mercredi 14 janvier 2009


23e festival gay et lesbien de Belgique
Fenêtre ouverte sur une conjugaison des genres, le Festival célèbre une nouvelle fois culture, diversité et ouverture.
Et voici la 23e édition. Dix jours pour s'offrir la mosaïque de diversité qu'offre l'univers gay. On parle d'amour, de sexe, de rencontres, de ruptures, de maternité (un thème récurrent cette année). Mais aussi de répression, d'homophobie, d'homoparentalité, d'Histoire. bref d'humanité.
Et c'est presque un rituel. A peine remis des festivités du nouvel an., les gays, bi, transgenres et leurs amis se retrouvent au Botanique pour redorer le blason d'une culture dont les médias se repaissent sans discernement de clichés et idées préconçues. Plaque tournante d'un ciné différent, le festival s'est aussi ouvert à d'autres formes d'expressions, au point d'avoir "droppé" la mention "film" de son intitulé. Côté décrochage, en plus de la Wallonie, le festival offre ses premières séances à Anvers, et des séances sous-titrées en flamand à Bruxelles. Une belle avancée qui justifie le titre de "Festival gay et lesbien de Belgique".
Le double coup d'envoi des réjouissances, A la carte, film espagnol "pour les garçons" et I can't think straight, film UK "pour les filles", rappelle tout de même que le 7e art reste la pierre d'angle du festival. S'enchaînent une cinquantaine de productions venues d'Espagne, de Thaïlande, des USA, de la République Tchèque. La Belgique n'est pas lésée avec Sens interdits, première réalisation de Sumeya Kokten. Lumière sur l'Asie avec le poétique Drifting flowers de Zerou Chou. Autopsy de Jérôme Anger assure la french-touch. Venus d'Outre-manche, Surveillance du réalisateur indépendant Paul Oremland et No night is too long de Tom shankland sont à conseiller. Tout comme The sex movie - péripéties d'un quatuor amoureux - de l'américain Colton Lawrence.
Sans oublier les documentaires (parmi lesquels Dead gay men & Living lesbienne qui évoque les déportements nazis), le gala européen (pour célébrer un an de travail parlementaire au sein de l'Union), les trois soirées, deux expos (notons Pixels-Povera du belge François Harray), et deux spectacles. Laurence Bibot et Maman & ses filles donnent d'ailleurs rendez-vous au public le 24. L'occasion de retrouver la smala sur scène, ainsi que dans Travestis, un film-OVNI signé Bibot - Marka. Comme quoi, il y en aura pour tous les goûts! - N.W.
Du 15 au 24/1. Botanique, rue Royale 236, 1210 Bruxelles. Décentralisations: Anvers (18 & 19/1), Andenne (15/1), Namur (13, 16 & 18/1), Verviers (19 & 22/1), Liège (20 & 23/1), Mons (14 & 21/1). 5 à 7 ?, abonnements disponibles. www.fglb.org. 0477/60.10.93.

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Pas de libelles par exemple
sinon je devrai les enlever