vendredi 6 février 2009

Quand la variétoche vante le «traitement» de l’homosexualité…
Il s’appelle Povia, il a une petite gueule faussement innocente, des cheveux mi-longs et une voix qu’il fait péniblement monter dans les aigus. Il chante des chansons consensuelles qu’un enfant de quatre ans trouverait gnangnan: bref, il n’a aucun intérêt. Sauf que depuis que ce benêt a annoncé qu’il chanterait au prochain festival de Sanremo une chanson intitulée Luca era gay, c’est le branle-bas de combat chez les militants LGBT italiens. Luca, c’est Luca Di Tolve, un garçon qui a déclaré avoir été guéri de son homosexualité (s’il a jamais été gay) grâce à un psychologue américain, Joseph Nicolosi, connu pour ses théories douteuses sur la «réparation» de l’homosexualité. Pour le chanteur, qui a lui-même aidé deux de ses amis à «guérir» et se marier, ce serait donc une maladie. «Si la chanson n’est pas retirée, prévient Fabrizio Marrazzo, on bloquera l’accès au festival.» Et l’affaire est à prendre au sérieux, tandis qu’en Italie, les réunions du type «Homosexuels anonymes» organisées par l’Eglise se multiplient. E.Ca

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Pas de libelles par exemple
sinon je devrai les enlever