dimanche 8 août 2010


Schwarzenegger veut rétablir sans délai le mariage gay en Californie

Le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger et le ministre de la Justice californien Jerry Brown ont appelé vendredi la justice à autoriser sans délai la célébration des mariages gays dans l'Etat, après la décision de la cour fédérale jugeant "illégale" l'interdiction des unions homosexuelles dans l'Etat.

La cour fédérale de San Francisco a jugé mercredi qu'interdire le mariage gay en Californie était "anticonstitutionnel" et ordonné l'abrogation de la Proposition 8, qui réservait le mariage aux couples hétérosexuels.
Mais les opposants au mariage gay, qui se sont pourvu en appel, ont demandé à la cour de geler les célébrations d'unions homosexuelles jusqu'à la décision de la cour d'appel, qui ne sera pas rendue avant plusieurs mois.

"L'administration estime qu'il est de l'intérêt public que le jugement de la cour soit appliqué, et donc que les mariages entre personnes de même sexe soient à nouveau célébrés", écrivent les avocats du gouverneur dans une motion déposée devant le juge Walker.

"Procéder ainsi serait cohérent avec la longue tradition californienne qui est de traiter tous les citoyens et leurs conjoints avec une dignité et un respect égaux", ajoutent-ils.

Ils soulignent par ailleurs que "la Californie a déjà célébré 18.000 mariages de couples homosexuels (entre mai et novembre 2008, quand le mariage gay fut brièvement autorisé) sans que cela entraîne le moindre préjudice pour l'Etat".

Dans un décision accueillie comme une grande victoire pour les groupes de défense des droits des gays, le juge Walker a estimé mercredi que "la Proposition 8 ne permettait pas d'établir une quelconque base rationnelle à l'interdiction du mariage pour les gays et les lesbiennes", et l'a déclarée "anticonstitutionnelle".

Selon toute probabilité, cette affaire aux multiples rebondissements devrait se retrouver in fine sur le bureau de la Cour Suprême des Etats-Unis, et sceller ainsi le sort des unions gays sur tout le territoire américain.

Mis en ligne le 08/08/2010

mardi 3 août 2010


Jeux Olympiques : un pins Olympic Pride pour Londres 2012
Alors que les Gay Games battent leur plein à Cologne, la ville de Londres espère susciter l'enthousiasme chez les homos amateurs de sport pour les Jeux olympiques d'été de 2012 en vendant des pins Pride sur eBay.

"Ceci est le premier d'une série de badges pour célébrer la diversité et engager toutes les communautés à soutenir les Jeux de Londres 2012", affirment les créateurs du badge qui mêle le drapeau arc-en-ciel et le logo officiel de Londres 2012.

Mis en ligne le 03/08/2010

dimanche 1 août 2010


C’était en octobre 2009. L’Église luthérienne de Suède, réunie en synode, approuvait le mariage homosexuel voté dans ce pays le 1er mai précédent.

Au printemps de la même année, le 25 mai exactement, l’Église suédoise a accueilli la première femme homosexuelle comme évêque. Eva Brunne est ainsi la cinquième femme à devenir évêque, mais la 1ere ouvertement homosexuelle.

« J’ai toujours été honnête sur cette question. Cela a toujours été une évidence pour moi, depuis ma jeunesse, de ne pas le cacher. J’ai grandi dans une tradition où il était important d’être soi-même ».

Un article est consacré à Éva Brune dans Le Monde Magazine du 31 juillet dernier. Vous pouvez aussi la retrouver sur sa page facebook.

Pendant ce temps, Benoit XVI a réaffirmé que l’interdiction de nommer des femmes comme prêtre était « une question de foi ». Quant à la revue italienne Panorama, elle fait scandale en révélant la vie sexuelle de prêtres gays et romains, révélant même l’existence d’un lieu de drague dans le Vatican. Scandale auquel Le Vatican a réagi en exigeant le départ de l’Église des prêtres homosexuels.

Comme quoi, il y a « tradition » et tradition…

mercredi 28 juillet 2010


Suède: Des lesbiennes discriminées par leur banque
Par Margaux Guignard mardi 27 juillet 2010.
Elles souhaitaient acheter un appartement ensemble, mais la banque a refusé de leur octroyer un prêt. La raison? Leur «situation personnelle»! Les deux femmes pourraient porter plainte.
Sara Evaldsson 29 ans et Maria Engström 31ans, vivaient séparément depuis trop longtemps. C'est donc tout naturellement que les deux femmes ont décidé d'emménager ensemble à Västerås (comté de Västmanland) en Suède. Seulement voilà, après avoir demandé un crédit à leur banque pour un appartement de deux chambres, le couple est reparti bredouille.
«La femme à la banque était très méprisante. Nous allions acheter l'appartement à un bon prix et nous savions que c'était une bonne affaire. Nous avions toutes sortes de papiers avec nous, mais elle n'était pas intéressée», a déclaré Maria dans le journal suédois The Local.
«Vous devriez revoir votre situation personnelle»
L'employée de la banque en question a d'abord estimé que le prêt (d'une valeur de 55.000 euros ) était «beaucoup d'argent» et a insisté pour qu'un dépôt de dix pour cent soit versé par les deux jeunes femmes. Mais lorsque le couple a contesté cette décision, elle leur a répondu: «Vous devriez revoir votre situation personnelle et continuer à vivre dans des endroits différents.» Un commentaire que les jeunes femmes ont encore du mal a encaisser. «Nous avons été choquées. Nous nous sommes demandé ce qu'elle voulait dire. Nous avons également demandé si un couple hétérosexuel aurait eu le même conseil.»
Pourtant, une banque rivale leur a tout de suite accordé le prêt demandé. «Ils ont dit immédiatement que c'était un bon achat, et que même seule, l'une d'entre nous aurait pu obtenir ce prêt», affirme Maria. Le couple a donc décidé de signaler l'incident au Sweden's Discrimination Ombudsman (une association de lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle).
«Nous prenons l'incident très au sérieux»
La banque, quant à elle, s'est excusée via son chargé de communication. «Nous prenons ce genre d'incidents très au sérieux. Notre politique à ce sujet est claire, nous ne discriminons jamais en raison de la religion, du sexe ou de l'orientation sexuelle de nos clients. Par ailleurs nous cherchons aussi à donner le bon exemple en ce qui concerne les questions LGBT, et nous sommes sponsor de la Stockholm Pride.»
Reste maintenant à savoir si Maria et sa partenaire, soutenues par le Sweden's Discrimination Ombudsman, porteront plainte.
Photo The Local

lundi 26 juillet 2010

Comment j’ai raté mon coming out en le réussissant, et vice versa.
26 juillet, 2010
« Tu sais, papa, tout le monde m’a toujours envié mon coming out. Moi, naïvement, je pensais que la plupart des parents réagissaient comme vous. Depuis, j’ai déchanté. C’est plutôt vous deux, l’exception.
- Notre politique, ça a toujours été de faire au mieux pour nos enfants.
- Eh bien c’est réussi. »
Je me rappelle ce jour, il y a bientôt dix ans, où je leur ai dit. Mais qui ne se souvient pas de sa sortie de placard, que la porte de celui-ci grince, craque, ou glisse sur des gonds bien huilés. C’est un instant solennel. A l’époque, je ne disais pas grand chose de moi, à quiconque, et surtout à mes parents. Un an et demi plus tôt, j’avais avoué la chose à ma jumelle, sans appréhension aucune, et elle avait accueilli la nouvelle avec un haussement d’épaules – « oui, bon, je m’en doutais bien » – et beaucoup de bienveillance. Elle se réjouissait de savoir que la fille que j’aimais, à l’époque, était cette fille-là. Mais le dire à mes parents m’a pris de très longs mois.
Dans le train qui m’expédiait vers le lotissement familial, je bouillonnais d’adrénaline. C’était en mars, un samedi, il faisait froid. Quelques semaines auparavant, j’avais appris que ma compagne avait obtenu sa mutation et allait me rejoindre. Nous allions habiter ensemble, enfin. Nous avions commencé à éplucher les petites annonces immobilières. Nous nous étions pacsées un jour de décembre pour faciliter le rapprochement de conjoints. Un autre samedi froid. La fille que j’aimais était malade, elle avait une extinction de voix, le Pacs était encore un nourrisson et nous redoutions le regard de l’employée du tribunal d’instance de la déprimante petite ville dans laquelle elle avait été exilée. Face à l’indifférence administrative, qui se contenta de remarquer que nous étions, il me semble, le onzième Pacs du coin, j’avais tenté de détendre l’atmosphère en faisant remarquer que faire son coming out face à l’Etat dans un bureau dont la superficie claustrophobe évoquait un placard ne manquait pas de sel. Ma remarque avait été accueillie par un double silence, celui du fonctionnaire qui fonctionnait, et celui de ma compagne dont les cordes vocales étaient hors-service.
Bref, plus tard, un jour de mars, recroquevillée contre la vitre d’un compartiment, je tâchais de me concentrer sur les mornes paysages icaunais, champs blanchâtres et flous qui défilaient à travers la fenêtre, en essayant de rationaliser des angoisses totalement irrationnelles. Après tout, mes parents avaient plus d’une fois fait preuve d’ouverture d’esprit. Ils étaient cultivés. Ma mère m’avait fait découvrir Carson McCullers, Virginia Woolf, Anaïs Nin. Elle aimait Tenessee Williams, Nan Goldin. Et même si nous n’avions jamais aucune conversation intime, tout dans l’attitude de mon père exprimait l’amour de ses filles – ce qui avait plus d’une fois exaspéré les adolescentes que ma sœur et moi avions été (« Papaaaa, mais arrête de nous coller ! »). En toute objectivité, si j’avais peur, c’était simplement parce que j’allais, pour la première fois de ma vie, parler à mes parents. Pour une fois, nous n’allions pas nous contenter d’évoquer les anecdotes du village, le boulot et nos quotidiens. J’allais servir mes tripes à la table familiale.
Il suffisait que je me jette à l’eau dès mon arrivée.
Comme je suis lâche, j’ai renoncé, et le déjeuner s’est passé de la façon la plus habituelle, alors que j’avais l’impression d’être dans la quatrième dimension. L’après-midi se déroula dans une normalité atterrante. Le dîner suivit la même course. Si je n’avais pas eu la fille que j’aimais au bout de fil alors que je digérais les bons petits plats maternels auxquels j’avais à peine touché, pour lui suggérer que je pourrais toujours leur dire plus tard, je pense que j’aurais laissé filer le week-end ainsi. Elle, ça faisait longtemps qu’elle l’avait faite, sa sortie de placard. Ç’avait été catastrophique, mais elle avait fait front.
Je rejoignis donc mes parents dans le salon. Ma mère avait allumé la télévision et ils regardaient Le plus grand cabaret du monde – à sa décharge, ma mère adore les numéros de cirque. Moi, j’avais l’impression que j’allais rater le mien. Trop de pression.
Des acrobates voltigent sur l’écran.
« Il faut que je vous parle.
- Mmmmh ? »
Carpé et salto arrière. Je fonds en larmes aussitôt et en ai honte, j’ai l’impression d’avoir cinq ans.
« Mais pourquoi tu pleures ? C’est grave ?
- Jaimunefilléjevaihabitéhavèquelle. »
Equilibre tendu.
« Onsépacsées. »
Pas chassés, cabriole.
« Ah bon, mais ce n’est rien, ça ! Tu es heureuse ?
- Voui », réponds-je dans un hoquet pathétique.
Applaudissements nourris.
Et chacun de reprendre ses activités : mes parents évaluent la qualité du spectacle offert par les acrobates, je me mouche, Patrick Sébastien exulte.
Je ne suis pas vraiment soulagée. En fait, je réalise que j’espérais que mon aveu ouvre la voie à des discussions sur qui nous étions. Alors je force un peu les choses :
« Vous ne voulez pas savoir avec qui je suis ? »
Après tout, ils la connaissent.
« Si tu as envie d’en parler, il n’y a aucun problème. »
Je me contente de donner son prénom. Impossible d’en dire davantage. Je me sens vraiment nulle. Mon père fait cependant un effort.
« C’est une jolie fille. »
Il s’adresse à ma mère et lui dit qu’il avait vaguement pensé que je pouvais être homo, jadis. Ma mère s’étonne qu’il ne lui en ai touché mot. Elle avoue qu’elle ne s’est jamais posé la question, que cela importe peu.
C’est tout.
Sur le coup, et pendant des mois, j’ai l’impression d’avoir parfaitement réussi ma sortie de placard. Ici et là, j’entends le récit des autres, et je réalise que je suis une des rares pour qui l’événement n’a causé aucune catastrophe mondiale. Tout le monde m’envie mes parents, et c’est vrai, ils sont formidables. Mais petit à petit, l’aberrante normalité de ma sortie de placard me frustre. J’ai l’impression de ne pas avoir d’histoire. C’est vrai, il faut des drames pour faire un bon récit. De l’action. Des rebondissements. La plate tranquillité de mon coming out et la rapidité avec laquelle il fut réglé me donnent un sentiment d’irréalité. Parfois, je me demande même si cette scène a existé. Et au final, des années plus tard, j’en suis venue à l’absurde conclusion que j’ai raté mon coming out. Celui-ci a, à mes yeux, révélé le fait que mes parents n’ont guère fait attention à moi, pendant toutes ces années : comment ont-ils pu ne pas voir tous les signes avant-coureurs de mon homosexualité ? s’ils avaient pressenti que j’étais lesbienne, peut-être aurais-je identifié la gouine-en-moi plus tôt ? peut-être aurais-je perdu moins de temps ? peut-être n’aurais-je pas stupidement essayé de me convaincre, toutes ces années, que j’aimais les garçons, et que, simplement, je n’avais pas encore pêché le bon ?
En somme, je leur reprochais mon propre manque de lucidité, alors que j’avais tout fait, enfant puis adolescente, pour être invisible, ayant très tôt conscience que moins on fait de vagues, moins on vous enquiquine. Petit à petit, j’ai réalisé que je pouvais parler plus intimement de moi à mes parents, que c’était moi qui avais creusé la distance en considérant que ma vie privée ne les regardait pas. Tout simplement parce que je ne savais pas quelle devait être ma vie privée.
Qu’est-ce que je peux être cruche, parfois.
« Tu sais, quand tu nous as dit que tu étais homo, ça nous a rapprochés des D***. Christine a très mal vécu l’homosexualité de son fils, au début. Et Patrick aussi, d’ailleurs.
- Ah bon ? Pourtant je me souviens du jour où Christine, toute sautillante et joyeuse, envisageait que je puisse faire des enfants avec Guillaume. Moi j’avais l’impression qu’au contraire, elle était la parfaite mère à pédé.
- Pas du tout, non. Elle ne l’a d’abord pas accepté. Ca leur a pris du temps, à tous les deux. Maintenant, tout va bien, bien sûr, mais… Tu sais, on était de simples connaissances, avant que je leur dise que tu étais homo, toi aussi. Et on est devenus amis

les pigeons se rebellent


En termes de raisons valables pour interrompre un concert, on n'a pas trouvé mieux ! Vendredi soir, les Kings of Leon se produisaient à St Louis dans le Misouri, et ils ont été contraints de mettre fin à leur concert à cause de... pigeons ! Les oiseaux, qui avaient infesté le toit du Verizon Amphitheatre, ont en effet « bombardé » les musiciens quand ceux-ci sont montés sur scène. Et quand le groupe emploie le mot « bombardé », c'est évidemment pour évoquer les déjections de ces charmants volatiles.

« Jared (Followill) a été touché plusieurs fois pendant les deux premières chansons », a ainsi expliqué Andy Mendelsohn, l'un des managers du groupe, à propos du bassiste. « Et ce n'est pas seulement dégoûtant. C'est aussi dangereux pour la santé » ! Manque de chance, Jared Followill n'hésite pas à se qualifier de « microbophobe », et il n'a pas apprécié de découvrir, à sa montée sur scène, que sa pédale et son tapis étaient déjà sales.

Mais quand le concert a commencé, c'est là que les choses ont vraiment dérapé. Jared Followill s'est fait attaquer sur le visage, puis sur les bras. « J'ai été touché par des pigeons sur chacune des trois premières chansons, et on avait 20 chansons sur la setlist, a expliqué le bassiste. A la fin du concert, j'aurais pu être couvert de la tête aux pieds » !

Le groupe avait pourtant été prévenu, puisque The Postelles et The Stills, les deux groupes qui avaient assuré la première partie, avaient déjà été victimes de ces attaques de pigeons. « Les Kings of Leon trouvaient ça injuste d'annuler le concert si tard », explique leur manager. « On ne voulait pas annuler le concert, donc on y est allé. On a essayé de jouer. Mais c'était n'importe quoi », ajoute Jared Followill.

Les responsables de la salle de concert ont expliqué avoir prévenu le groupe vendredi matin qu'une infestation de pigeons posait problème chaque été, et qu'ils faisaient de leur mieux pour en venir à bout

dimanche 25 juillet 2010

un rave qui vire mal

ALLEMAGNE
Le plus gros rave du monde n’est plus
Pendant que les autorités de la ville allemande de Duisbourg sont montrés du doigt après la mort de 19 personnes dans une bousculade pendant la Love Parade, les organisateurs de l’événement ont décidé de mettre fin à l’événement.
L’annonce a été faite dimanche, au lendemain du drame. L’organisateur de la Love Parade, Rainer Schaller, a expliqué que cette décision avait été prise par respect pour les défunts, soulignant que la fête était généralement «joyeuse et paisible».
La première édition de la Love Parade a eu lieu en 1989, à Berlin. Selon le journal britannique The Independant, il s’agirait du plus gros rave du monde.
Les autorités montrées du doigt
Par ailleurs, les autorités de Duisbourg font face à un barrage de critique depuis la tragédie, qui a également fait 340 blessés.
La bousculade s’est déroulée à l’entrée d’un tunnel qui était le seul accès à la Love Parade. Plus d’un million de personnes devaient l’emprunter pour se rendre à la fête. Les policiers ont estimé que le site était plein et ont tenté de repousser les nouveaux arrivants, ce qui serait à l’origine du mouvement de panique.
Le président du syndicat national de la police, Rainer Wendt, est un des premiers à avoir critiqué l’organisation, affirmant l’avoir prévenu il y a un an que Duisbourg n’était pas un bon choix pour le rave. «La ville est trop petite et trop étroite pour un tel spectacle», a-t-il déclaré au quotidien Bild.
Les médias allemands rapportent que 1,4 million de fêtards étaient attendus sur le site.
Les autorités allemandes refusent pour l’instant de répondre aux questions concernant ce drame, se contentant de renvoyer à l’enquête policière en cours.
Plusieurs dénoncent également la décision de continuer la fête à l’intérieur après la tragédie. Les organisateurs se sont défendus en affirmant qu’ils voulaient éviter un deuxième mouvement de panique.
(source :TVA Nouvelles avec AFP)