lundi 12 janvier 2009

Justice : le procès des agresseurs de deux homosexuels à Sète le 1er janvier reporté

Le procès des auteurs d'une agression homophobe commise à Sète le 1er janvier dernier a été reporté au 13 mars prochain pour des raisons techniques.

Le 1er janvier dernier vers 7h30, deux jeunes hommes âgés de 23 et 26 ans ont été victimes d’une agression commise par cinq individus âgés de 22 à 28 ans, connus des services de police et de la justice pour les multiples condamnations.

Les victimes, revenaient de la discothèque où ils avaient passé la soirée de la Saint-Sylvestre. En sortant d'une boulangerie où ils étaient allé acheter des croissants, les deux garçons croisent un groupe qui cherche à leur arracher le sachet de viennoiseries, les importunent et les suivent jusqu’à leur voiture garée à proximité.

Apercevant des magazines, des flyers, et des posters gays posés sur la banquette arrière du véhicule, les agresseurs vont alors abreuver les victimes d’injures homophobes ; l’un des agresseurs allant jusqu’à mimer une sodomie sur l’une des victimes.

Le groupe devient alors menaçant et le conducteur du véhicule se saisit de sa bombe lacrymogène d’autodéfense pour riposter aux coups de pied au visage et aux côtes qui ont commencé à pleuvoir.

Alertés par les agents attachés à la vidéosurveillance de le ville qui voient la scène grâce à une caméra implantée dans la rue, des agents de la Police Nationale interviennent et conseillent aux victimes de se rendre au service des urgences, puis de déposer plainte.
L’un se verra prescrire 1 jour d’ITT, et l’autre 4.

La police identifiera les agresseurs grâce aux images enregistrées et les interpellera les 7 et 8 janvier derniers.

Placés en garde à vue, ils passaient en comparution immédiate vendredi 9 janvier devant le Tribunal Correctionnel de Montpellier.
Les cinq agresseurs sont poursuivis pour violences commises en réunion, en état d’ivresse et en raison de l’orientation sexuelle des victimes.

Lors de l’audience, chacun des mis en cause a nié le caractère homophobe de l’agression. Chacun des prévenus a essayé de minimiser son rôle et de rejeter la responsabilité sur ses complices.

La Présidente du Tribunal Correctionnel a alors décidé de visionner les images, mais en raison de l’heure tardive et de l’absence de technicien pour installer un écran dans la salle d’audience, décision a été prise de reporter le procès au vendredi 13 mars 14h.

Les prévenus ont été libéré sous contrôle judiciaire avec l’obligation de pointer une fois par semaine au commissariat de police et de ne pas entrer en contact avec les victimes.

Source : Collectif contre l'homophobie
Mis en ligne le 12/01/2009

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Pas de libelles par exemple
sinon je devrai les enlever