mardi 30 décembre 2008

A Paris,le commerce gay va mal

Crise : nouvelles fermetures de commerces gay à Paris

Fermeture coup sur coup du bar le TX, d'une soirée parisienne et d'une troisième boutique IEM : la commerce gay parisien n'en finit pas de plonger... Et la crise financière de devrait rien arranger en 2009.

Le commerce gay se porte mal depuis des mois et des mois. Les fermetures d'établissement se succèdent en province et à Paris sans qu'on voit comment et quand la tendance pourrait s'inverser.

Selon le Syndicat National des Entreprises Gaies, le nombre de cessations d'activité des commerces gay et gay friendly est bien supérieur aux ouvertures de nouvelles enseignes, aussi bien dans la capitale qu'en régions.

Si quelques ouvertures sont venu ranimer la flamme, comme une nouvelle pâtisserie du groupe Gay Choc rue Rambuteau ou le cruising bar DMX, les disparitions s'enchaînent mois après mois.

Après la disparition emblématique de la librairie Blue Book à Paris l'été dernier, on apprend coup sur coup la fermeture ces jours-ci du bar le TX, des soirées Hole Next et d'une troisième boutique IEM.

Le blues du business gay frappe aussi bien les commerces de diffusion de biens que les établissements de convivialité ou de services. Et la crise financière qui frappe toute l'économie n'arrange rien dans un secteur déjà morose.

L'arrivée d'Internet fait concurrence aux bars et sex clubs et la disparition du DVD frappe les distributeurs de films X gay.
Ainsi, la société de vente par correspondance de vidéo gay InExcess, installée à Bordeaux, a définitivement fermé ses portes il y a quelques mois après de nombreux soubresauts.

IEM, l'enseigne phare des années 80, ne diffuse plus de catalogue VPC régulier et a fermé sa boutique des Halles il y a quelques jours. Cette fermeture intervient après celles de deux autres boutiques de la même enseigne à Saint-Lazare et Rue Saint-Maur, en l'espace de quelques mois.

Le commerce gay est profondément bousculé. Non seulement les mutations technologiques le mettent à mal, mais il semble qu'une part de la génération d'entrepreneurs qui a été à l'origine du boum du business gay des années 90 s'essouffle et ne parvient pas à trouver la recette qui séduise la clientèle homosexuelle du jour.

En cette fin d'année, beaucoup de commerçants gay font grise mine et redoutne que 2009 ne soit une année noire.

Mis en ligne le 30/12/2008

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Pas de libelles par exemple
sinon je devrai les enlever