samedi 31 janvier 2009


Sénégal : confidences d’un homosexuel « outé »
Le magazine « Icône » a dévoilé son orientation sexuelle l’an dernier

Moussa* fait partie des homosexuels dont une photo a été publiée fin janvier 2008 dans le magazine people sénégalais Icône. Suite à cet outing, la vie de ce jeune homme de 24 ans est devenue un véritable cauchemar. Il s’est confié à Afrik en marge de la Conférence internationale sur le sida et les maladies sexuellement transmissibles en Afrique (Cisma, du 3 au 7 décembre à Dakar).
samedi 31 janvier 2009, par Habibou Bangré
Notre envoyée spéciale à Dakar
Impossible de rater Moussa*. Ce Sénégalais est grand, svelte, bel homme. Mais depuis un an, ce n’est pas son allure de jeune éphèbe qui attire les regards. C’est sa réputation. Moussa fait partie des personnes qui apparaissent sur les prétendues photos d’un « mariage gay », publiées fin janvier 2008 dans le magazine people Icône.
« Regarde ! Ton fils est homosexuel ! »
« Lorsque le magazine est sorti, explique Moussa dans un français approximatif, mon travail m’a dit de dégager, mes amis m’ont laissé tomber, ma famille m’a dit de partir. Ma mère pleurait, elle me disait de rester. Mais mon frère est arrivé avec le magazine et lui a dit : "Regarde ! C’est ton fils qui est là ! Il est homosexuel !" Mais ma mère voulait quand même que je reste. »
Moussa doit tout de même plier bagages. Car, suite aux dénonciations d’Icône, une véritable chasse aux homosexuels est ouverte, avec l’appui de certains leaders religieux. Une chasse qui fait quelques morts suite à des lynchages. « J’ai fui en Mauritanie, où j’avais un ami gay. Là-bas, je n’avais pas peur qu’on me fasse du mal, je me sentais en sécurité », confie le jeune homme de 24 ans.
« Avant, tu pouvais draguer comme tu voulais »
Depuis son exil, il se souvient d’avoir appelé sa mère pour lui donner des nouvelles. « Elle m’a dit : "Toi et moi, c’est jusqu’à la mort". J’en ai pleuré tellement j’étais ému ». Le temps passe, et un ami informe Moussa que les violences homophobes se sont calmées. Il rentre alors au pays et s’installe avec « un copain gay dans une petite pièce dans la banlieue de Dakar ».
Nostalgique, Moussa rappelle la situation des homosexuels avant la publication d’Icône. « Tu pouvais draguer comme tu voulais. On se retrouvait dans des boîtes de nuit, sur les plages, dans des soirées gay discrètes… », raconte le secrétaire de l’association Espoir Hope, qui lutte contre le sida chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
Le corps d’un homosexuel « frappé » dans un cimetière
Aujourd’hui, le tableau est bien différent. « Depuis Icône, je ne suis plus à l’aise et je n’ose plus trop sortir, se désole Moussa. Tellement d’homos sont agressés... Il ne se passe pas un jour sans que l’on entende parler d’un problème. Par exemple, mon meilleur ami est décédé récemment. Lorsque sa famille a voulu l’enterrer, on l’a empêchée d’entrer dans le cimetière et les gens ont frappé le corps… Est-ce que ça se fait ça ?! Ce n’est pas bien ! »
Et l’ancien vendeur de vêtements au chômage de souligner un paradoxe. « On dit que le Sénégal est le pays de la Teranga (l’hospitalité) mais les homosexuels ne peuvent même pas sortir parce qu’ils ont peur ! » Il précise « qu’ici quand tu es gay ta famille ne t’aime pas. Mais quand tu as de l’argent, tout va bien… ». Du coup, lassé de la peur, de la violence et de l’hypocrisie, Moussa n’a qu’une seule envie : « Partir en Europe pour vivre mieux ».
*Le prénom a été changé
Source :GOOGLE Actualités/Afrik.com

Islande : une lesbienne pressentie au poste de Premier ministre


Le président islandais a demandé mardi aux dirigeants des partis de gauche de former un nouveau gouvernement au lendemain de la démission de la coalition gouvernementale jugée responsable de l'effondrement de l'économie du pays.
Un gouvernement minoritaire constitué des sociaux-démocrates et des Gauche-Verts devrait être formé rapidement et Johanna Sigurdardottir, une politicienne social-démocrate et ouvertement lesbienne de 66 ans, est pressentie pour devenir la nouvelle Première ministre. Cette nomination constituerait une première mondiale.
L'Islande compte 320.000 habitants et n'est pas membre de l'Union européenne.

Mis en ligne le 28/01/2009
Eurovision : Patricia Kaas représentera le France à Moscou

Patricia Kaas représentera la France au 54e concours Eurovision 2009, qui se tiendra le 16 mai à Moscou, le même jour que les militants LGBT moscovites espèrent pouvoir tenir leur Gay Pride.
Selon France 3, qui retransmettra le concours, France Télévisions et Patricia Kaas "se sont associés pour donner un retentissement exceptionnel à la représentation de la France sur la plus grande scène de la chanson européenne".
La chanteuse annoncera la chanson retenue pour le concours lors d'une conférence de presse le 9 février, à Paris.
Patricia Kaas est bien connue en Russie,où elle est aussi une icône gay.

Mis en ligne le 31/01/2009
Grey's Anatomy : un pénis fracturé crée la panique chez les mâles américains

Un épisode de la série médicale Grey's Anatomy, de la saison en cours de diffusion aux Etats-Unis a provoqué la panique chez les téléspectateurs masculin. On y voit le docteur Marc Sloane victime d'une "fracture du pénis" pendant une relation sexuelle.
Google a recensé plus de 65% de recherches sur les termes "fracture pénis" ou "pénis cassé" à la suite de cette scène.
Selon les sources médicales, la "fracture du pénis" est rare. Elle consiste en une déchirure de l'enveloppe rigide qui entoure le pénis pendant le coït. Les testicules peuvent augmenter de volume et la verge virer au bleu, mais cet accident est sans conséquence grave et un rétablissement survient après six semaines d'abstinence.

Mis en ligne le 29/01/2009

vendredi 30 janvier 2009

Grande-Bretagne : polémique autour de l'adoption des deux enfants par un couple d'homosexuels

L'adoption des deux enfants d'une mère ex-toxicomane par un couple d'homosexuels fait grand bruit en Grande-Bretagne. L'Eglise catholique et la mère des enfants contestent cette adoption prononcée par les services sociaux.

Le porte parole de l’église catholique d’Ecosse s'est exprimé contre l'adoption par un couple homosexuel des deux enfants, âgés de 4 et 5 ans, d'une mère ex-toxicomane à laquelle ils avaient été retirés.

“Cette décision est un désastre, elle aura un impact certain sur la santé des enfants (...). Le département des travailleurs sociaux a délibérément ignoré les preuves qui sapent leur décision et a opté pour une position politiquement correcte plutôt que d’offrir la stabilité et la protection. Il est impossible de comprendre en quoi cette décision sert au mieux l’intérêt des enfants", a déclaré le responsable religieux.

La mère des enfants s'est également exprimée contre cette adoption dans le quotidien Daily Mail. Elle y explique que les travailleurs sociaux lui ont rapporté que ses deux enfants s’entendent parfaitement avec le couple d’adoptants, mais qu'elle refuse qu'ils soient élevés par deux hommes.

Mis en ligne le 30/01/2009
Enchères : la collection YSL/Bergé à Londres, dévoilée pour la première fois en Europe

La collection d'oeuvres d'art du couturier français Yves Saint Laurent et de son compagnon Pierre Bergé, présentée pour la première fois au public européen à Londres, est "un large éventail du meilleur, tout simplement", a jugé jeudi le président de Christie's Europe.

Cette collection de plus de 700 oeuvres, dont quelque 280 sculptures, est estimée entre 200 et 300 millions d'euros mais les spécialistes de la maison d'enchères anticipent un résultat bien supérieur à l'issue des trois journées de vente au Grand Palais à Paris du 23 au 25 février.

Environ 70 trésors de la collection, confectionnée pendant 50 ans, ont traversé la Manche pour être présentés pour la première fois au public européen, du 30 janvier au 4 février.

"C'est la plus importante exposition que nous ayons jamais organisée au cours de mes 22 ans dans cette société", a confié le patron de Christie's Europe Jussi Pylkanen, lors de la présentation à la presse. Ils "possédaient une superbe collection, avec un étonnant éventail de différentes périodes". "C'est un large éventail du meilleur, tout simplement", a-t-il estimé, ajoutant que tous les objets étaient "d'une qualité digne de musées dans tous les domaines".

Pour illustrer le caractère "exceptionnel" de l'événement, la maison d'enchères avait rassemblé jeudi la crème de ses spécialistes, en pâmoison devant des objets de rêves, ainsi que les patrons de ses activités en France et aux Etats-Unis.

Saint Laurent et Pierre Bergé ont acquis des perles comme "Les coucous, tapis bleu et rose" d'Henri Matisse (1911) "un trésor absolu", a jugé Thomas Seydoux, directeur en Europe du département Tableaux impressionnistes et modernes. "Il est en parfait état (...) tel que Matisse l'a terminé".

Il s'est également délecté devant le lot 37: une bouteille d'eau de toilette "Belle haleine" et son coffret, oeuvre de Marcel Duchamp. "Nous n'avons jamais vendu un vrai Duchamp de la période Dada". Cet objet "fantastique, très rare" est estimé entre 1 et 1,5 million d'euros.

Mis en ligne le 30/01/2009

jeudi 29 janvier 2009


Notre seule communauté, c’est celle de l’égalité de tou-te-s les citoyen-ne-s !
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 28 JANVIER 2009
Lors d’un entretien télévisuel, Roger Karoutchi qui vient de révéler publiquement son homosexualité a refusé de s’exprimer sur la question du mariage pour les couples homosexuels, se défendant d’être un « militant communautariste ».
L’Inter-LBGT pour ce qui la concerne ne se reconnaît pas dans cette définition. Si elle revendique son militantisme, elle l’inscrit dans la lutte pour l’égalité des droits entre tous les citoyens. La Marche des fiertés LGBT, par exemple, réunit toutes celles et tous ceux – lesbiennes, transsexuel-le-s, hétérosexuel-le-s et homosexuel-le-s– qui veulent défendre le principe d’égalité et la lutte contre toutes les discriminations.
L’action politique de l’Inter-LGBT, et des associations qui en sont membres - s’inscrit, depuis sa création, dans le cadre des valeurs fondamentales de la République. La revendication d’ouverture aux couples homosexuels du mariage ou de la possibilité d’adopter n’y déroge pas, puisqu’il ne s’agit pas de demander des droits spécifiques mais, bien au contraire, de demander l’application des mêmes droits à toutes et tous.
Monsieur Karoutchi peut décider librement des thèmes sur lesquels « il s’engage ». Il peut même s’il le souhaite être défavorable à l’égalité de tous les citoyens. Il est de sa responsabilité en revanche de respecter celles et ceux qui œuvrent en faveur de l’égalité des droits et de reconnaître dans leur action l’inverse d’une démarche communautariste

Les gays, lesbiennes & co. s’affirment enfin en BD
Une nouvelle association se fait connaître pour promouvoir les auteurs LGBT de bande dessinée ou des thèmes LGBT dans le 9e art. Après avoir créé un site, l’association LGBT BD annonce une présence marquée au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.

Les lesbiennes, gays, bisexuel(el)s et transgenres - transsexuel(le)s, abrégés sous l’acronyme LGBT, constituent l’une des minorités dont on parle le moins quand on parle de diversité. La France laïque peine à embrasser toutes ses communautés. Et pourtant, chacune en fait sa richesse collective.

Les deux fondateurs de LGBT BD, Jean-Paul Jennequin, auteur de BD et spécialiste du comics, et François Peneaud, enseignant et journaliste BD, viennent d’annoncer la création de leur association. Montée sur le modèle américain de l’association Prism Comics créée en 2003, elle entend également promouvoir la présence LGBT dans la bande dessinée, pour d’une part donner une visibilité aux auteurs LGBT, d’autre part encourager les thèmes LGBT dans la bande dessinée. Et cela, de deux manières : en diffusant de l’information sur Internet et en participant à des festivals de bande dessinée.

À la question sur la motivation de cette création, François Peneaud regrette le manque de visibilité LGBT dans le 9e art : « Les thèmes et personnes LGBT sont ultra-minoritaires dans la BD francophone. Nous aimerions y remédier à la mesure de nos moyens. » Évidemment, les détracteurs s’élèveront contre cette forme de communautarisme. Le dessein est certes militant. Les animateurs cherchent à tourner quelques projecteurs sur une composante non négligeable et pourtant relativement négligée de la société, et cela dans un support de communication populaire, la bande dessinée. Cela peut ainsi participer à lutter de manière efficace contre l’homophobie dans la société.

Le 1er octobre 2008, l’association a donc ouvert son site web, d’une grande sobriété, fonctionnant comme un blog. On y trouve notamment des chroniques sur des albums tel Muchacho d’Emmanuel Lepage (le diptyque vient d'ailleurs de resortir en un superbe coffret), sur des auteurs comme Hugues Barthe ou sur « la » sélection LGBT du festival d’Angoulême. Bientôt, le site s’enrichira aussi d’interviews d’auteurs, s’intéressera aux personnages LGBT dans la BD (franco-belge, comics ou manga)...
La toute jeune association sera d’ailleurs présente à la grande messe du 9e art à Angoulême. Elle organise ainsi deux événements libres d’accès ce vendredi 30 janvier :
o à partir de 18h45 : une belle table ronde sur Les Gays dans la BD au théâtre municipal d’Angoulême à la salle Odéon. Participeront : Hugues Barthe (Français, 43 ans, auteur complet de Bienvenue dans le Marais, Dans la peau d’un jeune homo, le Petit Lulu), Tim Fish (Américain, 38 ans, auteur complet de Boys in love et Cavalcade of Boys), Hélène Georges (Française, 30 ans, auteure de la Vraie vie d'Hélène Georges et les Rêveries d'Hélène Georges) et Massimiliano de Giovanni (Italien, 38 ans, scénariste de The Fag Hag, Cœurs à louer, Bar code, fondateur du label d’édition Kappa) ainsi que Pascal Hureau (membre de l’Autre Cercle qui a édité Pressions et Impressions).
o à partir de 21h : une rencontre dédicaces avec les auteurs de la table ronde, au bar Café Chaud (1, rue Ludovic Trarieux, Angoulême).
Autant d’occasions pour amorcer un débat sur cette thématique et ouvrir réellement du 9e art à la diversité. Cette initiative vient donc compléter utilement la toile et le tissu associatif de la bande dessinée. Souhaitons lui qu’elle soit bien accueillie
http://lgbtbd.free.fr/site/

mercredi 28 janvier 2009

USA : les employés LGBT du Département d'Etat écrivent à Hillary Clinton pour demander l'égalité de traitement

Plus de 2.000 employés du gouvernement fédéral américain travaillant en dehors des Etats-Unis ont écrit à la nouvelle secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, pour lui demander un traitement égalitaire pour les partenaires de même sexe.

L'association des gays et lesbiennes des agences étrangères du gouvernement américain (GLIFAA) explique dans son courrier qu'elle considère "qu'aucun de leurs collègues n'est un collègue de seconde classe, ni aucune de leurs familles".

Or, les partenaires des homosexuels en poste à l'étranger pour le compte du gouvernement ne bénéficient pas des clauses prévoyant leur rapatriement en cas de danger, d'évacuation d'urgence ou pour raison médicale contrairement aux partenaires mariés.

"Nous sommes choqués de constater que le Département d'Etat rembourse une série de dépenses de déplacement, y compris le transport des animaux de compagnie, mais ne prend pas en charge le transport d'un partenaire au sein d'un couple de même sexe", soulignent ironiquement les signataires du courrier.

L'association des gays et lesbiennes en poste à l'étranger a été fondée en 1992 par une poignée d'employés d'Etat en bute aux tracasseries gouvernementales du fait de leur orientation sexuelle.

Auditionnée par la commission des Affaires étrangères au Sénat en vue de sa confirmation à la tête de la diplomatie américaine, Hillary Clinton a indiqué début du mois qu'elle entendait revoir la politique du Département d'Etat pour son personnel LGBT, après avoir examinée la situation en vigueur actuellement.

Mis en ligne le 28/01/2009
Lyon : un des agresseurs de la Gay Pride 2007 devant le tribunal correctionnel

C'est jeudi 29 janvier que comparaît devant le Tribunal Correctionnel l'un des agresseurs de la marche des fiertés de Lyon en juin 2007. Deux ans après les faits, il y est poursuivi pour pour injures homophobes.

Le 23 juin 2007, la Lesbian and Gay Pride de Lyon avait porté plainte à l’encontre de deux personnes suite à deux incidents lors de la 12e marche des Fiertés LGBT de la métropole rhône-alpine qui avaient jeté des oeufs et des bouteilles en verre sur le cortège à la hauteur de la place des Terreaux. Les forces de l’ordre les avaient interpellés et placés en garde à vue.

Le premier prévenu, Fekih, majeur, convoqué par deux fois devant l’Antenne de Justice de Rillieux-la-Pape, ne s'est jamais présenté.
Le Parquet de Lyon aurait classé sans suite cette plainte, comme il l’avait fait pour des fait similaires en juin 2006 si l'association Lesbian & Gay Pride de Lyon n'avait pas fermement interpellé le Procureur de la République afin qu’il sanctionne plus sévèrement les violences discriminatoires.

Deux ans après les faits, le Parquet de Lyon convoque enfin le mis en cause devant la 11e Chambre du Tribunal Correctionnel de Lyon.

La Lesbian and Gay Pride espère une condamnation claire "afin d'éviter tout sentiment d'impunité chez les personnes homophobes coupables de comportements haineux".
"La justice doit tenir compte de la sécurité des milliers de manifestants de la prochaine marche des fiertés LGBT, le 20 juin 2009, en condamnant ces actes homophobes", explique David Douvestre, le président de le Lesbian & Gay Pride.

Le second prévenu, mineur, a déjà été convoqué devant le délégué du Procureur en Maison de Justice et du Droit de Lyon Sud. Lors de ses auditions, il a non seulement reconnu les faits, mais également que son acte était guidé par sa haine envers les homosexuels. A aucun moment il n’a fait état de remords. Pour seule punition, il a dû composer une rédaction de deux pages sur l’homophobie.

Mis en ligne le 28/01/2009

Etats-Unis : nouvelles révélations sur le passé homosexuel de l'ex-pasteur évangéliste Ted Haggard

Le pasteur américain conservateur Ted Haggard, qui avait été contraint à la démission en 2006 après la révélation sur sa relation avec prostitué avec lequel il avait entretenu une liaison de trois ans, est l'objet de nouvelles révélations sur sa vie sexuelle.

Cette fois, il est accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec un jeune membre de son Eglise.

Ted Haggard, ancien responsable de l'Eglise de la nouvelle vie (New Life Church, NLC) à Colorado Springs avait dû abandonner ses fonctions après les déclarations d'un prostitué homosexuel, Mike Jones, qui était sorti de son silence en réaction aux positions très conservatrices de la NLC sur les unions homosexuelles.
"J'ai pensé qu'il était de ma responsabilité envers mes frères et mes sœurs que je prenne position, et je ne peux pas rester inactif en entendant ce qui est pour moi un message homophobe", avait affirmé Mikes Jones.

Ted Haggard, marié et père de cinq enfants, avait démissionné de la présidence de l'Association nationale évangélique (NAE), une très puissante organisation religieuse conservatrice revendiquant 30 millions de membres aux Etats-Unis.

Ted Haggard est aujourd'hui accusé d'avoir entretenu des relations sexuels avec un membre de son ancienne Eglise.

Les faits ont été rendus publics par l'actuel leader de la New Life Church, Brady Boyd, à qui cette personne se serait confié.

Ted Haggard a refusé de s'exprimer sur ces nouvelles révélations faites dans un documentaire produit la par la chaîne de télévision HBO qui doit être diffusé prochainement et qui lui est consacré.

Ted Haggard y apparaît profondément troublé par son rapport à l'homosexualité selon les producteurs, mêlant naïveté, interrogations et dénégations.
"Je suis ce que je suis, déclare-t-il notamment. Un évangéliste qui se bat de temps en temps avec ses attirances homosexuelles".

Mis en ligne le 28/01/2009
27 janvier 2009
Droits des gays et des lesbiennes: Entretien avec l'ILGA-Europe sur la proposition de directive contre les discriminations
Entretien avec Évelyne Paradis de l'ILGA-Europe
envoyé par yaggvideo

L'ILGA-Europe (International Lesbian and Gay Association) fait partie des ces associations et organisations non-gouvernementales (ONG) que les sites LGBT mentionnent régulièrement. Mais cela ne veut pas dire que tout le monde sait qui elles sont et ce qu'elles font. Évelyne Paradis, directrice politique de l'ILGA-Europe, était à Paris en décembre, pour le colloque de la Halde sur les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle. Pour Yagg, elle explique le travail effectué à l'heure actuelle par l'ILGA-Europe— qui réunit près de 300 associations dans 46 pays— sur le projet de directive contre les discriminations présentée par la Commission européenne en juillet dernier et les conséquences de la crise économique et financière sur la lutte pour les droits humains
Christophe Martet et Judith Silberfeld

mardi 27 janvier 2009

Il y a deux ans, un couple d'américains homosexuels a décidé de changer de vie, révèle le Periódico de Catalunya. Installé en Californie, ce couple ne comptait vraiment pas s'exiler mais, en 2003, le couple a décidé d'adopter une petite fille, Stassa, et de se marier. Leur union n'a duré que quelques semaines, du 12 février au 11 mars 2004. Comme 4.000 autres couples homosexuels mariés en Californie, leur union est annulée par la justice.

Les deux hommes décident alors de s'installer à Barcelone. Will et U.B, tous les deux artistes et intellectuels, se sont remariés dans la capitale catalane en octobre 2008. «C'est l'une des raisons pour lesquelles nous avons choisi l'Espagne pour nous installer, expliquent-ils. Nous voulions quitter les États-Unis, car nous ne supportions plus le conservatisme ambiant. Avant l'élection d'Obama, le climat politique faisait peur. Des groupes religieux comme les Mormons incitent les gens à se méfier des homosexuels. Maintenant on va voir si les choses vont changer.»

L'histoire de cette famille, reprise dans les journaux d'Espagne, est sans aucun doute la meilleure des publicités pour Barcelone…
Nîmes : un jeune Marocain avoue le meurtre d'un homosexuel à coups de couteaux

Un jeune Marocain de 21 ans interpellé samedi à Nîmes a avoué le meurtre du quinquagénaire poignardé de treize coups de couteau après une rencontre via internet pour des relations homosexuelles.

Le jeune homme a été interpellé samedi après-midi à la gare routière où le bus qu'il s'apprêtait à prendre pour s'enfuir apparemment vers le Maroc était bloqué en raison de l'avis de tempête sur le Sud-Ouest, a indiqué à un correspondant de l'AFP le procureur de la République de Nîmes, Robert Gelli.

Le jeune homme devait être déféré au parquet dans la journée de lundi.

La victime, âgée de 56 ans et sans activité professionnelle connue, avait été poignardée de treize coups de couteau dans un appartement d'un quartier résidentiel de Nîmes durant la nuit de vendredi à samedi. Une autopsie doit avoir lieu dans la semaine.

L'agresseur a des antécédents judiciaires pour vols et violences, a précisé le procureur.

Il s'agit du deuxième homicide à l'encontre d'un homosexuel à Nîmes suite à une rencontre sur le net en quelques mois. Le 12 octobre 2004, un homosexuel quadragénaire originaire d'Avignon, avait été victime à Nîmes de 56 coups de couteau assénés par un jeune homme de 19 ans rencontré lui aussi sur le net.

Le Collectif contre l'homophobie appelle à la prudence et à la vigilance les gays qui fréquentent les sites de rencontres. "Si ceux-ci constituent un espace de liberté et de convivialité, ils sont de plus en plus fréquentés par des "truqueurs" qui trompent la confiance de leurs interlocuteurs pour les dépouiller, les agresser et parfois les assassiner", explique Hussein Bourgi du Collectif. "Il appartient à chaque internaute de faire preuve de responsabilité et de solidarité en signalant les individus suspects aux modérateurs des sites concernés, et si nécessaire aux forces de police ou de gendarmerie", conseille-t-il.

Mis en ligne le 27/01/2009
Le maire gay de Portland résiste aux pressions et reste en poste

Le maire de Portland est décidé à rester en poste malgré l'enquête judiciaire en cours, les pressions et les appels à la démission qui ont fait suite à la révélation de sa liaison amoureuse passée avec un jeune homme mineur au début de leur relation. Son ex-amant a précisé n'avoir eu de rapports sexuels avec lui qu'après 18 ans.

Sam Adams, qui a pris ses fonction de maire de Portland, le 1er janvier dernier, n'est pas prêt à quitter son fauteuil.

Les pressions et les appels à la démission se sont succédés suite à la révélation de sa liaison amoureuse avec un jeune homme mineur au début de leur relation en 2005.

Une enquête judiciaire est en cours pour déterminer si le maire a eu des relation sexuelles avec Beau Breedlove avec lequel il a entretenu une relation amoureuse alors que celui-ci était âgé de 17 ans au début de leur liaison, ce qui est répréhensible au regard de la loi américaine.

Le jeune homme a affirmé ces derniers jours qu'il n'avait eu de relations sexuelles avec Sam Adams qu'une fois majeur. Ce que soutient le maire, lui aussi, qui fait état de plusieurs relations sexuelles avec le jeune homme, mais après es 18 ans.

Dans une interview au journal local The Oregonian, Beau Breedlove a indiqué qu'avant sa majorité, il n'avait échangé que des baisers avec le futur maire.
"J'ai vécu cette relation comme une amitié qui a dépassé cette limite deux fois, mais c'était une amitié", a déclaré le jeune homme qui précise par ailleurs "ne pas avoir été influencé" par son aîné et avoir été "consentant". Tous ces précisions sont essentielles en terme de droit. En effet, l'Etat de l'Oregon fixe l'âge de consentement sexuel à 18 ans.

Sam Adams, qui est aujourd'hui âgé de 45 ans, a présenté des excuses publiques à ses administrés la semaine dernière pour avoir partiellement menti sur sa liaison avec Beau Breedlove, dans le but, a-t-il expliqué, de ne pas risquer de briser sa carrière politique.

C'est la presse locale qui a révélé les faits, il y a quelques semaines. Elle l'a par ailleurs appelé depuis à la démission. Mais elle n'a pas été la seule, puisque, curieusement, une organisation LGBT locale a, elle aussi demandé au maire homosexuel d'abandonner ses fonctions.

Sam Adams résiste courageusement à toutes ces pressions. Il a indiqué que, malgré l'affaire, il estimait avoir "toujours beaucoup à apporter" dans le cadre de son mandat dans un message video.
"J'ai commis des erreurs et je vous ai déçu, a-t-il déclaré, mais je crois que j'ai encore beaucoup à apporter à la ville de Portland à laquelle je me consacre depuis 20 ans".

Le maire a aussi remercié tous ceux qui lui ont adressé des messages de soutien, comme ceux qui lui ont "à juste titre" fait des critiques.


Sam Returns to City Hall from The Office on Vimeo.


Nîmes : un jeune Marocain avoue le meurtre d'un homosexuel à coups de couteaux

Un jeune Marocain de 21 ans interpellé samedi à Nîmes a avoué le meurtre du quinquagénaire poignardé de treize coups de couteau après une rencontre via internet pour des relations homosexuelles.

Le jeune homme a été interpellé samedi après-midi à la gare routière où le bus qu'il s'apprêtait à prendre pour s'enfuir apparemment vers le Maroc était bloqué en raison de l'avis de tempête sur le Sud-Ouest, a indiqué à un correspondant de l'AFP le procureur de la République de Nîmes, Robert Gelli.

Le jeune homme devait être déféré au parquet dans la journée de lundi.

La victime, âgée de 56 ans et sans activité professionnelle connue, avait été poignardée de treize coups de couteau dans un appartement d'un quartier résidentiel de Nîmes durant la nuit de vendredi à samedi. Une autopsie doit avoir lieu dans la semaine.

L'agresseur a des antécédents judiciaires pour vols et violences, a précisé le procureur.

Il s'agit du deuxième homicide à l'encontre d'un homosexuel à Nîmes suite à une rencontre sur le net en quelques mois. Le 12 octobre 2004, un homosexuel quadragénaire originaire d'Avignon, avait été victime à Nîmes de 56 coups de couteau assénés par un jeune homme de 19 ans rencontré lui aussi sur le net.

Le Collectif contre l'homophobie appelle à la prudence et à la vigilance les gays qui fréquentent les sites de rencontres. "Si ceux-ci constituent un espace de liberté et de convivialité, ils sont de plus en plus fréquentés par des "truqueurs" qui trompent la confiance de leurs interlocuteurs pour les dépouiller, les agresser et parfois les assassiner", explique Hussein Bourgi du Collectif. "Il appartient à chaque internaute de faire preuve de responsabilité et de solidarité en signalant les individus suspects aux modérateurs des sites concernés, et si nécessaire aux forces de police ou de gendarmerie", conseille-t-il.

Mis en ligne le 27/01/2009
«L’homoparentalité, ce sont des situations très inventives»
Gays. Le désir d'être père, l’absence de prémodèles : un sociologue a enquêté.
CHARLOTTE ROTMAN
Olivier a toujours eu envie d’un enfant. C’est un désir qu’il considère comme «naturel»,«commun à tous les hommes» mais dont «la réalisation est un acte militant». Arnaud et Thomas sont ensemble depuis quinze ans : «Le soir où on s’est connus, on a parlé de la paternité et on s’est dit tous deux qu’on souhaitait avoir des enfants.» Stéphane ne voulait pas «vieillir comme un vieux schnock avec un caniche». Il assume le caractère «égoïste» de son désir d’enfant mais l’étend à «n’importe quel père ou n’importe quelle mère». Il a eu un bébé à 32 ans avec une lesbienne. Jean-Paul, issu d’un milieu ouvrier et aîné de cinq enfants, a, quant à lui, pensé à se marier car il ne «pouvai[t] concevoir la vie sans enfant». Marc, lui, a passé «toute [son] adolescence à faire [sa] généalogie, à traîner dans les placards, à regarder les photos, à constituer les albums et à discuter avec [ses] grands-mères et [ses] grandes-tantes», il éprouve un besoin de transmettre.
Ces exemples sont puisés dans l’enquête qu’Emmanuel Gratton, sociologue, a mené sur la paternité gay et qu’il présente ce soir-là, à Paris, aux militants de l’APGL (parents et futurs parents gays et lesbiens) (1). Le chercheur, hétérosexuel, a enquêté plusieurs années de suite sur les pères gays. Ce mardi, il les a en face de lui. Et ils en disent long sur les pères d’aujourd’hui.
«Plus affirmés». Emmanuel Gratton parle du choix de devenir parent. Dans la salle, les candidats sont tout ouïe. Cela peut être un désir très ancien et ancré ou un projet de la maturité (qui se manifeste vers 30, 35 ans). «Aujourd’hui, les hommes de 20 ans ne se posent plus les mêmes questions. Ils savent qu’un projet parental, c’est possible» alors que chez les homos plus âgés, «la question a été refoulée, avant de revenir». «Les nouveaux adhérents ont d’autres profils, note d’ailleurs un bénévole de l’APGL qui assure l’accueil des nouveaux venus. Ils sont plus jeunes, plus affirmés, parlent davantage d’un recours à une mère porteuse que d’une coparentalité.»
Tous, contrairement aux couples hétéros (fertiles), doivent choisir la manière de devenir parent. Souvent - et cela est très moderne - «le partenaire parental et le partenaire conjugal ne sont pas les mêmes». Génitrice, coparent, marraine, amie, des figures féminines peuvent être des «alliées» des couples masculins. Elles offrent d’autres référents à l’enfant. Sur leurs chaises, les hommes approuvent. Il est vrai qu’on a souvent reproché aux homoparents de bafouer la différence des sexes et des représentations.
Les projets de couple demeurent proches de ceux des hétéros, sauf que là, rien n’est assigné au départ. «Il n’y a pas forcément de distribution des rôles. Qui se lève la nuit ? Qui donne le biberon ? Cela se négocie, selon les goûts, les intérêts, les compétences.» La coparentalité, elle, «respecte la dimension biologique» puisqu’il y a «un père et une mère identifiés»…Sauf qu’ils ne sont pas les seuls. Les parents génétiques composent avec les parents additionnels. Parfois les quatre se font appeler «papa» pour les hommes et «maman» pour les femmes.
«Au fil du temps». «Ce sont des situations très inventives, s’enthousiasme Emmanuel Gratton, il n’y a pas de prémodèles, les constructions se font au fil du temps.» Dans le public, personne n’est là pour le contredire.«Les autres familles vont peut-être être influencées : il pourra bientôt y avoir des familles hétérosexuelles non conjugales», glisse l’un. «Les amoureux d’un côté, les parents de l’autre, rêve un autre, peut-être que les coparentés tiennent davantage…» Sourires dans la salle.
«On répète tout le temps qu’on est des parents comme les autres, peut-être trop. Comme si on voulait ressembler aux autres», réagit un pilier de l’association, père d’une adolescente. «J’en connais qui défaillent si leur fils joue à repasser et qui ne veulent pas acheter de poupées aux garçons. On n’est déjà pas dans les normes, ils ont le trouillomètre à zéro», affirme une militante de l’APGL.
«Oui, enfin dans les réunions à l’école maternelle, il y a 19 mamans, deux papas, dont un black et un homo», tempère un homme assis au premier rang. Le quadragénaire poursuit : «Nous, on a été obligés d’être des militants.» «Les homosexuels ont une longueur d’avance pour remettre en cause les normes, mais ils ont peu de modèles de paternage», complète Gratton. «Certains doutent eux-mêmes de leur capacité à s’occuper des petits.» Un jeune homme, sûr de lui, témoigne : «Heureusement j’avais une sœur, et des nièces dont je me suis occupé. Sinon, comment savoir ? Là, je n’ai aucun problème pour ma paternité future.»

(1) Emmanuel Gratton, L’Homoparentalité au masculin, le désir d’enfant contre l’ordre social, PUF
source:GOOGLE Actualités

lundi 26 janvier 2009

Quelle famille!!!!!!!

Laurent de Villiers réaffirme ses accusations de viols contre son frère

Laurent de Villiers, 24 ans, fils de Philippe de Villiers, qui avait porté plainte en 2006 pour viol contre son frère aîné Guillaume avant de décider de ne pas "donner suite", a finalement réaffirmé les faits lors d'une confrontation devant le juge d'instruction versaillais en novembre.

"Laurent de Villiers a réaffirmé les faits le 7 novembre 2008 lors d'une confrontation avec son frère face au juge d'instruction", a affirmé une source proche du dossier à l'AFP, confirmant une information du Parisien.

Laurent de Villiers, fils cadet du président du Mouvement pour la France (MPF), avait déposé plainte en 2006 contre son frère aîné Guillaume, 30 ans, qu'il accuse de viols durant leur enfance. Ce dernier avait été mis en examen pour "viols" et placé sous contrôle judiciaire.

En juin 2007, Laurent avait adressé une lettre au juge d'instruction dans laquelle il ne "souhaitait pas donner suite à la plainte déposée par ses soins contre son frère". "J'ai fait le choix d'une réconciliation familiale", avait-il écrit alors à la juge d'instruction versaillaise chargée du dossier.

Quelques mois plus tard, un nouveau juge d'instruction étant chargé du dossier avait souhaité connaître les raisons de ce désistement. Le jeune homme avait alors décidé de revenir sur le contenu de sa lettre et a "reconnu et garanti les faits devant le juge", a-t-on expliqué de source proche du dossier.

Consultant pour le développement international des entreprises, marié et père de trois enfants, Guillaume de Villiers a toujours nié les faits que lui reproche son frère.

Mis en ligne le 26/01/2009
Un homosexuel assassiné à Nîmes après une rencontre sur le net

Un homosexuel âgé de 58 ans a été assassiné dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 janvier par un jeune d'une vingtaine d'années après une rencontre sur un site Internet.

Il s'agit du deuxième homicide à l'encontre d'un homosexuel à Nîmes suite à une rencontre sur le net. En effet, le 12 octobre 2004, un homosexuel quadragénaire originaire d'Avignon, avait été victime à Nîmes de 56 coups de couteau assénés par un jeune homme de 19 ans rencontré lui aussi sur le net.

Le Collectif contre l'homophobie, qui révèle cette affaire, appelle à la prudence et à la vigilance les gays qui fréquentent les sites de rencontres. "Si ceux-ci constituent un espace de liberté et de convivialité, ils sont de plus en plus fréquentés par des "truqueurs" qui trompent la confiance de leurs interlocuteurs pour les dépouiller, les agresser et parfois les assassiner", explique Hussein Bourgi du Collectif. "Il appartient à chaque internaute de faire preuve de responsabilité et de solidarité en signalant les individus suspects aux modérateurs des sites concernés, et si nécessaire aux forces de police ou de gendarmerie", conseille-t-il.

Mis en ligne le 26/01/2009

samedi 24 janvier 2009

la vraie contre la fausse police

Aberdeen, Ecosse – La police de la ville est largement critiquée après avoir dépensé près de 170 000 £ (plus de 180 000 euros) en arrêtant 22 fois un strip-teaseur utilisant un uniforme de police comme costume de scène.
Stuart Kennedy, 25 ans, est étudiant en génétique. La nuit, il se transforme en Sergent Eros, son nom de scène en tant que strip-teaseur. Ce jeune homme a déjà été arrêté 22 fois par la police et a passé 123 heures en garde à vue depuis sa première arrestation en mars 2007.
Suite à ces arrestations, Stuart Kennedy a déjà dû répondre de plusieurs accusations, comme par exemple "possession d’arme offensive" pour la matraque et la fausse bombe lacrymogène faisant partie de son costume, ou encore utilisation d'un gyrophare.
La dernière arrestation en date a eu lieu alors qu'il a dû quitter le club Tiger Tiger précipitamment. Il raconte avoir été obligé de fuir, toujours habillé de son costume de policier, menacé par un petit ami furieux. Mais cette fois-ci, comme les autres, les charges retenues n'ont pas été suffisantes pour mener à une condamnation.
Colin Menzies, chef assistant de la police de Grampian, signale que les forces de l’ordre ont le "devoir d'enquêter sur tous les cas rapportant un prétendu comportement criminel ", et il regrette que les policiers aient fait l’objet d’autant de critiques de la part de la population alors qu’ils agissaient « dans l'intérêt de la communauté qu'ils servent de tout leur cœur».
M. Kennedy, de son côté, estime que les forces de l’ordre ont réagi de façon excessive.
Source Zigonet/Aurélien
Homophobie barbare, place Sassine
La rubrique d’Anne-Marie el-Hage
La communauté homosexuelle libanaise est en colère aujourd’hui. De même, sont indignées les associations des droits de l’homme. Indignées contre les pratiques moyenâgeuses des autorités à l’égard des homosexuels qui affichent ouvertement leur tendance.
Le fait, rapporté par l’association ALEF pour les droits de l’homme, remonte à la soirée de jeudi dernier, lorsque deux homosexuels, aussi imprudents qu’inconscients, se livraient à des ébats amoureux, dans l’entrée d’un immeuble inhabité, place Sassine, à Achrafieh, se croyant à l’abri des regards.
Découvrant les deux hommes en pleine action, les soldats de l’armée libanaise postés dans le quartier les soumettent à un véritable tabassage, en pleine rue. Rien n’est assez fort pour les deux coupables pris en faute, coups de poing, coups de pied, coups de crosse, insultes, humiliations. L’un, à moitié nu, est même exhibé aux badauds attirés par le spectacle, juste pour le plaisir.
Sourds aux supplications des deux hommes pris en faute, les militaires s’en donnent à cœur joie. Tout le quartier est dans la rue. Toute la clientèle des cafés du coin assiste à la scène. Les deux hommes sont ensanglantés, mais cela ne diminue pas la détermination et la sauvagerie des nouveaux préposés à la moralité publique.
Fort heureusement, des voix de réprobation s’élèvent parmi la foule, prise de pitié à la vue de la scène. Le passage à tabac prend fin. Les deux homosexuels sont embarqués, manu militari, malgré les implorations de l’un d’entre eux qui craint pour sa réputation, marié, père de famille, jouissant d’une certaine notoriété.
Détenus toute la nuit par la troupe, les deux hommes ont été transférés, hier, à la caserne Hobeiche, sur ordre du procureur général. Une caserne connue pour ne pas être particulièrement tendre envers les détenus.
Comme il se doit, l’affaire sera camouflée. Voilà d’ailleurs une bien belle habitude libanaise pour éviter de mettre le doigt sur la plaie. La plaie en question étant la réaction barbare et inadmissible des soldats face à l’homosexualité affichée.
Certes, les deux hommes avaient péché par imprudence, par bêtise même. Mais fallait-il les battre et les traiter de la sorte ? Fallait-il rameuter tout le quartier et les humilier ? Fallait-il les montrer du doigt comme deux malfrats ?
Il est grand temps que les législateurs du pays se penchent sur une loi obsolète, ridicule et totalement d’une autre ère, qui condamne et punit encore l’homosexualité au Liban. À l’heure où le mariage homosexuel est autorisé dans de nombreux pays, les autorités continuent, elles, de refuser hypocritement la plus simple manifestation d’une réalité qui les dépasse, mais qu’elles devront bien affronter, un jour ou l’autre
Les hommes politiques français ayant révélé leur homosexualité

Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, premier membre d'un gouvernement français en fonction à avoir révélé publiquement son homosexualité, n'a pas été le premier homme politique à faire ainsi son coming out.

- André Labarrère: figure du PS, il fait figure de pionnier en révélant son homosexualité à la radio en 1998. Député puis sénateur, maire de Pau, ministre délégué chargé des relations avec le parlement dans les gouvernements Mauroy et Fabius (1981-1986), il avait déjà fait de l'homosexualité le thème de son roman "Le Bal des célibataires" publié en 1992.

En 2004, il se prononce contre le mariage homosexuel au moment où Noël Mamère, député Verts, célèbre dans sa mairie de Bègles les noces d'un couple gay. Il meurt en 2006 à 78 ans.

- Bertrand Delanoë évoque son homosexualité à la télévision le 22 novembre 1998. A l'époque, il est sénateur et président du groupe PS au Conseil de Paris, bien avant sa campagne pour la mairie de la capitale, même si son ambition est déjà entière. "Je suis homosexuel", dit-il simplement, espérant "rendre les choses un peu plus simples pour d'autres personnes". Pour autant, celui qui deviendra maire de Paris estime qu'"on ne doit pas se faire élire sur ces thèmes-là". "J'aimerais que le citoyen s'en foute", conclut-il, réclamant "le droit à l'indifférence".

- Philippe Meynard, conseiller municipal UDF de Barsac (Gironde) dévoile publiquement son homosexualité en plein conseil municipal, en août 1999, afin de "couper court aux insinuations malveillantes et aux rumeurs". "Je veux être jugé sur mon travail d'élu et non sur ma vie privée. Si les électeurs estiment que je ne suis pas digne d'être élu uniquement parce que je suis homosexuel, et bien tant pis, je ferai autre chose". Il est élu maire de Barsac en 2004.

- Jean-Luc Romero: le 19 octobre 2000, le magazine gay "e.male" révèle l'homosexualité du conseiller régional RPR d'Ile-de-France, sans le prévenir.

Président de l'association "Elus locaux contre le sida", conseiller municipal de Bobigny, Jean-Luc Romero dit n'avoir "pas honte de son identité" et assure qu'il comptait faire son coming out, mais déplore n'avoir pu le faire "à (ses) conditions, ce qui aurait permis d'y préparer (ses) proches".

- Jean-Jacques Aillagon, un proche de Jacques Chirac, actuellement président de l'Établissement public du musée et du domaine national de Versailles, a répondu dans la presse à la question de son homosexualité alors qu'il était président du Centre Georges-Pompidou et avant d'être nommé Ministre de la Culture et de la Communication (2002-2004).

- Christophe Girard (PS), adjoint à la culture du maire de Paris, de longue date militant de l'homoparentalité, place les mots "je suis homosexuel et père" en exergue du livre qu'il publie en 2006, intitulé "Père comme les autres".

> Outing : Renaud Donnedieu de Vabres

Ministre de la Culture de Jacques Chirac, Renaud Donnedieu de Vabres a fait l’objet d’un "outing" en 2004. L'hebdo culturel Les Inrocks avait repris une information sur l’homosexualité du ministre déjà publiée dans deux ouvrages de librairie, "Nos délits d’initiés ; mes soupçons de citoyens" de Guy Birenbaum et le récent "The end" de Didier Lestrade.
L'intéressé ne s'est jamais prononcé sur ces révélations qui ont été faites en même temps qu'était rappelée son attitude anti-pacs au moment du débat parlementaire et sa participation à une manifestation au cours de laquelle fut scandé le slogan "les pédés au bûcher".

Mis en ligne le 24/01/2009
source E-llico télex

vendredi 23 janvier 2009


A 57 ans, Roger Karoutchi s'apprête à faire... son coming-out ! Celui qui brigue la tête de liste UMP en Ile de France aux prochaines élections régionales va donc révéler son homosexualité dans le nouveau numéro de L'Optimum, à paraître demain. =
Roger Karoutchi fait son coming-out sur TF1 et dans la presse .
Le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement auprès du Premier ministre François Fillon sera également l'invité de Thierry Demaizière pour l'émission Sept à Huit sur TF1 dimanche prochain. Il s'apprête par ailleurs à sortir un livre coup de poing chez Flammarion intitulé Mes quatre vérités, d'après l'express.fr.
Toujours selon le site internet qui reprend un passage de l'entretien dans L'Optimum, le Président Sarkozy aurait invité Karoutchi et "son ami", à passer quelques jours dans une maison qu'il avait louée pour les vacances. Depuis c'est en couple qu'il assiste à toutes les manifestations officielles.
Il devrait par ailleurs être dimanche soir, l'invité d'un journal de 20, assurement celui de TF1 avec Claire Chazal .
En novembre 1998, Bertrand Delanoë avait lui aussi fait son outing à la France entière, dans l'émission Zone Interdite sur M6.
C'est aussi ça la France de la diversité, avec un gouvernement ouvert, et c'est bien !
Source:YAHOO.fr
Télévision : TF1 va proposer un jeu de télé-réalité mettant en scène un gay

TF1 va bientôt proposer en avant-soirée un nouveau jeu de télé-réalité adapté d'un concept américain intitulé "Gay, Straight or Taken ?".
Le principe du jeu consiste, pour une candidate célibataire et hétérosexuelle, à déterminer parmi trois prétendants quel est celui qui est disponible sachant que l'un est homosexuel et un autre en couple.
Le jeu est baptisée en France "Une chance sur 3" est devrait être programmé dans quelques semaines sur TF1. Il sera présenté en alternance par Arthur et Flavie Flament.

Mis en ligne le 23/01/2009

Berlinale : Joe Dallesandro, icône sexuelle des années 70, honoré par un Teddy gay

L'acteur américain Joe Dallesandro, qui fut la muse de l'artiste Andy Warhol, va recevoir le mois prochain un Teddy Award, trophée "gay ou lesbien" remis lors du festival international du film de Berlin.

Porté au statut d'icône sexuelle de toute une génération dans les années 70 par l'artiste et cinéaste américain Andy Warhol, Dallesdandro, 60 ans, devrait se rendre dans la capitale allemande pour recevoir son "Teddy" spécial, selon un communiqué des organisateurs de la 59e Berlinale, prévue du 5 au 15 février.

Dallesandro, "à l'époque le plus bel homme de sa génération", "a fait don de son pouvoir d'attraction érotique pour être consciemment transformé à l'état d'objet", a déclaré Wieland Speck, le dirigeant de la section Panorama de la Berlinale et membre du jury des Teddy awards.
L'interprétation de Dallesandro, dans des films de Andy Warhol, Paul Morrissey, ou encore dans le "Je t'aime moi non plus" de Serge Gainsbourg (1975), l'a rendu légendaire.

"C'est un acteur extraordinaire qui a changé à jamais la sexualité masculine à l'écran", s'enthousiasme pour sa part le réalisateur américain John Waters, selon le communiqué.

Dallesandro a été propulsé au rang d'icône avec notamment une photographie de Warhol montrant son "bas-ventre" serré à outrance dans un pantalon pour la couverture de l'album des Rolling Stones "Sticky Fingers". Il a joué dans plusieurs films à Hollywood et à la télévision.

Mis en ligne le 23/01/2009/E-llico




Alix et les gays
Les héros mythiques ont la particularité d’échapper à leurs créateurs. Pour les 80 ans de Tintin, le 10 janvier dernier, un journaliste britannique semblait découvrir et pouvoir prouver l’homosexualité du héros d’Hergé. Vingt après Gai Pied, le mensuel Têtu titre à son tour sur « le Dieu Alix » et de revenir sur le « fantasme » d’Alix. C’est la polémique du mois...

Récemment, le très sérieux quotidien britannique The Times donnait feuille blanche à Matthew Parris, ex député, aujourd'hui journaliste. L’ancien activiste, défenseur des droits des personnes LGBT outre-Manche, signait le 7 dernier un article intitulé « Bien sûr que Tintin est gay, demandez à Milou ». Le coup médiatique a été réussi puisque le 10 janvier, le jour anniversaire des 80 ans de Tintin, toutes les rédactions ne parlaient que de cela… Pour s’en offusquer bien sûr jusqu’à aller – le Figaro – interroger un psychiatre.
Serait-ce finalement indigne pour un héros mythique d’être gay ? Ou est-il nécessaire de trouver dans des héros pourtant totalement dénués de sexualité un porte-drapeau à une sexualité différente ? Nous sommes en 2009 et le sujet semble toujours aussi polémique, à voir le nombre de réactions sur les différents sites évoquant cette question
Quelques jours plus tard, le magazine Têtu s’intéresse à un autre héros, Alix, qui vient de fêter ses 60 ans. Dans son numéro du mois de février, le mensuel de Pierre Bergé qui s’affichait jusqu’à récemment comme le magazine des gays et des lesbiennes, ouvre sa rubrique littéraire à « Alix, gloire et beauté ».

Dans son article d’une page, le chroniqueur Michel Olivès effleure délicatement le sujet de l’homosexualité, jamais nommée, des deux protagonistes de la série. Il suggère en fait qu’Alix et son compagnon Enak ont fait et font fantasmer des générations d’amateurs de bande dessinée. Comprenez des hommes qui aiment les hommes. La citation mise en exergue de Jacques Martin résume toute l’intention de l’auteur de l’article : « ces deux personnages, j’en conviens, peuvent se prêter à toutes sortes d’interprétations.»
encore rien de nouveau sous le soleil. Le 30 janvier 1988, le journal Gai Pied mettait à nu Alix dans son numéro 315 et dévoilait d’ailleurs beaucoup plus que l’anatomie de l’illustration ci-contre. L’hebdomadaire homosexuel donnait déjà l’occasion à Jacques Martin de répondre au fantasme que suscite ses personnages parmi les gays et de démontrer une tolérance non feinte.

Et pour le 50e anniversaire d'Alix, Marianne (numéro 84 du 30 novembre 1998) titrait « Alix, quand la censure d’hier ravit les gays d’aujourd’hui » et rapportait les « sous-entendus graveleux » autour du gallo-romain et son ami égyptien. Et l’éditeur – Dargaud à l’époque – d’expliquer que dans le contexte de la création de la BD – les années 50 –, cette relation n’avait rien d’équivoque...

De fait, ces approches polémiques, génératrices d’audience, servent aussi à toucher un public ciblé. Après tout, que la série Alix plaise aux hommes sensibles aux charmes masculins est un argument marketing. Et d’ailleurs, le tandem composé du dessinateur Christophe Simon et du scénariste Patrick Weber réussit dans le dernier épisode, le Démon du Pharos, à renouveler le plaisir de lire cette série, en capitalisant sur toutes les ambigüités historiques et esthétiques des relations entre les personnages…




Source :GOOGLE Actualités/Auracan
N.D.R :Plusieurs ont associés a cette liste, les populaires Batmen &Robin

les Oscar et les gays

22 janvier 2009
Oscars 2009: Les nominations gay-friendly
Harvey Milk, le biopic de Gus Van Sant, figure en bonne place sur cette liste, avec notamment des nominations pour Sean Penn (meilleur acteur), Josh Brolin (meilleur acteur dans un second rôle), Gus Van Sant (face, entre autres, à Stephen Daldry, le réalisateur de Billy Elliot). Le film, le scénario et la musique sont aussi en lice.
Autre chouchou de Yagg, Brad Pitt sera en compétition avec Penn, pour L'Étrange histoire de Benjamin Button (13 nominations au total). Côté seconds rôles, outre Brolin, plusieurs acteurs qui ont incarné des personnages gays dans d'autres films: Robert Downey Jr., Philip Seymour Hoffman et le favori, Heath Ledger, nommé à titre posthume.
La meilleure actrice sera de toute façon l'une de nos préférées: Anne Hathaway, Angelina Jolie, Meryl Streep (qui en est à sa 15e sélection!), Kate Winslet ou Melissa Leo (alias Winnie Mann, l'ex d'Helena Peabody dans The L Word), on les aime toutes.
Enfin, mention spéciale à WALL-E, dans la catégorie "meilleur film d'animation". Un robot qui aime Hello, Dolly, ça nous parle, évidemment.
Judith Silberfeld

jeudi 22 janvier 2009

Jeudi 15 janvier 2009
Communiqué de presse
LGBTI mon amour ? Quelles convergences et solidarités ?

Organisé par La Lune (lalune67.fr), TaPaGeS (tapages67.org) et STS (sts67.org), le vendredi 23 janvier 2009 à 20h30 au café associatif Les Épines
Le sigle LGBTI fait rire nos adversaires. Trop de lettres, paraît-il. Il y a d'ailleurs toujours un malin pour proposer, ironiquement, d'en rajouter d'autres : Q, H, etc.
"LGBTI" c'est pourtant la seule solution trouvée pour n'omettre aucune des singularités... Nos luttes et nos résistances ne sont plus seulement "gays et lesbiennes" mais "lesbiennes, gays, bis, trans' et intersexes".
Seulement, nous n'arrêtons pas de le constater : LGBTI, cela ne va pas de soi. Ce que subissent les lesbiennes n'est pas comparable à ce que vivent les pédés, qui n'est pas similaire à ce qu'endurent les trans', etc.
"LGBTI", ce n'est pas une évidence. C'est une construction. Et celle-ci est difficile. Les lesbiennes peinent toujours à se faire voir et entendre, les bis sont ignoréEs, les trans' ont du mal à prendre la parole (que personne ne leur donne) et les intersexes... c'est quoi déjà ? Le "Gay" de LGBTI absorbe tout... Qu'il en soit ainsi dans la société (hétéropatriarcale), cela ne nous étonne pas. Mais entre nous ? Nous sommes inquietEs : n'avons-nous pas tendance à (re)produire, à notre échelle, les oppressions, les procédures d'invisibilités que nous combattons dans la société ? Le féminisme, par exemple, à l'origine du mouvement gay, qui devrait conditionner toutes nos luttes, ressemble pour beaucoup à une triste terra incognita.
Et si on se rencontrait, entre lesbiennes, gays, bisexuelLEs, personnes trans' et intersexes pour parler enfin de ce qui nous rassemble et de ce qui nous sépare ? De nos histoires, de nos malentendus, de nos exigences ? De ce qui reste incomparable et de ce qui est interchangeable ? De ce qui peut se partager et de ce qui ne se peut pas ?
Nous ne voulons surtout pas abandonner tout ce que "LGBTI" peut signifier comme convergence et solidarité.
Nous voulons précisément, ici, à Strasbourg, tenter d'en construire la possibilité concrète.

La Lune (association de femmes homosexuelles de Strasbourg) : http://lalune67.fr/
TaPaGeS (TransPédéGouines de Strasbourg) : http://tapages67.org/
STS (Support Transgenre Strasbourg) : http://sts67.org/

TaPaGeS, le 15 janvier 2009
Transpédégouines de Strasbourg

selon E-llico télex

Caen : 3 hommes en garde à vue après la découverte d'un corps d'homme nu et lacéré

Le cadavre d'une homme, nu, lacéré de coups de lame et porteur de nombreux hématomes, a été retrouvé dans la nuit de lundi à mardi dans une rue d'un quartier périphérique de Caen et trois hommes ont été placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur ce décès, a indiqué le procureur de la République de Caen.
Les enquêteurs ont constaté beaucoup de lacérations au visage, au niveau du cou, des avant-bras et du sexe, ce qui devrait rendre difficile l'identification de la victime, âgée d'une trentaine d'années.

Mis en ligne le 22/01/2009
Turquie : la Cour suprême d'appel autorise l'association LambdaIstanbul

La Cour suprême d'appel de Turquie a rejeté un recours contre l'association LambdaIstanbul, a annoncé hier Amnesty International. Ce jugement devrait définitivement marquer la légalité de l'association LGBT d'Instanbul poursuivie à plusieurs reprises par les autorités.

Après un jugement de la Cour suprême en décembre 2008, c'est au tour de la Cour suprême d'appel de rejeter la demande d'interdiction de l'association LambdaIstanbul formulée par par le gouverneur d'Istambul qui l'accusait de violer les lois turques sur la moralité.

"Les statuts de l'association ne s'opposent pas aux valeurs morales turques", a estimé la Cour dans son jugement rendu public par Amnesty International. "Le jugement reconnaît le droit aux personnes LGBT de former des associations", souligne Amnesty.

LambdaIstanbul ne sera donc finalement ni interdite, ni dissoute. L'organisation avait été condamnée à s'auto-dissoudre par un tribunal d'Istambul en mai 2008.

Les décisions des Cour suprême et Cour suprême d'appel turque représentent une victoire pour le mouvement LGBT turque tout entier qui subit les attaques répétées de l'administration, des politiques, des autorités religieuses et doit faire face une société civile encore largement homophobe.

Mis en ligne le 22/01/2009

mercredi 21 janvier 2009


21 Janvier 2009 - 18:11
L'absence remarquée de l'évêque gay
Obama 2009. Le nouveau président avait surpris en choisissant l'évêque Gene Robinson, ouvertement homosexuel, pour lancer le spectacle We Are One dimanche. Mais sa prière n’a pas été diffusée par la chaîne HBO. Une absence qui a troublé la communauté homosexuelle.

Reportages
Par Clément Mathieu / Parismatch.com

Au lendemain de l’investiture de Barack Obama, une polémique commence à monter au sein de la communauté homosexuelle. Dimanche, le spectacle We Are One, célébrant l’unité du peuple américain avec des textes et des chansons interprétés par stars, était lancé par le sermon de l’évêque homosexuel Gene Robinson. Mais la retransmission du show sur la chaîne de télévision HBO n’a commencé qu’après l’intervention du clerc, coupant de fait son discours.

Dans les médias pro-homosexuels, l’étonnement fait place aux interrogations. L’équipe d’Obama a beaucoup communiqué sur la venue de Gene Robinson. La présence de cet évêque anglican du New Hampshire avait rassuré la communauté gay après l’annonce du religieux qui allait assurer l’office de la cérémonie d’investiture. Rick Warren, qui a fait la prière précédent le serment du 44e président, est un pasteur évangélique farouchement opposé au droit à l'avortement et au mariage gay.

HBO, une chaîne habituellement sans tabou
Si dimanche, le sermon de l’évêque Gene Robinson n’a pas été diffusé, mardi, celui du pasteur Rick Warren l’a bien été. Certes, les deux cérémonies ne revêtent pas la même dimension. Mais les deux discours avaient leur importance. Ces clercs, d’églises différentes, illustraient à eux deux, le large panel des convictions qu’on rencontre aux Etats-Unis. Alors que le spectacle We Are One, comme la campagne et la transition du président-élu, prônait l’unité du peuple américain, la communauté homosexuelle commence à se demander si elle ne vient pas d’être exclue.

Home Box Office (HBO), la chaîne câblée qui a retransmis le spectacle organisé par l’équipe d’Obama, est connue pour les nombreuses séries de qualité qu’elle produit et diffuse. Des mafieux Soprano aux femmes libérées de Sex and the City, en passant par les prisonniers de Oz et les croquemorts de Six feet under. HBO s’est souvent illustrée par sa modernité, son sens critique sur la société américaine, et son absence de tabou sur tous les sujets, notamment la sexualité. AfterElton.com, un site web d’information sur les homosexuels dans les médias américains, surpris d’une telle décision de la part de cette chaîne, a contacté la chaîne HBO afin de les questionner sur leur choix. Et la réponse est des plus étonnantes.

Une décision de l’équipe d’organisation ?
En effet, selon AfterElton.com, les responsables la chaîne ont rejeté la responsabilité sur l’équipe d’Obama. Selon HBO, les producteurs de We Are One, engagés par le Comité d’organisation de l’investiture d’Obama, affirme que celui-ci avait décidé que le sermon de Gene Robinson faisait partie de l’avant-spectacle. Le site web, demandant plus de précision, ne s’est pas vu répondre. Personne chez HBO ne pouvant répondre avec certitude si la chaîne était tenue contractuellement de ne pas diffuser l’avant-spectacle.

Pour AfterElton.com, la réaction d’HBO laisse penser que la chaîne n’avait rien à voir avec cette décision, ni les producteurs. Et de conclure que la consigne venait de celui qui sous-traitait, c'est-à-dire le Comité d’organisation de l’investiture de Barack Obama. Du côté de l’équipe du nouveau président, on "regrette une erreur dans l’exécution du plan". Mais la communauté gay, qui attendait beaucoup de la parole du prêtre, est extrêmement déçue par cette occasion manquée. Sa présence avait été saluée, même par Rick Warren, comme un pas en avant. Pour les homosexuels, la diffusion de son discours, dans lequel il évoquait "les gays, les lesbiennes, les bisexuels et les transsexuels", en eut été un autre.

Source :GOOGLE Actualités/Paris Match.com
Maurice : L'île Maurice, coin de paradis pour les gays
22 janvier 2009 - Tag : Tourisme
Bernard, 27 ans, plus connus sous le nom de Rosehill, estiment que la récente poussée de l'égalité des homosexuels à l'île Maurice, aidera le tourisme LGBT dans cette région à court terme.
L'Île Maurice couvre une superficie de 1 866 km². Ce lieu paradisiaque attire de nombreux tourismes chaque année. Cette île située au coeur de l'archipel des Mascareignes, vit essentiellement du domaine du tourisme pour créer une richesse.
Cette richesse devrait s'accroître dans les prochaines années avec une éventuelle ouverture officielle du gouvernement face aux tourismes LGBT.
Si les homosexuels sont de plus en plus reconnus sur cette petite île, il est fort a parié que les établissements gay friendly viendront s'installer afin de faire profité à la communauté gay & lesbienne, ce point de paradis sur terre.
Suède : le projet de loi en faveur du mariage gay présenté au Parlement

La Suède pourrait autoriser les mariages homosexuels à l'église dès mai 2009 si le Parlement adopte une proposition de loi présentée mercredi devant le Parlement, a annoncé le parti du Premier ministre Fredrik Reinfeldt.

"La principale proposition contenue dans la motion repose sur le fait que (...) le sexe d'une personne ne sera plus un obstacle au mariage. La législation relative au mariage et autres lois concernant les époux ne feront pas de distinction entre les sexes", selon un communiqué du Parti des modérés.
La proposition sera soumise à un vote à une date encore indéterminée.

En Suède, jusqu'à maintenant, les couples hétérosexuels peuvent choisir de se marier soit à la mairie soit à l'église, tandis que les couples homosexuels sont seulement autorisés à s'unir via un "partenariat" rendu légal par une cérémonie civile.
L'union civile pour les couples homosexuels y est autorisée depuis 1995.

Si la nouvelle loi est adoptée,la Suède, déjà pionnière en matière de droit à l'adoption pour les couples homosexuels, deviendrait le premier pays au monde à autoriser la célébration de mariages homosexuels au sein d'une église majoritaire.

L'Eglise luthérienne, séparée de l'Etat en 2000, propose déjà depuis janvier 2007 aux couples homosexuels une bénédiction de leur union, mais a régulièrement souligné qu'elle souhaitait réserver le terme de mariage aux unions hétérosexuelles.
L'Eglise a indiqué qu'elle se prononcerait sur le projet de loi présenté mercredi au cours du synode de l'automne prochain.

Selon la motion présentée mercredi, les pasteurs auraient le droit de refuser de célébrer un mariage homosexuel, clause dénoncée par les défenseurs des droits des homosexuels.

Au sein de la coalition gouvernementale, seul le Parti des démocrates-chrétiens est opposé à l'utilisation du mot "mariage" pour l'union des homosexuels contrairement aux trois autres partis de la majorité et à l'opposition, le Parti social-démocrate, principale formation du pays.

Mis en ligne le 21/01/2009/E-llico
Obama investi : l'agenda LGBT sur le site Internet de la Maison Blanche

Tout juste investi 44ème président des Etats-Unis, Barack Obama a fait publier l'agenda LGBT, c'est-à-dire le programme des réformes concernant la communauté LGBT, sur le site Internet officiel de la Maison Blanche.

Alors que la polémique sur la non retransmission télévisée de l'intervention de l'évêque gay Gene Robinson lors des cérémonies inaugurales du mandat de Barack Obama n'est pas encore retombée et que celle du pasteur évangélique homophobe Rick Warren bénéficiait d'une diffusion par les télévisions du monde entier, la Maison Blanche a inscrit l'agenda LGBT sur le site Internet officiel de la présidence.

On y retrouve, sans surprise, les réformes promises par la candidat devenu président en matière de droits homosexuels. Mais cette publication leur donne désormais un caractère officiel.
Les changements importants attendus par la communauté LGBT américaine sont devenus desengagements du président des Etats-Unis.

Le site de la Maison Blanche liste ainsi l'élargissement de la loi sanctionnant les crimes de haine aux crimes homophobes, l'extension à l'orientation sexuelle et l'identité de genre de la lutte contre la discrimination au travail, le bénéfice des droits des couples mariés accordé aux couples homosexuels en unions civiles, l'ouverture des droits d'adoption à tous les couples, le rejet de tout projet fédéral d'interdiction du mariage gay et la fin de la politique qui interdit l'accès de l'armée aux militaires ouvertement homosexuels.

Le pasteur évangélique Rick Warren s'est abstenu de toute allusion à ces réformes qui ne sont pourtant pas de son goût lors de la prestation de serment Barack Obama qu'il a béni.

Le choix du pasteur Warren, fondateur de l'église géante Saddleback Church de Lake Forest, en Californie, connu pour ses positions contre l'avortement et le mariage gay, avait scandalisé les organisations de défense des homosexuels et les groupes progressistes.
Barack Obama avait défendu ce choix en réaffirmant sa volonté d'"unir" l'Amérique et de rassembler les différents courants.

Mis en ligne le 21/01/2009/E-llico

mardi 20 janvier 2009

Un stage de citoyenneté pour avoir détruit des distributeurs de préservatifs par conviction religieuse

Quatre jeunes âgés de 20 à 24 ans ont été condamnés lundi par le tribunal correctionnel de Pau à suivre un stage de citoyenneté de deux jours pour avoir détruit des distributeurs de préservatifs fin août à Pau en expliquant lors de leur interpellation avoir agi par conviction religieuse.

Le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public qui avait demandé qu'ils participent à un stage de citoyenneté de deux jours dans les six mois à venir. Si cette peine n'était pas exécutée ils seraient condamnés à 200 euros d'amende.

"Ici devant le tribunal, ce n'est pas la loi d'une église mais celle de la République qui s'applique quelles que soient les convictions religieuses", a lancé la représentante du ministère public.

Dans la nuit du 27 au 28 août, les quatre jeunes, deux frères de 22 et de 20 ans de Toulouse et deux autres de Versailles âgés de 24 et 20 ans, avaient, armés de pieds-de-biche, arraché ou éventré cinq distributeurs de préservatifs.

Les quatre cousins, en vacances chez leurs grands-parents à Jurançon près de Pau, avaient été interpellés alors qu'ils s'attaquaient à un sixième distributeur. Ils avaient expliqué aux enquêteurs qu'ils avaient agi par "conviction religieuse et s'étaient présentés comme des "catholiques fervents".

Lundi lors de l'audience, l'un d'entre eux a estimé que "l'usage du préservatif est un acte égoïste" et qu'il s'agissait d'un "obstacle à la vie".

Depuis les faits, ils ont indemnisé les pharmaciens et présenté leurs excuses.

Mis en ligne le 20/01/2009

Les gays attendent Barack Obama... au tournant

Alors que Barack Obama est officiellement investi président des Etats-Unis dans un climat de ferveur populaire, la polémique s'installe dans la communauté LGBT autour du boycott de la retransmission télévisée de la prière de l'évêque gay Gene Robinson suscitant une certaine expectative.

Si Barack Obama prend ses fonctions dans un véritable climat d'état de grâce aux Etats-Unis et au delà, son entrée en fonction est marquée par une polémique au sein de la communauté LGBT.

En effet, la non retransmission télévisée, dimanche, de la prière de l'évêque gay Gene Robinson par la chaîne HBO qui disposait des droits est imputée par la chaîne elle-même à l'entourage de Barack Obama.

Alors qu'elle était mise en cause, HBO a annoncé hier que consigne lui aurait été donnée de ne débuter la diffusion des cérémonies de dimanche qu'après le discours du prêtre gay par l'équipe du président élu contrairement au projet initial qui l'incluait. L'équipe d'Obama parle quant à elle d'un "malentendu", "regrette" la non-diffusion, mais ne dément pas formellement...

Des spectateurs présents au Lincoln Memorial disent aussi avoir eu beaucoup de difficultés à entendre correctement le discours de Robinson à cause de micros défaillants pendant son intervention.

Cette ombre au tableau soigneusement concocté par le nouveau président pour tenter de rallier à lui les composantes les plus hétéroclites et parfois les plus antagonistes de la société américaine sera encore ravivée par la présence aujourd'hui par la présence ultra-médiatisée, elle, du pasteur évangélique homophobe Rick Warren que la présence, dimanche, de Gene Robinson était censée contrebalancer.

L'entrée en fonction de Barack Obama risque donc de produire un sentiment mêlé chez les homosexuels américains qui ont voté à 70% pour lui, après lui avoir dans un premier temps préféré sa rivale démocrate Hillary Clinton.

Ce faux pas des cérémonies d'investiture fait suite à des interrogations qui ont jalonné la période de transition.

Les organisations LGBT ont déjà déploré que le nouveau président n'ait pas suffisamment ouvert son cabinet à des membres homosexuels pour mieux marquer sa volonté d'afficher leur intégration aux institutions et l'hypothèse selon laquelle l'urgence des dossiers économiques risque de retarder l'agenda LGBT promis par Obama se confirme jour après jour.

Les quatre grandes lois que le Congrès doit discuter - sur les crimes de haine, la non-discrimination dans le travail, le rappel du Don’t Ask, Don’t Tell et la non-interdiction constitutionnelle du mariage gay - ne sont pas remises en cause mais leur passage devant les parlementaires devrait se faire seulement après le vote des grandes lois économiques imposées par la crise financière internationale et les décisions militaires liées à la situation en Afghanistan.

Barack Obama a pris soin de mentionner les homosexuels dans son discours de dimanche célébrant le "renouveau de l'Amérique", mais la communauté LGBT est sans doute l'une des premières à attendre les actes du président investi avec une pointe d'appréhension, au delà de l'espoir de voir un président démocrate, issu d'une minorité accéder à la Maison Blanche.

Mis en ligne le 20/01/2009

mon moi et ses droits


Sexualité atypique
Tout simplement différent



Définir sa sexualité est parfois un passage nécessaire et réconfortant.
Il est réconfortant d'étiqueter sa sexualité: gai, hétéro, etc. Une telle étiquette permet à une personne de sentir qu'elle fait partie d'un groupe. Mais, qu'arrive-t-il si tu es différent et que tu ne peux pas définir ta sexualité?
Tu es peut-être attiré par des gars et des filles. Cela t'allume peut-être de te percevoir comme celui qui « agit » ou celui qui «reçoit», au point de vue sexuel. Tu as peut-être expérimenté le travestisme ou tu t'es fait «passer» pour un membre du sexe opposé, sans vouloir prendre des mesures permanentes en ce sens. Tu t'identifies peut-être au concept autochtone d'une personne «bispirituelle»: quelqu'un qui incarne les identités masculine et féminine.
Si tu ne réussis pas à définir ton identité sexuelle, tu affrontes des défis uniques, mais tu as également des occasions uniques.

En dehors de l'hétérosexualité
Dans un monde noir sur blanc, les personnes grises ont tendance à être mal comprises. Même si tu ne ressens aucun besoin d'étiqueter ta sexualité, d'autres voudront peut-être le faire pour toi. De plus, si tu as du mal à t'intégrer à un groupe spécifique quelconque, il est possible qu'il te soit plus difficile d'obtenir le soutien affectif et pratique dont tu peux avoir besoin. Par contre, bon nombre des groupes de diversité sexuelle contemporains, notamment ceux qui s'adressent aux jeunes GLBT (gais, lesbiennes, bisexuels, transgenres), accueillent pratiquement tout le monde qui se situe à l'extérieur de la grande catégorie de l'hétérosexualité.

Diversité sexuelle
Ta sexualité ouverte te permettra d'établir des relations avec un groupe diversifié de gens. Tu te situes également dans une position unique pour aider d'autres personnes à comprendre la diversité. Mais n'oublie pas que le fait d'être différent ne te donne pas la permission d'exploiter ou de blesser les autres, au plan sexuel ou autre. Si tu gères ta sexualité de façon responsable, il y a de bonnes chances que tu trouves ta place dans le monde sexuellement diversifié d'aujourd'hui.
Source
GOOGLE Actualités/masexualité.ca
Washington mène le bal de l’investiture
source:GOOGLE Actualités/ PHILIPPE GRANGEREAU
Un million et demi, deux, peut-être trois millions de personnes sont attendues à Washington pour la prestation de serment de Barack Obama, qui s’annonce monumentale et exceptionnelle à bien des égards. «J’en ai le souffle coupé, s’est épanché le vieux sénateur Edward Kennedy. C’est le point final de deux siècles de la lutte pour les droits civiques… Barack va se retrouver face à la statue d’Abraham Lincoln, devant l’esplanade sacrée où Martin Luther King a délivré son fameux discours "I have a dream". Et juste derrière le Capitole se trouve la Cour suprême, qui a inspiré la révolution moderne des droits civiques en donnant le signal de la déségrégation, voilà cinquante-cinq ans. Incroyable.» L’investiture du premier président noir de l’histoire américaine se doit d’être spectaculaire, somptueuse, vertigineuse. Plus qu’une célébration, ce sera une fête à la fois solennelle et populaire.
Lyrique. Elle a véritablement commencé hier après-midi, avec un concert gratuit, sur les marches du Lincoln Memorial, de Bruce Springsteen, Beyoncé et de nombreuses stars d’Hollywood. Demain, une vingtaine d’écrans géants retransmettront la prestation de serment sur le Mall, la gigantesque esplanade qui relie la Maison Blanche, le Capitole et le Lincoln Memorial. Elle promet d’être lyrique puisque la poétesse noire Elizabeth Alexander lira aussitôt après un texte spécialement composé pour l’occasion. Un clin d’œil, aussi, à John Kennedy, dont la prestation de serment avait été appuyée par l’éloquence du célèbre écrivain Robert Frost. Des dizaines de «bals d’investiture populaires», voulus par le Président, ont lancé l’événement dès vendredi soir. Des milliers de billets gratuits ont été distribués. Celui de samedi soir était ouvert à tous… à condition, pour chaque participant, de s’acquitter d’un prix d’entrée, d’une centaine de dollars minimum.
Les donateurs et militants qui ont levé des fonds importants lors de la campagne d’Obama sont les invités privilégiés de cette investiture. La qualité de l’accueil est directement proportionnelle au montant des contributions apportées à la campagne. Les VIP qui ont ramené plus de 50 000 dollars (37 800 euros) pourront assister aux dix grands «bals officiels», où les Obama ont promis de passer les saluer, s’ils s’acquittent toutefois d’un droit d’entrée supplémentaire de 500 à 2 500 dollars (375 à 1880 euros). Obama, qui soulève un incroyable optimisme auprès de 79 % des Américains selon un sondage CBS, a également pris soin d’organiser des dîners de gala «bipartisans». L’un d’eux honore son grand rival, le républicain John McCain.
Consensuel. Pas moins de quatre pasteurs ont été invités par Barack Obama pour prononcer des prières le jour et le lendemain de son entrée en fonction. Un record qui a déçu la toute petite minorité athée, qui avait espéré que le président-élu rejette ce mélange si américain entre la religion et la politique. D’autant que l’un de ces ecclésiastiques, le pasteur californien conservateur Rick Warren, n’est pas connu pour son ouverture d’esprit : il est opposé au mariage gay, qu’il a indirectement comparé à l’inceste et à la pédophilie. Pour éviter de braquer ses critiques, le très consensuel Obama a contrebalancé ce choix en sollicitant le premier pasteur ouvertement gay des Etats-Unis, Gene Robinson, pour bénir son investiture devant le Lincoln Memorial. L’un des bals officiels de dimanche soir était d’ailleurs réservé aux LGBT (homos, lesbiennes, bisexuels et transsexuels

lundi 19 janvier 2009

Communiqué de Presse
Faisant suite aux différents cas d'homophobie patente survenus ces derniers temps dans les stades, une réunion de travail s’'est tenue le mercredi 17 décembre entre la Ligue de Football Professionnel, le Paris Foot Gay et l'Inter-Associative Lesbienne, Gaie, Bi et Trans (Inter LGBT).

Cette rencontre a débouché sur des propositions et des actions concrètes :

- Les dossiers de Montpellier, Marseille et Lyon seront jugés en janvier 2009 par la commission de discipline,

- La LFP et le PFG organiseront des événements pour la journée mondiale de lutte contre l'homophobie avec les clubs professionnels volontaires la semaine du 17 mai 2009,

- Les statuts de la LFP seront modifiés de façon à intégrer l'ensemble des motifs de discriminations tels que formulés dans l'article 225-1 du code pénal, notamment le paragraphe portant sur la discrimination à raison de l'orientation sexuelle,

- La LFP s'engage à co-financer un clip vidéo contre l'homophobie dans le football,

- La LFP incitera les clubs professionnels à signer la Charte contre l'’homophobie,

- La LFP s'’engage à communiquer les rapports des délégués dans les stades concernant les propos ou actes à caractère homophobe,

- La LFP s'engage à publier sur son site internet la Charte contre l’homophobie.

- Le Paris Foot Gay et l' Inter LGBT se félicitent de la prise de conscience et de l'’avancée significative des travaux de la Ligue de Football Professionnel et de son président Frédéric THIRIEZ sur la discrimination homophobe, rencontrée quotidiennement dans le monde du football.
Investiture d'Obama : des gays ont pris part aux premières célébrations officielles

Les premières célébrations marquant l'investiture de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis ont débuté dimanche 18 janvier à Washington et ont associé des formations ou personnalités LGBT.
La chorale gay de Washington, un ruban rouge à la boutonnière, a accompagné les chanteurs choisis pour interpréter les morceaux officiels de la cérémonie de dimanche.
Un peu plus tard, c'est l'évêque anglican ouvertement gay Gene Robinson qui a donné sa bénédiction au Lincoln Memorial. Son intervention a explicitement cité les personnes LGBT et les personnes vivant avec sida. Il a appelé à la compassion, mais aussi à la "colère" contre la discrimination.
La chaîne de télévision HBO, qui avait l'exclusivité des droits de retransmission des festivités, n'a pas retransmis la prière de Gene Robinson.

.
Les homosexuels responsables des récents séismes en Israël, affirme un député! Ah oui?
Les homosexuels sont responsables de la vague de tremblements de terre qui ont secoué Israël ces derniers mois, a affirmé mercredi à la Knesset (Parlement) un député israélien religieux orthodoxe.

«Nous cherchons des solutions terre à terre pour nous prémunir contre les effets des séismes, et moi je propose un autre moyen: le Talmud nous dit que l'une des causes des secousses telluriques -que la Knesset (Parlement) a légitimée- c'est l'homesexualité», a déclaré Shlomo Benizri, un des 12 élus du Shass, sur 120 députés à la Chambre.

La Knesset a légalisé l'homosexualité en 1988, et divers textes de loi ont ensuite reconnu les droits des membres de la communauté gaie.

«Dieu a dit qu'il agiterait le monde pour vous réveiller si vous agitez vos parties génitales là où vous n'êtes pas sensés le faire», a expliqué M. Benizri devant une commission du parlement qui examinait les mesures de protection contre les effets des séismes.

«Le Talmud indique que les tremblements de terre sont véritablement une chose terrible», a-t-il poursuivi, soulignant que la tradition religieuse juive considère l'homosexualité comme une «abomination».

Plusieurs séismes ont été ressentis ces derniers mois en Israël, dont le dernier en date vendredi d'une magnitude de 5 sur l'échelle de Richter, suscitant les craintes d'une secousse tellurique majeure.

La vallée du Jourdain, la mer Morte, et, plus au sud, le désert de la Arava et la mer Rouge se trouvent sur la faille syro-africaine, l'une des zones sismiques les plus sensibles du globe.

Cyberpresse.ca

N.D.R
Mettez en........on a le dos large nous les gays
L’île reçoit actuellement la visite de l’association Tjenbé Rèd, mouvement civique pour l’action et la réflexion sur les questions noires, métisses, lesbiennes, gaies, bi et trans (LGBT) en France ultra-marine et hexagonale.
Préoccupés par la problématique VIH-Sida ou encore l’homophobie, Christian Antoinette, délégué régional Réunion (mais résident à Paris) ainsi que François Paquier, sont venus prendre la température. Lors d’une réunion publique tenue samedi à la Saline, ils ont pu échanger avec quelques Réunionnais sur le sujet. Ils ont par ailleurs rencontré les associations Sid’aventure, Rive mais aussi l’ARPS. Un premier état des lieux idéalement suivi par des questions aux acteurs politiques, telle est la politique de ces militants. Ce premier constat n’est pas à l’honneur du département. “Les associations nous ont laissés entendre que faute de budgets, elles n’avaient plus les moyens d’acquérir du matériel de prévention destiné à la communauté homosexuelle”, raconte Christian Antoinette. “Contrairement à ce qu’il se passe en Ile-de-France, la Drass ne fournit ici que le préservatif. Alors que le lubrifiant est primordial dans la prévention”. Autre désagrément, dont pâtit la Réunion. “Sur certains endroits de rencontres homos, les associations n’ont pas assez de salariés, ni de bénévoles”, poursuit-il. Et d’ajouter : “Il manque des lieux de convivialité. Il ne reste que des lieux commerciaux. Par ailleurs, il n’y a plus d’association gay”, regrette t-il. Dernier enseignement de cette visite : “Il n’y a pas de structures où l’on puisse s’informer sur la sexualité, autant pour les jeunes que pour les parents”. Autant de remarques, qui placent La Réunion à la traîne, dans l’intégration de ses minorités. Tienbé Rèd souhaite à terme y ouvrir une antenne, mais il est encore hélas bien trop tôt. “Nous n’avons pour l’instant trouvé personne qui assume ouvertement son homosexualité, devant les médias par exemple”. Le tabou est encore loin d’être levé
D.F.B
Source GOOGLE Actualités/infos : tjenbered.fr

dimanche 18 janvier 2009

Don du sang : Roselyne Bachelot maintient l'interdiction pour les gays

Après avoir promis en 2007 la levée de l'interdiction du don de sang pour les homosexuels, Roselyne Bachelot parle aujourd'hui de "risque trop élevé chez les gays" et renonce à lever cette discrimination.

Dans un entretien au quotidien Libération, la ministre de la Santé met en avant la "sécurité transfusionnelle" face à un "risque trop élevé chez les gays" et enterre sa promesse du 27 novembre 2007 d'ouvrir le don du sang aux homosexuels. "Il y a un risque, et ce risque est trop élevé. D'où le maintien de cette contre-indication", déclare-t-elle au journaliste Eric Favereau.

La ministre explique avoir pris l'avis des spécialistes pour envisager la levée de l'interdiction faite aux gays avant de signer un nouvel arrêté encadrant les dons du sang. Selon elle, "tous les experts" considèreraient qu'il existe une période d'environ une semaine suivant la contamination ne permettent pas de dépister la présence du virus. Un risque suffisant à ses yeux pour maintenir l'interdiction.

Pourtant, d'autres pays comme le Portugal ont récemment ouvert le don du sang aux homosexuels au nom de "l'égalité des critères pour tous" sans pour autant mettre en péril la sécurité transfusionnelle, comme le fait remarquer Act Up.

Roselyne Bachelot fait également état du taux de prévalence au VIH au sien de la communauté gay, "entre 10 et 18%", alors que ce pourcentage est de 0.2% pour les hétérosexuels pour justifier sa décision.

La France est l’un des pays occidentaux démocratiques où le don de sang reste interdit pour les homosexuels, et ce depuis une circulaire de 1983. Plusieurs personnalités et organisations ont interpellé les pouvoirs publics sur cette situation discriminatoire ces dernières années. SOS homophobie et le CGL Paris ont demandé la révision d'une situation qu'ils jugent discriminatoire.
Jean-Luc Romero, des Elus Locaux Contre le Sida a, lui aussi, à plusieurs reprises, plaidé publiquement en faveur de la levée de l'interdiction de don du sang qui touche la population gay masculine.

Act Up a réagi aux propos de Roselyne Bachelot dans Libération en estimant que "l'exclusion du don du sang est violente et discriminatoire à l'égard des homosexuels". "En interdisant le don du sang aux homosexuels, Roselyne Bachelot entretient la fiction discriminatoire, et dans ce cas d'espèce homophobe, selon laquelle il y aurait des groupes à risques; or il n'y a que des pratiques à risques", écrit Act Up dans un communiqué publié ce matin.
L'association exige par ailleurs du ministère de la Santé et de l'EFS (Etablissement Français du Sang) l'élaboration d'un questionnaire préalable au don du sang basé sur des données fiables et non discriminatoires de santé publique.

N.D.R Il nous semble qu'avec les trousses de dépistage rapides connues aujourd'hui
(on parle de moins d'une heure)on pourraient accepté un donneur même s,il est homosexuel
cette raison a nos yeux de bannir les gays,ne tie nt pas debout
La source venait de E-llico

Le Naked cowboy migre vers le sud!
Mise à jour : 17/01/2009

Les oiseaux ne sont pas les seuls à migrer plus au sud pendant la saison froide!
L'un des New Yorkais les plus connus, le Naked Cowboy, en avait assez de frissonner en se produisant sur Times Square.
Il faut dire qu'il ne porte qu'un sous-vêtement, un chapeau de cowboy et une guitare.
Robert Burck, 39 ans, a donc décidé de partir en tournée dans le sud des États-Unis.
Il a été vu à Jacksonville en Floride hier.
Source L.C.N

samedi 17 janvier 2009


Kanye West s'habille comme un gay et c'est lui qui le dit
Kanye West est peut-être rappeur, mais ce n'est pas une raison pour s'habiller comme un sac. Il aime prendre soin de lui et avoir la classe, c'est tout à son honneur. Il explique d'ailleurs qu'il s'inspire de la communauté gay pour choisir ses tenues.
Le rappeur raconte qu'il regarde les gays afin de s'inspirer de leurs tenues, mais le fait avec le maximum de discrétion pour éviter que ses intentions ne soient mal interprétées.
"Les gays savent s'habiller mais il faut jeter un coup d'oeil rapide parce que s'ils vous voient les regarder, ils pourraient croire que vous le faites d'une autre façon, donc il faut regarder tout en gardant une distance", explique-t-il.
Kanye West prend alors la défense des homosexuels souvent sujets de moquerie à cause de leur look : "Les gens essaient toujours de discréditer les gays mais ils savent vraiment s'habiller. Ils s'habillent très bien."
Le rappeur confie également, dans une vidéo diffusée sur Internet, qu'il s'inspire aussi du style vestimentaire des japonais qui "savent eux aussi s'habiller." En bref, Kanye West aime la mode et on ne va certainement pas le lui reprocher. Il a d'ailleurs l'intention d'intégrer une école de stylisme afin de lancer et réussir sa carrière dans la mode.
Source:GOOGLE A ctualités