02/2009
Finlande : un groupe de presse lourdement sanctionné pour avoir licencié une journaliste en raison de son homosexualité

Un groupe de presse finlandais vient d'être lourdement sanctionné par un tribunal de prud'hommes pour avoir licencié une journaliste en raison de son homosexualité. Cette discrimination lui coûtera la bagatelle de 230.000 euros.

En octobre 2008, Johanna Korhonen, la rédactrice en chef du journal finlandais Lapin Kansa, était licenciée en raison de prétendus mensonges lors de son entretien d'embauche.
Selon la journaliste, le groupe de médias finlandais l'avait en réalité renvoyée parcequ'elle entretenait une relation lesbienne dont elle n'avait pas fait état.

En effet, interrogée sur sa situation familiale, la jeune femme avait indiqué à son futur employeur qu'elle vivait en couple avec ses deux enfants, mais elle n'avait pas précisé que son conjoint était une femme.
C'est cette découverte qui avait motivé la direction du groupe à la licencier.

L'affaire avait fait grand bruit. La présidente finlandaise, Tarja Halonen, s'était exprimée pour se dire "choquée" et un certain nombre de lecteurs du groupe de presse avaient résilié leur abonnement en signe de protestation.

Selon la journaliste, la direction de son ex-journal lui avait proposé de régler son départ en échange de 100.000 euros pour son silence sur les raisons réelles de son exclusion.

L'affaire vient d'être jugée par l'Office de protection du Travail finlandais, l'équivalent de nos prud'hommes, qui a déclaré le groupe de presse coupable de discrimination et qu'aucun autre fondement sérieux à son licenciement n'avait pu être trouvé.

Le groupe Alma Media a été condamné à verser 230.000 euros à Johanna Korhonen.

Mis en ligne le 04/02/2009
Homoparentalité: des gays de plus en plus libérés et inventifs
Le journal français Libération s'intéresse à la rencontre du sociologue Emmanuel Gratton, auteur d'une enquête sur la «paternité gay» (L'homoparentalité au masculin, le désir d'enfant contre l'ordre social, PUF) et les militants de l'APGL (parents et futurs parents gays et lesbiens).
Le chercheur révèle la libéralisation des nouvelles générations de gays face à la paternité: «Aujourd'hui, les hommes de 20 ans ne se posent plus les mêmes questions. Ils savent qu'un projet parental, c'est possible» alors que chez les homos plus âgés, «la question a été refoulée avant de revenir». Un bénévole de l'APGL confirme: «Les nouveaux adhérents ont d'autres profils. Ils sont plus jeunes, plus affirmés, parlent davantage d'un recours à une mère porteuse que d'une coparentalité.»

Des nouveaux pères aux profils très variés. «Ce sont des situations très inventives, s’enthousiasme Emmanuel Gratton, il n’y a pas de prémodèles, les constructions se font au fil du temps.»
Cuba (Décès)
Décès de «Papito» Serguera, commandant «censeur» de la Révolution cubaine
Le commandant cubain Jorge «Papito» Serguera, connu pour son rôle de censeur des intellectuels cubains dans les années 1970, est décédé ce mardi 3 février à La Havane à l'âge de 76 ans des suites «d'une longue et grave maladie», a annoncé la télévision cubaine.

Cet avocat de profession avait rejoint le maquis en avril 1958 sous les ordres de Raul Castro et avait participé aux «tribunaux révolutionnaires» ayant ordonné les exécutions de centaines de sbires et partisans du régime dictatorial de Fulgencio Batista, renversé le 1er janvier 1959.

Jorge Serguera a été nommé à la fin des années 1960 à la tête de l'Institut cubain de Radio et Télévision (ICRT) où il a été l'un des principaux artisans de la politique de marginalisation des homosexuels et des intellectuels.

Certains de ces intellectuels ou homosexuels, accusés de «contre-révolution», ont été envoyés dans des Unités militaires d'aide à la production (UMAP), soit des camps de travail.

Simon Cowell : pas gay

Simon Cowell rame pour convaincre qu'il est hétérosexuel alors que la rumeur persiste à dire qu’il est gay.
Le membre du jury d’American Idol, Simon Cowell, souhaite faire taire les mauvaises langues. S’il est célibataire c’est parce qu’il l’a décidé et non parce qu’il est gay. Il a certes quitté sa petite amie de longue date, Terri Seymour, il y a peu mais ça ne fait pas de lui un homosexuel pour autant.

« Je suis ami avec toutes mes ex et j’aime beaucoup leur compagnie, mais je ne suis pas gay. Et puis d’ailleurs dans la musique, la télé, ce n’est pas si rare de voir des homosexuels et ça ne dérange pas. Enfin, on est en 2009 après tout ! Si vous l’êtes, vous l’êtes, si vous ne l’êtes pas, vous ne l’êtes pas.»

A 49 ans, Simon Cowell soutient qu’il est « heureux en solo », et ajoute : « le mariage n’est pas pour moi je pense » mais du coup, il ne sait pas quoi faire des années à venir… Travailler